The Arcade Fire
EP |
Label :
Rough Trade |
||||
Sans conteste et sans discussion, LE groupe de l'année ! Voire même plus...
Le coup de foudre, encore un ! Nous qui croyions qu'on n'était plus de cet âge... Et puis on tombe dessus, et c'est l'illumination.
Les titres de Arcade Fire balancent avec nonchalance un rock intense, fouillé et fouillu, qu'on écoute à fleur de peau. Son univers est composé de lumières, d'émotions, de surprises et d'une touchante tristesse aussi. Tout est mis à nu, avec élégance et parfois un peu par dessus la jambe.
Non seulement Arcade Fire propose des chansons géniales, délicates et/ou exubérantes, mélodieuses et frapadingues mais la formation les interprète avec force et conviction. Les musiciens sont passionnés et ça s'entend. C'est même communicatif.
Depuis combien de temps on n'avait pas ressenti autant de frissons sur une musique pareille ?
Là où la concurence stagne dans la redite, Arcade Fire ammène un vent de fraîcheur incroyable au rock. On retrouve beaucoup de guitares, mais aussi pas mal d'émotions épidermiques, un lyrisme omniprésent, et une passion qui déborde de la moindre note. C'est rageur, fou et énergique. Cependant de nouveau horizons sont explorés.
Avec une envie enfantine, un talent hors-norme et une pulsion à casser les règles en vigueur, le groupe de Montréal batît des symphonies surprenantes. Des pièces de toute beauté à base d'outils remis au goût du jour: piano, xylophone, violon, acordéon... Tout cela joué avec classe, splendeur et sautes d'humeur capricieuses.
Sans cesse la surprise et l'émerveillement est au rendez-vous, que ce soit dans la voix de Win Butler (on dirait tantôt celle d'Efrim, le leader de Silver Mont Zion, tantôt celle de Black Francis, le psychopathe des Pixies) ou dans l'écriture, tout en arpèges chatoyants, en détours, en rebonds. Ça part dans tous les sens, ça s'arrete pour mieux repartir vers la fuite, on est emporté dans un tourbillon qui ressemble à une valse.
On n'avait pas entendu pareil rock depuis fort longtemps. Cette liberté de ton est quasiment unique à l'heure actuelle. Ce mélange entre la classe d'Interpol ou des excellents Stellastar*, l'élégance de Blonde Redhead et la folie des groupes post-rock de Constellation, style Godspeed ou Molasses (pas étonnant qu'ils habitent tous Montréal), plus ce je ne sais quoi qui fait tout, les classe irrémédiablement au rang d'artistes superbement novateurs et révolutionnaires.
Sur cet EP sorti à l'été 2005 en Europe, un an après la sortie du définitif Funeral, sont regroupés sept inédits, issus en fait des premières sessions du groupe, qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte !
Le coup de foudre, encore un ! Nous qui croyions qu'on n'était plus de cet âge... Et puis on tombe dessus, et c'est l'illumination.
Les titres de Arcade Fire balancent avec nonchalance un rock intense, fouillé et fouillu, qu'on écoute à fleur de peau. Son univers est composé de lumières, d'émotions, de surprises et d'une touchante tristesse aussi. Tout est mis à nu, avec élégance et parfois un peu par dessus la jambe.
Non seulement Arcade Fire propose des chansons géniales, délicates et/ou exubérantes, mélodieuses et frapadingues mais la formation les interprète avec force et conviction. Les musiciens sont passionnés et ça s'entend. C'est même communicatif.
Depuis combien de temps on n'avait pas ressenti autant de frissons sur une musique pareille ?
Là où la concurence stagne dans la redite, Arcade Fire ammène un vent de fraîcheur incroyable au rock. On retrouve beaucoup de guitares, mais aussi pas mal d'émotions épidermiques, un lyrisme omniprésent, et une passion qui déborde de la moindre note. C'est rageur, fou et énergique. Cependant de nouveau horizons sont explorés.
Avec une envie enfantine, un talent hors-norme et une pulsion à casser les règles en vigueur, le groupe de Montréal batît des symphonies surprenantes. Des pièces de toute beauté à base d'outils remis au goût du jour: piano, xylophone, violon, acordéon... Tout cela joué avec classe, splendeur et sautes d'humeur capricieuses.
Sans cesse la surprise et l'émerveillement est au rendez-vous, que ce soit dans la voix de Win Butler (on dirait tantôt celle d'Efrim, le leader de Silver Mont Zion, tantôt celle de Black Francis, le psychopathe des Pixies) ou dans l'écriture, tout en arpèges chatoyants, en détours, en rebonds. Ça part dans tous les sens, ça s'arrete pour mieux repartir vers la fuite, on est emporté dans un tourbillon qui ressemble à une valse.
On n'avait pas entendu pareil rock depuis fort longtemps. Cette liberté de ton est quasiment unique à l'heure actuelle. Ce mélange entre la classe d'Interpol ou des excellents Stellastar*, l'élégance de Blonde Redhead et la folie des groupes post-rock de Constellation, style Godspeed ou Molasses (pas étonnant qu'ils habitent tous Montréal), plus ce je ne sais quoi qui fait tout, les classe irrémédiablement au rang d'artistes superbement novateurs et révolutionnaires.
Sur cet EP sorti à l'été 2005 en Europe, un an après la sortie du définitif Funeral, sont regroupés sept inédits, issus en fait des premières sessions du groupe, qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte !
Excellent ! 18/20 | par Vic |
Posté le 23 juin 2005 à 18 h 22 |
Comment font-ils ? Cet EP sorti en 2003 en autoproduction m'impressionne grandement. Sept titres intemporels. Je met 19, car 20, c'est Funeral. Mais Arcade fire fait déjà preuve ici d'une grande maturité. On les imagine aisément aller très loin dans la musique.
Mais alors, comment les Canadiens font-ils pour nous sortir des disques à tout va d'une telle qualité ? Ma question restera sans réponse, et ce disque me laisse sans voix. On sent que le groupe se cherche encore un peu sur cet EP, mais Win et Regine font preuve d'une complicité étonnante sur le chant. Le chant oui, parlons-en. Tandis que l'homme me fait penser à du Bowie ou même du Waters (sur Funeral eh oui eh oui !), Regine me fait penser à Björk sur cet EP. Elle met une energie que l'on retrouve exclusivement chez l'Islandaise. En ce qui concerne les arrangements, ils sont tout simplement sublimes. Ils nous laissent entrevoir Funeral et son post-punk-post-rock façon Constellation. Cet EP est un grand disque. Il nous retourne seulement en 7 chansons. Je suis conquis.
Vivement dimanche (vivement la suite, pardon).
Mais alors, comment les Canadiens font-ils pour nous sortir des disques à tout va d'une telle qualité ? Ma question restera sans réponse, et ce disque me laisse sans voix. On sent que le groupe se cherche encore un peu sur cet EP, mais Win et Regine font preuve d'une complicité étonnante sur le chant. Le chant oui, parlons-en. Tandis que l'homme me fait penser à du Bowie ou même du Waters (sur Funeral eh oui eh oui !), Regine me fait penser à Björk sur cet EP. Elle met une energie que l'on retrouve exclusivement chez l'Islandaise. En ce qui concerne les arrangements, ils sont tout simplement sublimes. Ils nous laissent entrevoir Funeral et son post-punk-post-rock façon Constellation. Cet EP est un grand disque. Il nous retourne seulement en 7 chansons. Je suis conquis.
Vivement dimanche (vivement la suite, pardon).
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 14 septembre 2005 à 15 h 06 |
Pour une fois je vais tâcher de faire court.
On retrouve grosso modo sur ce disque ce qui fait le charme d'Arcade Fire : le chant habité de Win, la joli voix de Régine (qui fait effectivement parfois penser à Björk), les violons, une légère touche d'expérimentation indé ... mais c'est tout. Certes, c'est déjà beaucoup.
Il manque le truc, le petit quelque chose qui parcourt "Funeral" de A à Z. Bref, ce EP est la preuve que le génie s'obtient grâce au travail (et au talent !).
Hautement recommandé pour "No Cars Go".
On retrouve grosso modo sur ce disque ce qui fait le charme d'Arcade Fire : le chant habité de Win, la joli voix de Régine (qui fait effectivement parfois penser à Björk), les violons, une légère touche d'expérimentation indé ... mais c'est tout. Certes, c'est déjà beaucoup.
Il manque le truc, le petit quelque chose qui parcourt "Funeral" de A à Z. Bref, ce EP est la preuve que le génie s'obtient grâce au travail (et au talent !).
Hautement recommandé pour "No Cars Go".
Sympa 14/20
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