Monster Magnet
Powertrip |
Label :
A&M |
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Parvenu au disque stoner-psychédélique parfait et indépassable avec Dopes To Infinity, Monster Magnet effectue son plus gros virage artistique et accouche d'un disque gorgé de testostérone au doux nom de Powertrip.
Plutôt que de tabler sur leurs acquis en faisant une pâle copie de leur chef-d'oeuvre, Dave Wyndorf et sa horde préfèrent suivre la voie plus rock'n'roll qu'ils avaient à peine effleurée auparavant. Finis donc les morceaux pesants place à un style plus dépouillé et gorgé d'ingrédients typiques du rock américain. Le son se fait plus propre, énervé et claquant et la pochette, d'un goût ignoble, marque elle aussi le pas: cuir, drapeau américain, flaming et devil horn. Difficile de faire plus référentiel...
Les ambiances embrumées et trippantes ne sont plus du tout d'actualité. Le groupe se fait souvent minimaliste et c'est le feeling de ces excellents musiciens qui installe une atmosphère sentant la bière et le tabac froid des clubs enfumés du sud des Etats-Unis. Une autre manière de composer un disque purement sexe, drogue et rock'n'roll en somme.
Le riff, roi du stoner, est toujours omniprésent et structure complètement les morceaux: "Space Lord", "Bummer", "Atomic Clock" ou "Tractor" (reprise du mini-album Tab...25) dégagent une électricité et une lourdeur énormes. Mais a vouloir épurer au maximum son style, le groupe devient un peu rébarbatif sur ce genre de morceaux. Il aurait fallut les raccourcir un peu et en mettre quelques uns de côté.
Quelques ambiances vénéneuses sont tout de même installées sur certains morceaux. On est loin des atmosphères hallucinées des premiers albums, mais le but est ici différent. Monster Magnet installe plutôt des toiles maléfiques gorgées de vaudou. Face à "Baby Gotterdammerung", "19 Witches" ou "Goliath And The Vampires" n'importe quel cul bénit fuira en brandissant bien haut son crucifix.
Le groupe s'essaye également à un style plus léger. "See You In Hell", toute simple et très énergique, balance un rythme entrainant, tandis que "Your Lies Become You", la ballade finale, voit Dave Wyndorf s'essayer à la mélopée romantique. Des essais que le groupe parvient magnifiquement à transformer.
Une remise en question réussie pour Monster Magnet. Il est très respectable pour un groupe de s'essayer à un autre style en repartant de ses racines plutôt que de commencer à tourner en rond. Dave Wyndorf s'en sort très bien malgré quelques morceaux en demi-teinte.
Plutôt que de tabler sur leurs acquis en faisant une pâle copie de leur chef-d'oeuvre, Dave Wyndorf et sa horde préfèrent suivre la voie plus rock'n'roll qu'ils avaient à peine effleurée auparavant. Finis donc les morceaux pesants place à un style plus dépouillé et gorgé d'ingrédients typiques du rock américain. Le son se fait plus propre, énervé et claquant et la pochette, d'un goût ignoble, marque elle aussi le pas: cuir, drapeau américain, flaming et devil horn. Difficile de faire plus référentiel...
Les ambiances embrumées et trippantes ne sont plus du tout d'actualité. Le groupe se fait souvent minimaliste et c'est le feeling de ces excellents musiciens qui installe une atmosphère sentant la bière et le tabac froid des clubs enfumés du sud des Etats-Unis. Une autre manière de composer un disque purement sexe, drogue et rock'n'roll en somme.
Le riff, roi du stoner, est toujours omniprésent et structure complètement les morceaux: "Space Lord", "Bummer", "Atomic Clock" ou "Tractor" (reprise du mini-album Tab...25) dégagent une électricité et une lourdeur énormes. Mais a vouloir épurer au maximum son style, le groupe devient un peu rébarbatif sur ce genre de morceaux. Il aurait fallut les raccourcir un peu et en mettre quelques uns de côté.
Quelques ambiances vénéneuses sont tout de même installées sur certains morceaux. On est loin des atmosphères hallucinées des premiers albums, mais le but est ici différent. Monster Magnet installe plutôt des toiles maléfiques gorgées de vaudou. Face à "Baby Gotterdammerung", "19 Witches" ou "Goliath And The Vampires" n'importe quel cul bénit fuira en brandissant bien haut son crucifix.
Le groupe s'essaye également à un style plus léger. "See You In Hell", toute simple et très énergique, balance un rythme entrainant, tandis que "Your Lies Become You", la ballade finale, voit Dave Wyndorf s'essayer à la mélopée romantique. Des essais que le groupe parvient magnifiquement à transformer.
Une remise en question réussie pour Monster Magnet. Il est très respectable pour un groupe de s'essayer à un autre style en repartant de ses racines plutôt que de commencer à tourner en rond. Dave Wyndorf s'en sort très bien malgré quelques morceaux en demi-teinte.
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
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