69
Adult |
Label :
Lowmen |
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Réentendre la voix d'Armand procure à chaque fois une sorte de nostalgie, même si lui ne vit pas de le passé, bien au contraire. & c'est tant mieux. Quel serait l'intérêt franchement, de tenter une copie conforme de son mythique groupe des 90's ?
Après un Novo Rock sorti il y a déjà 3 ans, 69 revient, avec un Adult minimal, envoûtant & addictif. Le duo qu'il forme avec Virginie Peltavl étale son spleen synthétique, les boîtes à rythmes invoquent les fantômes passés & présents, le proto-punk & la new wave en tête. N'allez pas croire qu'ils cèdent aux appels du revival poli, les dix titres de cet album vous accompagneront partout, vous ne pourrez plus vous en passez. Presque dark par moment, le travail sur le son pour qu'il paraisse simple est fascinant, on imagine les claviers analogies se superposer aux guitares, mélangeant pédales, potards & amplis pour une orgie sonore parfois toute en retenue, nous perdant dans une sorte de fête foraine emplie de freaks flippants ( la suite "The Con" & "March Of The Ennemies") la folie guette, le disque se déroulerait presque comme un road movie détraqué, inventif et dans lequel le héros meurt à la fin.
Si en plus vous tenez devant vous le visage de l'enfant qui orne la cover de l'album, que vous le regardez dans les yeux durant toute sa durée, vous n'en reviendrez sans doute pas. Mais tentez l'expérience. Ne serait ce que le temps d'un titre. Frissons garantis.
Après un Novo Rock sorti il y a déjà 3 ans, 69 revient, avec un Adult minimal, envoûtant & addictif. Le duo qu'il forme avec Virginie Peltavl étale son spleen synthétique, les boîtes à rythmes invoquent les fantômes passés & présents, le proto-punk & la new wave en tête. N'allez pas croire qu'ils cèdent aux appels du revival poli, les dix titres de cet album vous accompagneront partout, vous ne pourrez plus vous en passez. Presque dark par moment, le travail sur le son pour qu'il paraisse simple est fascinant, on imagine les claviers analogies se superposer aux guitares, mélangeant pédales, potards & amplis pour une orgie sonore parfois toute en retenue, nous perdant dans une sorte de fête foraine emplie de freaks flippants ( la suite "The Con" & "March Of The Ennemies") la folie guette, le disque se déroulerait presque comme un road movie détraqué, inventif et dans lequel le héros meurt à la fin.
Si en plus vous tenez devant vous le visage de l'enfant qui orne la cover de l'album, que vous le regardez dans les yeux durant toute sa durée, vous n'en reviendrez sans doute pas. Mais tentez l'expérience. Ne serait ce que le temps d'un titre. Frissons garantis.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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