Tindersticks
The Hungry Saw |
Label :
Beggars Banquet |
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Je découvre avec cet album Tindersticks, il m'est donc impossible de fournir une comparaison détaillée de The Hungry Saw vis-à-vis des autres albums... Il semblerait cependant, après une étude approfondie, qu'il ne dépareille pas dans leur discographie.
A priori cette musique, que certains qualifient de "chamber pop" (en hommage à la musique de chambre, sorte de musique classique intimiste) n'avait pas grand chose pour me plaire: une ambiance gothique/romantique; une instrumentation inspirée, donc, de la musique de chambre, de l'univers des bandes originales et de la longue tradition de la pop anglaise: hors de mon domaine de prédilection musical.
Seulement, cette musique m'a touché. Par ses arrangements minimalistes, son ambiance doucement calfeutrée et par la voix quasi monogamme de Stuart Staples (qui me fait furieusement penser à celle du chanteur de Minor Majority, mais sans doute inverse-je les choses). Cette musique est un havre de paix intemporel: on ne peut clairement la placer dans un contexte temporel précis. Sans être rétrograde, elle ne fait pas l'éloge de la modernité mais reste dans le domaine de l'iréel.
De la douce "Intro' à la fin de l'album, on est happé dans cet univers étrangement hors du monde. On alterne mélancolie ("Yesterday Tomorrows" reggae pour dépressifs; "The Other Side Of The World" morceau tire-larme par excellence, le country "Mother Dear") et reprises d'espoir (l'éponyme "The Hungry Saw"; "All The Love" apaisé).
Un album serein, propice à la rêverie. A l'imagerie aussi belle que se font les arrangements, à l'ambiance aussi douce que les trémolos de Stuart Apples. Si il ne scie pas le c.. à première vue, comme le montre la pochette, à la longue il scie le coeur.
A priori cette musique, que certains qualifient de "chamber pop" (en hommage à la musique de chambre, sorte de musique classique intimiste) n'avait pas grand chose pour me plaire: une ambiance gothique/romantique; une instrumentation inspirée, donc, de la musique de chambre, de l'univers des bandes originales et de la longue tradition de la pop anglaise: hors de mon domaine de prédilection musical.
Seulement, cette musique m'a touché. Par ses arrangements minimalistes, son ambiance doucement calfeutrée et par la voix quasi monogamme de Stuart Staples (qui me fait furieusement penser à celle du chanteur de Minor Majority, mais sans doute inverse-je les choses). Cette musique est un havre de paix intemporel: on ne peut clairement la placer dans un contexte temporel précis. Sans être rétrograde, elle ne fait pas l'éloge de la modernité mais reste dans le domaine de l'iréel.
De la douce "Intro' à la fin de l'album, on est happé dans cet univers étrangement hors du monde. On alterne mélancolie ("Yesterday Tomorrows" reggae pour dépressifs; "The Other Side Of The World" morceau tire-larme par excellence, le country "Mother Dear") et reprises d'espoir (l'éponyme "The Hungry Saw"; "All The Love" apaisé).
Un album serein, propice à la rêverie. A l'imagerie aussi belle que se font les arrangements, à l'ambiance aussi douce que les trémolos de Stuart Apples. Si il ne scie pas le c.. à première vue, comme le montre la pochette, à la longue il scie le coeur.
Très bon 16/20 | par Drazorback |
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