Nico
Chelsea Girl |
Label :
Verve |
||||
D'aucun disent ce disque au niveau du premier Velvet Underground.
C'est bien sûr très exagéré. Bien que la patte de Lou Reed se fait très nettement sentir sur la plupart des morceaux et que les extraordinaires musiciens du Velvet aient tous (sauf Maureen Tucker) participé à l'écriture et la réalisation du LP, une production très nettement commerciale (flûtes, violons & co) noie la plupart des morceaux dans un lyrisme assez malvenu. Nico, elle-même, a plus tard raconté avoir fondu en larmes après avoir entendu la version finale de la chanson titre (écrite par Lou Reed et Sterling Morrisson).
Néamoins, cet album révèle après un certain nombre d'écoutes des petites perles (ahhh "These Days" !), et si vous parvenez à oublier la production vous pourez même y voir un bon album pop chanté avec ferveur par la compagne d'infortune (le temps d'un album) du plus grand grand groupe de rock de tous les temps.
C'est bien sûr très exagéré. Bien que la patte de Lou Reed se fait très nettement sentir sur la plupart des morceaux et que les extraordinaires musiciens du Velvet aient tous (sauf Maureen Tucker) participé à l'écriture et la réalisation du LP, une production très nettement commerciale (flûtes, violons & co) noie la plupart des morceaux dans un lyrisme assez malvenu. Nico, elle-même, a plus tard raconté avoir fondu en larmes après avoir entendu la version finale de la chanson titre (écrite par Lou Reed et Sterling Morrisson).
Néamoins, cet album révèle après un certain nombre d'écoutes des petites perles (ahhh "These Days" !), et si vous parvenez à oublier la production vous pourez même y voir un bon album pop chanté avec ferveur par la compagne d'infortune (le temps d'un album) du plus grand grand groupe de rock de tous les temps.
Bon 15/20 | par Metal heart |
Posté le 05 mars 2006 à 13 h 05 |
La carrière de l'égérie du Velvet Underground ne se résume pas à sa participation sur l'album à la banane. Avant de s'éteindre brutalement en 1989, la femme fatale a su nous en offrir une belle série, démontrant tout au long de ses projets un goût certain pour l'expérimentation.
Ce premier opus en solo est dans une veine plus traditionnelle, proche de ce que l'on peut entendre sur le premier Velvet. Mais il est avant tout le fruit de collaborations fructueuses. Reed et Cale ne sont jamais loin, ce sont eux qui assurent les délicates mélodies de guitare et de violon qui parsèment le disque. Le légendaire Bob Dylan est aussi la de partie, le temps d'un morceau ("I'll Keep It With Mine"), interprété magnifiquement par la chanteuse.
La partie instrumentale, riche de multiples orchestrations, reste d'une parfaite sobriété qui va de pair avec le timbre magnétique de la voix de Nico. En atteste le superbe et mélancolique "Chelsea Girls", titre majeur qui laisse transparaître l'aura mystérieuse émanant de cette femme hors du commun. La surprise de l'album reste cependant "It Was A Pleasure Thing", cousin du "European Son" velvetien, avec ce souci d'expérimentation qui apporte un charme intemporel indéniable.
Berceau de ritournelles folk immortelles ("The Fairest Of The Seasons", "These Days"), voilà un album qui a gardé son charme intact, à l'aube de sa quarantième année d'existence.
Ce premier opus en solo est dans une veine plus traditionnelle, proche de ce que l'on peut entendre sur le premier Velvet. Mais il est avant tout le fruit de collaborations fructueuses. Reed et Cale ne sont jamais loin, ce sont eux qui assurent les délicates mélodies de guitare et de violon qui parsèment le disque. Le légendaire Bob Dylan est aussi la de partie, le temps d'un morceau ("I'll Keep It With Mine"), interprété magnifiquement par la chanteuse.
La partie instrumentale, riche de multiples orchestrations, reste d'une parfaite sobriété qui va de pair avec le timbre magnétique de la voix de Nico. En atteste le superbe et mélancolique "Chelsea Girls", titre majeur qui laisse transparaître l'aura mystérieuse émanant de cette femme hors du commun. La surprise de l'album reste cependant "It Was A Pleasure Thing", cousin du "European Son" velvetien, avec ce souci d'expérimentation qui apporte un charme intemporel indéniable.
Berceau de ritournelles folk immortelles ("The Fairest Of The Seasons", "These Days"), voilà un album qui a gardé son charme intact, à l'aube de sa quarantième année d'existence.
Excellent ! 18/20
Posté le 10 avril 2006 à 15 h 58 |
Une atmosphère pesante règne sur cet album sombre et triste. Le visage de Nico sur la pochette de ce LP en dit long sur le contenu. "Eunology To Bruce", en est l'extrême image. Rne chanson triste à crever, parée d'un modeste air de guitare, elle est dédiée au comique marginal du même nom (à l'époque), mort d'une overdose. La chanson débute par un 'I've lost a friend...' langoureux et déprimant. Tout un tableau...
Mais je suis particulièrement admiratif en écoutant la reprise de Dylan "I'll Keep It With Mine" (paru sur Biograph en 1985). Un folk électrique, plein d'espoir, accompagné du violon de J.J Cale. Poignant ! "Wrap Your Troubles In Dreams" est la piste que j'ai le plus souvent écouté, malgré son aspect répétitif. Elle renferme une atmosphère particulière, quelques coups de violon bien placés, sur un air de flûte volatile, juste mélancolie. "Fairest Of The Seasons" rappelle sincèrement "I'll Be Your Mirror" et on ne peut que tomber sous le charme de la voix de Nico , parfaitement enchaîné par "These Days" calqué sur l'intro de "Don't Think Twice It's Allright" de Dylan. Sobre et convainquant.
Lorsque l'on a apprécié les premiers albums du Velvet Undergound, on n'en restera pas insensible à cette première prestation de Nico. Sulfureux !
Mais je suis particulièrement admiratif en écoutant la reprise de Dylan "I'll Keep It With Mine" (paru sur Biograph en 1985). Un folk électrique, plein d'espoir, accompagné du violon de J.J Cale. Poignant ! "Wrap Your Troubles In Dreams" est la piste que j'ai le plus souvent écouté, malgré son aspect répétitif. Elle renferme une atmosphère particulière, quelques coups de violon bien placés, sur un air de flûte volatile, juste mélancolie. "Fairest Of The Seasons" rappelle sincèrement "I'll Be Your Mirror" et on ne peut que tomber sous le charme de la voix de Nico , parfaitement enchaîné par "These Days" calqué sur l'intro de "Don't Think Twice It's Allright" de Dylan. Sobre et convainquant.
Lorsque l'on a apprécié les premiers albums du Velvet Undergound, on n'en restera pas insensible à cette première prestation de Nico. Sulfureux !
Pas mal 13/20
Posté le 10 avril 2006 à 15 h 58 |
La petite protégée d'Andy Wharol est vraiment pour moi l'égérie des années 60/70. Pourquoi ? Une gueule fascinante, une voix glaciale et merveilleuse. Chelsea Girl est vraiment une petite perle. Simple, mais il arrive tout de même à séduire. Toutes les chansons sont accompagnées d'instruments classiques ce qui leurs donnent une touche d'émotivité. Cet album c'est vraiment du Nico Icon tout craché.
Parfait 17/20
Posté le 28 mars 2009 à 04 h 02 |
Album magnifique.
La critique principale n'est pas très juste en affirmant que la "patte de Lou Reed" peut s'entendre dans la plupart des chansons; on peut l'entendre dans 4 des 10 chansons de l'album, dont seulement une ait été écrite uniquement par le chanteur de Velvet, soit "Wrap Your Trouble In Dreams". Côté son, il me semble assez difficile d'établir un lien aussi évident avec le premier album de Velvet.
La plupart des chansons qui s'y retrouvent sont d'une douceur remarquable, d'une émotivité profonde, noires, joyeuses. Elles sont la beauté dans l'angoisse, le gris du paisible. Les guitares "folks" additionnées d'instruments à vent et de violons forment un son intime, humain, matinal (en effet, c'est le moment de la journée où il m'est le plus agréable de l'écouter... à essayer!).
Un album unique pour lequel plusieurs personnes ont composé, dont Bob Dylan de qui ont a repris "I'll Keep It With Mine", meilleure même que l'originale. Un seul petit accroc: la longue et tortueuse "It Was A Pleasure Then" que je me fais un plaisir de ne jamais écouter en entier.
La critique principale n'est pas très juste en affirmant que la "patte de Lou Reed" peut s'entendre dans la plupart des chansons; on peut l'entendre dans 4 des 10 chansons de l'album, dont seulement une ait été écrite uniquement par le chanteur de Velvet, soit "Wrap Your Trouble In Dreams". Côté son, il me semble assez difficile d'établir un lien aussi évident avec le premier album de Velvet.
La plupart des chansons qui s'y retrouvent sont d'une douceur remarquable, d'une émotivité profonde, noires, joyeuses. Elles sont la beauté dans l'angoisse, le gris du paisible. Les guitares "folks" additionnées d'instruments à vent et de violons forment un son intime, humain, matinal (en effet, c'est le moment de la journée où il m'est le plus agréable de l'écouter... à essayer!).
Un album unique pour lequel plusieurs personnes ont composé, dont Bob Dylan de qui ont a repris "I'll Keep It With Mine", meilleure même que l'originale. Un seul petit accroc: la longue et tortueuse "It Was A Pleasure Then" que je me fais un plaisir de ne jamais écouter en entier.
Excellent ! 18/20
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