Siouxsie & The Banshees
A Kiss In The Dreamhouse |
Label :
Polydor |
||||
A Kiss In The Dreamhouse se situe dans la lignée d'un Kaleidoscope. Les velléités expérimentales du groupe y sont cependant encore plus importantes. Ce qui en fait un album certes, plus difficile d'accès, mais toujours passionnant. De plus, de l'aveu même des fans, Siouxsie n'a jamais aussi bien chanté que sur cet album.
En témoigne l'ouverture de l'album, "Cascade" où la voix de Siouxsie oscille entre puissance et réserve, nous gratifiant de quelques géniaux hoquements (Oui... les 'hah hah'). S'ensuit "Green Fingers" et sa basse-batterie à la Joy Division et sa flûte entêtante. Le changement de rythme est violent avec le titre qui suit "Obsession" : sorte de chant funèbre post-punk martelé au carillonement des cloches de Noël (!). Les trois premières chansons de l'album nous obligent à congratuler un instant les miracles accomplis par John McGeoch à la guitare et aux claviers. Lui seul savait tisser comme cela des ambiances et des rythmiques aussi originales.
Le reste de l'album est presque aussi bon, toujours dans une optique expérimentale. On peut ainsi citer "Painted Bird" qui commence comme un tube disco anodin mais se poursuit avec les guitares dissonantes du génial John McGeoch (désolé d'insister !). De même "Cocoon" qui ressemble à un jazz étrange et répétitif qu'aurait pu signer PIL.
Ce qui frappe le plus aujourd'hui concernant Siouxsie & The Banshees, c'est l'extraordinaire diversité musicale à laquelle en fin de compte, peu de groupe pouvait s'en orgueillir. Constat d'autant plus fort, qu'ils furent souvent cantonnés en tant que symbole, à la scène gothique...
Or, la richesse musicale de A Kiss In The Dreamhouse font de Siouxsie & The Banshees tout sauf un simple groupe gothique. Hormis expérimental, le seul adjectif qui pourrait les qualifier les plus justement, c'est 'grand'... Oui, Siouxsie & The Banshees était un grand groupe de rock expérimental dans cette décennie pas si maudite que ça, les années 80. Et A Kiss In The Dreamhouse constitue certainement leur apogée artistique.
En témoigne l'ouverture de l'album, "Cascade" où la voix de Siouxsie oscille entre puissance et réserve, nous gratifiant de quelques géniaux hoquements (Oui... les 'hah hah'). S'ensuit "Green Fingers" et sa basse-batterie à la Joy Division et sa flûte entêtante. Le changement de rythme est violent avec le titre qui suit "Obsession" : sorte de chant funèbre post-punk martelé au carillonement des cloches de Noël (!). Les trois premières chansons de l'album nous obligent à congratuler un instant les miracles accomplis par John McGeoch à la guitare et aux claviers. Lui seul savait tisser comme cela des ambiances et des rythmiques aussi originales.
Le reste de l'album est presque aussi bon, toujours dans une optique expérimentale. On peut ainsi citer "Painted Bird" qui commence comme un tube disco anodin mais se poursuit avec les guitares dissonantes du génial John McGeoch (désolé d'insister !). De même "Cocoon" qui ressemble à un jazz étrange et répétitif qu'aurait pu signer PIL.
Ce qui frappe le plus aujourd'hui concernant Siouxsie & The Banshees, c'est l'extraordinaire diversité musicale à laquelle en fin de compte, peu de groupe pouvait s'en orgueillir. Constat d'autant plus fort, qu'ils furent souvent cantonnés en tant que symbole, à la scène gothique...
Or, la richesse musicale de A Kiss In The Dreamhouse font de Siouxsie & The Banshees tout sauf un simple groupe gothique. Hormis expérimental, le seul adjectif qui pourrait les qualifier les plus justement, c'est 'grand'... Oui, Siouxsie & The Banshees était un grand groupe de rock expérimental dans cette décennie pas si maudite que ça, les années 80. Et A Kiss In The Dreamhouse constitue certainement leur apogée artistique.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sirius |
Posté le 27 juillet 2009 à 23 h 52 |
Enfin est arrivée la nouvelle vague de rééditions. La série (1982-86) débute avec A Kiss In A Dreamhouse, successeur de JuJu.
Présentation soignée (digipack, livret), bonus à la clé (enregistrement inédit de "Painted Bird" et "Cascade", version 12" de "Fireworks" et "Slowdive"), pour un album en forme de chef d'œuvre.
Un tourbillon psychédélique digne des plus belles toiles surréalistes.
Par-delà les genres, le quatuor a su réaliser le patchwork d'un univers unique où se mêlent euphorie, angoisse, ivresse, folie et passion... le tout dans un malstrom de sons et d'images d'une grande richesse, défilant et enivrant l'auditeur scrupuleux.
Dans ce cinquième opus la création artistique est utilisée sans parcimonie, avec magesté.
Chaque titre est une occasion de chute sensorielle, dans laquelle les limites du réel ne sont jamais loin. De "Cascade" à "Slowdive", en passant par l'hypnotique "Circle", le rythme soutenu prend en otage celui ou celle qui s'abandonne. Car "A Kiss In A Dreamhouse" appelle au renoncement, et au détachement.
Maison de rêve.
Eblouissant.
Présentation soignée (digipack, livret), bonus à la clé (enregistrement inédit de "Painted Bird" et "Cascade", version 12" de "Fireworks" et "Slowdive"), pour un album en forme de chef d'œuvre.
Un tourbillon psychédélique digne des plus belles toiles surréalistes.
Par-delà les genres, le quatuor a su réaliser le patchwork d'un univers unique où se mêlent euphorie, angoisse, ivresse, folie et passion... le tout dans un malstrom de sons et d'images d'une grande richesse, défilant et enivrant l'auditeur scrupuleux.
Dans ce cinquième opus la création artistique est utilisée sans parcimonie, avec magesté.
Chaque titre est une occasion de chute sensorielle, dans laquelle les limites du réel ne sont jamais loin. De "Cascade" à "Slowdive", en passant par l'hypnotique "Circle", le rythme soutenu prend en otage celui ou celle qui s'abandonne. Car "A Kiss In A Dreamhouse" appelle au renoncement, et au détachement.
Maison de rêve.
Eblouissant.
Intemporel ! ! ! 20/20
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