Agathocles
Theatric Symbolisation Of Life |
Label :
Cyber Music |
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J'aime vraiment me replonger dans la musique extrême des années 90. Tout y était à faire, tout était à inventer et chaque mois voyait naître de nouveaux groupes talentueux et originaux. Certes, la production ne rendait que trop rarement justice aux chefs d'œuvre ("Symphonies Of Sickness" par exemple) mais le réseau underground des fanzines permettait déjà aux groupes les plus obscurs d'asseoir un début de renommée solide.
Il faut imaginer les réactions lorsqu'en 1992, Agathocles se pointe avec son premier album sous le bras, au nom ronflant de Theatric Symbolisation Of Life et bibliquement illustré. Il n'aurait alors pas fallu penser que l'on avait entre les pattes un groupe d'intellectuels pratiquant une musique raffinée, parce que sinon c'était l'infarctus assuré ! Car il s'agit d'un assemblage de démos, splits et lives du groupe enregistrés entre 87 et 90 et que le moins que l'on puisse dire, c'est que ça blaste très sévèrement.
Principalement ancré dans un brutal death basique (les growls sont typiques du genre, de même que nombre de riffs metals ou encore la longueur des titres), Agathocles tend néanmoins vers un grindcore sauvage influencé par la scène anglaise, ceci étant particulièrement évident lors des accélérations, encore brouillonnes (en gros, essayons de jouer le plus vite possible, nous verrons bien où cela nous mène) mais hyper brutales.
Bien sûr, cette production sonne encore très amateur, la boucherie vient juste d'ouvrir et l'on trouve encore des bouts d'os dans son steak, mais ils font en revanche une excellente sanguette ! Et si l'on ne peut décemment pas dire que cet album est un incontournable du genre, il fait en revanche partie des pistes à étudier pour peu que l'on s'intéresse à la genèse du mouvement. Et comment ne pas respecter vingt ans de dévotion à cet enfant bâtard qu'est le grind ?
Il faut imaginer les réactions lorsqu'en 1992, Agathocles se pointe avec son premier album sous le bras, au nom ronflant de Theatric Symbolisation Of Life et bibliquement illustré. Il n'aurait alors pas fallu penser que l'on avait entre les pattes un groupe d'intellectuels pratiquant une musique raffinée, parce que sinon c'était l'infarctus assuré ! Car il s'agit d'un assemblage de démos, splits et lives du groupe enregistrés entre 87 et 90 et que le moins que l'on puisse dire, c'est que ça blaste très sévèrement.
Principalement ancré dans un brutal death basique (les growls sont typiques du genre, de même que nombre de riffs metals ou encore la longueur des titres), Agathocles tend néanmoins vers un grindcore sauvage influencé par la scène anglaise, ceci étant particulièrement évident lors des accélérations, encore brouillonnes (en gros, essayons de jouer le plus vite possible, nous verrons bien où cela nous mène) mais hyper brutales.
Bien sûr, cette production sonne encore très amateur, la boucherie vient juste d'ouvrir et l'on trouve encore des bouts d'os dans son steak, mais ils font en revanche une excellente sanguette ! Et si l'on ne peut décemment pas dire que cet album est un incontournable du genre, il fait en revanche partie des pistes à étudier pour peu que l'on s'intéresse à la genèse du mouvement. Et comment ne pas respecter vingt ans de dévotion à cet enfant bâtard qu'est le grind ?
Correct 12/20 | par Arno Vice |
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