Fiery Furnaces
Paris [Nouveau Casino] - vendredi 19 mai 2006 |
Bon pour commencer ça commence mal ! Mon pote me plante une heure avant, moral dans les chaussettes pas forcément envie de me taper en solitaire une salle que je devine a forte propension hypo-connards/chapeaux de gitans-regards de traviole.
Je décide quand même de me faire violence, poussé par cette peur de rater quelque chose (surtout qu'en première partie des Franz à la cigale, j'avoue être totalement passé à coté de ma rencontre avec eux, bien que les connaissant ).
Bref j'arrive le premier groupe commence: Koacha, des français de Montpellier mais ça je ne le découvre qu'après. Batterie répétitive au point de se demander pourquoi ils payent un batteur, post-punk générique à vocation énergique mais au final chiant uniquement. En gros, gentils genre un peu cons, top costards mais pas costaud du tout, d'ou le jeu de mot : Koacha = Koachier.
Ensuite vient l'invité mystère de cette soirée : Polytechnic. Encensés par le seul descendant crédible de feu John Peel, Steve Lamacq. Ces gars pas forcément tout jeunes viennent de Manchester, mais sont dieu soit loué plus influencés par les grands espaces américains (Neil Young ou Pavement voire BSS pour le coté fourre-tout) que par l'affreuse northern soul (toute l'ignoble ribambelle de groupes anglais apparus récemment).
Bref c'est trippant, ça transporte l'auditeur, ça fait même pogoter les burrachos casse-burnes du devant (la musique ne s'y prête pas mais c'est pas grave). Super découverte donc, ça s'habille comme des merdes mais ça fait de la musique pour ce qu'elle est et non ce qu'elle représente (le fond/la forme, vaste débat -merci taki !-).
Là, au deuxième entracte je fais la connaissance (uniquement de visu) d'un joli spécimen qu'on peut croiser de temps en temps en concert (c'est un peu comme le caribou, faut être à l'affût les sens bien en éveil, et une fois qu'on l'a repéré se laisser bercer par l'indigence et la stupidité du propos qui n'a souvent d'égal que l'aplomb évident dans la tenue du discours).
Bref cet âne bâté raconte exactement l'inverse de ce que je viens de dire dans cette chronique, très logiquement ça m'énerve. Qui plus est il semble légèrement mythomane, et parle fort : l'horreur. Et dire que ce sont ces types qui choisissent quel groupe a droit d'antenne sur une radio nationale (son métier visiblement).
Pour oublier les cons rien de tel que les fameux Fiery Furnaces, et un set qui va s'avérer très 'progressif' à ma grande surprise (pourtant dieu si c'est un style musical que j'abhorre tout particulièrement).
Les lumières s'éteignent, bien entendu les 'djeun's' se ruent devant. Il s'agit la de la tête d'affiche, il doit y avoir des photos à prendre.
J'ai réalisé juste avant de me lancer dans cette rédac', que cette soirée était en partenariat avec le mouv', ce qui explique pas mal de chose.
Le set des FF commence donc sur les chapeaux de roue, je concède qu'il vaut mieux avoir écouté le Blueberry Boat 50 fois pour être totalement réceptif à ce déluge sonore assez speed offert à nos esgourdes.
Mais une fois les points de repères en place, ça devient littéralement jouissif de faire le parallèle mentale entre ce qu'on entend là et ce qu'on a entendu chez soi.
Le groupe est totalement affûté, le frère Friedberger ce révèle être un très bon guitariste. Et je ne le découvre qu'aujourd'hui ce bassiste hallucinant n'est autre Jason Lowenstein le comparse de Lou B dans Sebadoh (il a maigri le bougre).
Le batteur, est juste hallucinant (d'autant plus que c'est lui qui doit assurer les incessants changements de cadences, d'où la teinte très prog du tout).
J'ai eu l'impression un instant, qu'ils avaient demandé à Raël de leur fournir un clone de Danny Carey le batteur de Tool.
La soeur elle aussi assure grave, et doit être sous Juvamine pour se souvenir de toutes ses paroles et les sortir a cette cadence.
Bon chez les mioches du mouv' la sauce prend moins bien, on est passé du 'Laissez passer faut absolument que je sois devant même si je connais pas vraiment' à 'Mais j'aime pas, ça fait pas tchik-tchik avec le charley'.
Tout est bien qui fini plus ou moins bien pour moi, le concert étant malheureusement une fois de plus interrompu par cette absurde loi sur les nuisances sonores, qui ampute tous les concerts parisien de leur 'magic half-hour' (généralement un groupe ça devient magique après 23h, ben maintenant faut fermer boutique à cette heure).
J'ai quand même un large sourire aux lèvres, bien content d'avoir bougé mon cul, raté ça je m'en serai voulu.
Putain je serai bien rentré avec la mini Karen-O assise devant quand même...
Je décide quand même de me faire violence, poussé par cette peur de rater quelque chose (surtout qu'en première partie des Franz à la cigale, j'avoue être totalement passé à coté de ma rencontre avec eux, bien que les connaissant ).
Bref j'arrive le premier groupe commence: Koacha, des français de Montpellier mais ça je ne le découvre qu'après. Batterie répétitive au point de se demander pourquoi ils payent un batteur, post-punk générique à vocation énergique mais au final chiant uniquement. En gros, gentils genre un peu cons, top costards mais pas costaud du tout, d'ou le jeu de mot : Koacha = Koachier.
Ensuite vient l'invité mystère de cette soirée : Polytechnic. Encensés par le seul descendant crédible de feu John Peel, Steve Lamacq. Ces gars pas forcément tout jeunes viennent de Manchester, mais sont dieu soit loué plus influencés par les grands espaces américains (Neil Young ou Pavement voire BSS pour le coté fourre-tout) que par l'affreuse northern soul (toute l'ignoble ribambelle de groupes anglais apparus récemment).
Bref c'est trippant, ça transporte l'auditeur, ça fait même pogoter les burrachos casse-burnes du devant (la musique ne s'y prête pas mais c'est pas grave). Super découverte donc, ça s'habille comme des merdes mais ça fait de la musique pour ce qu'elle est et non ce qu'elle représente (le fond/la forme, vaste débat -merci taki !-).
Là, au deuxième entracte je fais la connaissance (uniquement de visu) d'un joli spécimen qu'on peut croiser de temps en temps en concert (c'est un peu comme le caribou, faut être à l'affût les sens bien en éveil, et une fois qu'on l'a repéré se laisser bercer par l'indigence et la stupidité du propos qui n'a souvent d'égal que l'aplomb évident dans la tenue du discours).
Bref cet âne bâté raconte exactement l'inverse de ce que je viens de dire dans cette chronique, très logiquement ça m'énerve. Qui plus est il semble légèrement mythomane, et parle fort : l'horreur. Et dire que ce sont ces types qui choisissent quel groupe a droit d'antenne sur une radio nationale (son métier visiblement).
Pour oublier les cons rien de tel que les fameux Fiery Furnaces, et un set qui va s'avérer très 'progressif' à ma grande surprise (pourtant dieu si c'est un style musical que j'abhorre tout particulièrement).
Les lumières s'éteignent, bien entendu les 'djeun's' se ruent devant. Il s'agit la de la tête d'affiche, il doit y avoir des photos à prendre.
J'ai réalisé juste avant de me lancer dans cette rédac', que cette soirée était en partenariat avec le mouv', ce qui explique pas mal de chose.
Le set des FF commence donc sur les chapeaux de roue, je concède qu'il vaut mieux avoir écouté le Blueberry Boat 50 fois pour être totalement réceptif à ce déluge sonore assez speed offert à nos esgourdes.
Mais une fois les points de repères en place, ça devient littéralement jouissif de faire le parallèle mentale entre ce qu'on entend là et ce qu'on a entendu chez soi.
Le groupe est totalement affûté, le frère Friedberger ce révèle être un très bon guitariste. Et je ne le découvre qu'aujourd'hui ce bassiste hallucinant n'est autre Jason Lowenstein le comparse de Lou B dans Sebadoh (il a maigri le bougre).
Le batteur, est juste hallucinant (d'autant plus que c'est lui qui doit assurer les incessants changements de cadences, d'où la teinte très prog du tout).
J'ai eu l'impression un instant, qu'ils avaient demandé à Raël de leur fournir un clone de Danny Carey le batteur de Tool.
La soeur elle aussi assure grave, et doit être sous Juvamine pour se souvenir de toutes ses paroles et les sortir a cette cadence.
Bon chez les mioches du mouv' la sauce prend moins bien, on est passé du 'Laissez passer faut absolument que je sois devant même si je connais pas vraiment' à 'Mais j'aime pas, ça fait pas tchik-tchik avec le charley'.
Tout est bien qui fini plus ou moins bien pour moi, le concert étant malheureusement une fois de plus interrompu par cette absurde loi sur les nuisances sonores, qui ampute tous les concerts parisien de leur 'magic half-hour' (généralement un groupe ça devient magique après 23h, ben maintenant faut fermer boutique à cette heure).
J'ai quand même un large sourire aux lèvres, bien content d'avoir bougé mon cul, raté ça je m'en serai voulu.
Putain je serai bien rentré avec la mini Karen-O assise devant quand même...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Alec_eiffel |
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