The Church
Sometime Anywhere |
Label :
Arista |
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Sometime Anywhere est sans doute l'album le plus diversifié de The Church. Il est à l'image de sa pochette : un vaste fourre-tout hétéroclite bigarré et plus ou moins psychédélique.
Le groupe, après le départ du guitariste de toujours Peter Koppes (il reviendra plus tard), se réduit au seul duo Steve Kilbey (chant, basse, guitares, claviers) et Marty Willson-Piper (guitares), as de la Rickenbacker et de la 12 cordes.
Ils sont toutefois accompagnés par le batteur Tim Powles (il jouera sur le premier album solo de Grant Mc Lennan des Go-Betweens), remplaçant Jay Dee Daugherty (ex-membre du Patti Smith Band), ainsi que de la violoniste Linda Neil.
"Day Of The Dead" nous rassure d'emblée sur les qualités créatives du groupe. La voix de Kilbey est toujours aussi profonde et chaleureuse. C'est bien entendu une référence à El Dia De Los Muertos, fête mexicaine bariolée qui est l'occasion d'entrer en communion avec les morts. Le morceau est dans la droite lignée du précédent album, le sombre et très personnel Priest=Aura.
"Lost My Touch" montre une facette inattendue du groupe : le morceau est très électronique, presque dance, avec des chœurs féminins incongrus. Pas du tout à mon goût tout ça.
"Loveblind", très beau, revient dans des territoires plus familiers, avec des accords cristallins de guitare acoustique, une belle mélodie et un superbe solo de guitare classique hispanique.
"My Little Problem" est une ballade cristalline un peu moins passionnante mais qui n'en reste pas moins de haute tenue.
"The Maven" est un morceau plus tendu, un peu plus sombre, où les guitares de Willson-Piper sont, comme souvent, particulièrement jouissives, et accompagnées d'un orgue.
"Angelica" est assez dansant, avec une rythmique électronique. Sans grand intérêt pour moi.
"Lullaby" est, comme son titre peut le laisser entendre, une charmante ballade onirique.
"Eastern" porte également bien son nom, avec des percussions et un violon des Mille et Une Nuits, et une guitare évoquant quelque instrument oriental.
Le single "Two Places At Once", servi par de beaux arpèges de guitare acoustique et un violon un peu western, monte en puissance subitement au moment du refrain.
"Business Woman" est un titre superbe, avec des guitares tourbillonnantes, un rythme effréné, une mélodie irrésistible.
"Authority" est du The Church pur jus, même si l'une des guitares évoque un peu New Order.
"Fly Home" est plus inattendu et tout aussi intéressant. La basse est particulièrement délectable, accompagnée en parallèle par un synthé fantomatique.
"The Dead Man's Dream" est un morceau plus lent et quelque peu lancinant, avec un solo de guitare fuzz, effet très peu (voire jamais) utilisé par le groupe.
Sometime Anywhere n'est pas un album majeur au sein de la très riche discographie de The Church, mais n'en est pas moins bougrement jouissif, malgré quelques fautes de goût. Il marque la fin d'une époque : après ça, le groupe aura du mal à retrouver son éclat (à l'exception des deux derniers albums, en 2006 et 2007), malgré le retour de Peter Koppes.
L'album, dans sa version remasterisée de 2005, est accompagné d'un second CD avec six morceaux inédits et deux versions différentes de "Two Places At Once".
Le groupe, après le départ du guitariste de toujours Peter Koppes (il reviendra plus tard), se réduit au seul duo Steve Kilbey (chant, basse, guitares, claviers) et Marty Willson-Piper (guitares), as de la Rickenbacker et de la 12 cordes.
Ils sont toutefois accompagnés par le batteur Tim Powles (il jouera sur le premier album solo de Grant Mc Lennan des Go-Betweens), remplaçant Jay Dee Daugherty (ex-membre du Patti Smith Band), ainsi que de la violoniste Linda Neil.
"Day Of The Dead" nous rassure d'emblée sur les qualités créatives du groupe. La voix de Kilbey est toujours aussi profonde et chaleureuse. C'est bien entendu une référence à El Dia De Los Muertos, fête mexicaine bariolée qui est l'occasion d'entrer en communion avec les morts. Le morceau est dans la droite lignée du précédent album, le sombre et très personnel Priest=Aura.
"Lost My Touch" montre une facette inattendue du groupe : le morceau est très électronique, presque dance, avec des chœurs féminins incongrus. Pas du tout à mon goût tout ça.
"Loveblind", très beau, revient dans des territoires plus familiers, avec des accords cristallins de guitare acoustique, une belle mélodie et un superbe solo de guitare classique hispanique.
"My Little Problem" est une ballade cristalline un peu moins passionnante mais qui n'en reste pas moins de haute tenue.
"The Maven" est un morceau plus tendu, un peu plus sombre, où les guitares de Willson-Piper sont, comme souvent, particulièrement jouissives, et accompagnées d'un orgue.
"Angelica" est assez dansant, avec une rythmique électronique. Sans grand intérêt pour moi.
"Lullaby" est, comme son titre peut le laisser entendre, une charmante ballade onirique.
"Eastern" porte également bien son nom, avec des percussions et un violon des Mille et Une Nuits, et une guitare évoquant quelque instrument oriental.
Le single "Two Places At Once", servi par de beaux arpèges de guitare acoustique et un violon un peu western, monte en puissance subitement au moment du refrain.
"Business Woman" est un titre superbe, avec des guitares tourbillonnantes, un rythme effréné, une mélodie irrésistible.
"Authority" est du The Church pur jus, même si l'une des guitares évoque un peu New Order.
"Fly Home" est plus inattendu et tout aussi intéressant. La basse est particulièrement délectable, accompagnée en parallèle par un synthé fantomatique.
"The Dead Man's Dream" est un morceau plus lent et quelque peu lancinant, avec un solo de guitare fuzz, effet très peu (voire jamais) utilisé par le groupe.
Sometime Anywhere n'est pas un album majeur au sein de la très riche discographie de The Church, mais n'en est pas moins bougrement jouissif, malgré quelques fautes de goût. Il marque la fin d'une époque : après ça, le groupe aura du mal à retrouver son éclat (à l'exception des deux derniers albums, en 2006 et 2007), malgré le retour de Peter Koppes.
L'album, dans sa version remasterisée de 2005, est accompagné d'un second CD avec six morceaux inédits et deux versions différentes de "Two Places At Once".
Très bon 16/20 | par Gaylord |
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