Fu Manchu
We Must Obey |
Label :
Century Media |
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Qu'attendre d'un nouvel album de Fu Manchu? Leurs albums sont toujours plaisants à écouter mais leur style reste assez simpliste. En général, la lassitude vient assez vite et l'on a vite fait de ranger chaque nouvelle galette au côté des autres.
Le groupe avait su relancer un peu la mécanique avec le rafraichissant California Crossing en injectant des éléments nouveaux : un peu de mélodie, des lignes de chant moins monotones, des effets de guitares plus variés... Depuis, chaque album réserve quelques surprises assez plaisantes et We Must Obey ne déroge pas à la règle.
Face aux coups de boutoirs assénés par les pachydermiques morceaux stoners habituels ("Let Me Out", "Hung Out To Dry" ou la très rock'n'roll "Shake It Loose"), quelques titres sortent du lot. L'album est tout d'abord amorcé de façon très efficace : "We Must Obey" déboule avec un rythme et un chant punk très énergiques. On se prend au jeu et on tape du pied immédiatement. "Knew It All Along" emboîte le pas en balançant un riff simple asséné sur une rythmique saccadée. L'influence des derniers albums de Queens Of The Stone Age est ici incontestable; ce titre est complètement irrésistible. L'absence de Brant Bjork derrière les fûts au profit de Scott Reeder se fait d'ailleurs complètement oublier tant la batterie est juste et percutante. "Moving In Stereo", reprise de The Cars, grâce à un riff plus mélodique qu'à l'habitude, est elle aussi bien agréable à écouter. Le groupe, comme souvent, propose un des meilleurs morceaux du disque en dernier : "Sensei Vs. Sensei" qui, par l'utilisation d'une guitare surf entre ses riffs lourdauds et martiaux, donne un résultat assez glauque et désabusé, fait plutôt rare chez Fu Manchu.
La production se démarque des deux dernières galettes du groupe. Ils retrouvent ici le son énorme de King Of The Road : des guitares fuzzées à l'extrême et une basse tonitruante en diable. Le mix est également beaucoup plus aéré et on n'a plus l'impression d'entendre les instruments jouer au fond de la cave. Ici ça charcle dur et on se croirait au milieu de leur salle de répet.
Fu Manchu ne casse pas des briques mais We Must Obey reste tout de même vraiment intéressant. Il finira sur l'étagère avec les autres albums du groupe et sera toujours agréable à écouter de temps en temps.
Le groupe avait su relancer un peu la mécanique avec le rafraichissant California Crossing en injectant des éléments nouveaux : un peu de mélodie, des lignes de chant moins monotones, des effets de guitares plus variés... Depuis, chaque album réserve quelques surprises assez plaisantes et We Must Obey ne déroge pas à la règle.
Face aux coups de boutoirs assénés par les pachydermiques morceaux stoners habituels ("Let Me Out", "Hung Out To Dry" ou la très rock'n'roll "Shake It Loose"), quelques titres sortent du lot. L'album est tout d'abord amorcé de façon très efficace : "We Must Obey" déboule avec un rythme et un chant punk très énergiques. On se prend au jeu et on tape du pied immédiatement. "Knew It All Along" emboîte le pas en balançant un riff simple asséné sur une rythmique saccadée. L'influence des derniers albums de Queens Of The Stone Age est ici incontestable; ce titre est complètement irrésistible. L'absence de Brant Bjork derrière les fûts au profit de Scott Reeder se fait d'ailleurs complètement oublier tant la batterie est juste et percutante. "Moving In Stereo", reprise de The Cars, grâce à un riff plus mélodique qu'à l'habitude, est elle aussi bien agréable à écouter. Le groupe, comme souvent, propose un des meilleurs morceaux du disque en dernier : "Sensei Vs. Sensei" qui, par l'utilisation d'une guitare surf entre ses riffs lourdauds et martiaux, donne un résultat assez glauque et désabusé, fait plutôt rare chez Fu Manchu.
La production se démarque des deux dernières galettes du groupe. Ils retrouvent ici le son énorme de King Of The Road : des guitares fuzzées à l'extrême et une basse tonitruante en diable. Le mix est également beaucoup plus aéré et on n'a plus l'impression d'entendre les instruments jouer au fond de la cave. Ici ça charcle dur et on se croirait au milieu de leur salle de répet.
Fu Manchu ne casse pas des briques mais We Must Obey reste tout de même vraiment intéressant. Il finira sur l'étagère avec les autres albums du groupe et sera toujours agréable à écouter de temps en temps.
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
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