Johnny Cash
Greatest! |
Label :
Sun |
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Tout le monde me prenait pour un fou. X-Silence avait menacé de supprimer mon compte. Mais je n'avais plus le choix : chaque semaine, le fantôme de Johnny Cash me rendait visite pour que l'on revisite ensemble son impressionnante discographie.
Dylanesque : Johnny ! Comment ça va depuis la dernière fois ?
JC : Bof. Hier, c'était soirée poker et j'ai perdu face à Lemmy. La honte.
Dylanesque : Ah ouais, dur.
JC : Mais on est pas là pour parler tricots. Aujourd'hui, je t'ai ramené mon quatrième album. Contrairement à ce que son titre indique, ce n'est pas un best-of. Mais comme son titre l'indique, il contient les tubes du meilleur.
Dylanesque : Vous ?
JC : Moi.
Dylanesque : Alors par contre, y a un truc que je comprend pas. La dernière fois, on a parlé de votre 3ème disque qui marquait votre première collaboration avec Columbia. Et pourtant, Greatest! est sorti chez le label Sun. C'est quoi ce bordel ?
JC : Entre 55 et 58, j'ai pas chômé. Avec Luther et Marshall, on a enregistré tellement de titres que Sam Phillips a continué de les publier jusqu'en 64. Ce qui explique pourquoi il y a une période où se chevauche mes disques Columbia et Sun. Tu piges ?
Dylanesque : C'est dingue de repenser à la productivité de l'époque comparé à aujourd'hui.
JC : Ah ça, c'est pas Thom Yorke qui sera aussi productif.
Dylanesque : Bon, faut aussi avouer que, durant les sessions Sun, vous enregistrez un paquet de reprises.
JC : Et pas n'importe lesquelles. Le meilleur, on te dit ! "I Forgot to Remember To Forget", c'est la plus grande ballade de l'univers, popularisé par Elvis. Pas la peine de préciser que ma version est supérieure.
Dylanesque : Celle des Beatles est sympa aussi.
JC : Te fous pas de ma gueule. Tu remarqueras aussi que je suis pas ingrat puisque je rend hommage au parrain de la country, ce bon vieux Hank Williams dont je reprends trois classiques ("You Win Again", "Hey Good Lookin" et "I Could Never Be Ashamed of You"). Sans oublier les copains Gene Autry ("Goodbye Little Darlin' Goodbye") et Roy Orbison ("You Tell Me"), ce pauvre Roy que j'ai quand même réussi à dépouiller au poker.
Dylanesque : Et puis il y a ce tube dont vous êtes à l'origine, l'imparable "Get Rythm" où la formule rythmique que vous formez avec vos deux compères est à son summum d'efficacité.
JC : Voilà. Si tu c'est pas c'est quoi le rock'n'roll, écoutes ça. Et la jam qu'on se paye sur "Luther Played the Boogie".
Dylanesque : Le problème avec les albums Sun, c'est qu'on est plus sur de la compilation un peu foutraque, avec des reprises, des tubes, du remplissage.
JC : Du remplissage ?
Dylanesque : "Thanks a Lot", "Kathy Too". Des morceaux sympathiques mais que l'Histoire a oublié.
JC : Tu es justement là pour que l'Histoire ne les oublie pas. Au boulot !
Dylanesque : Johnny ! Comment ça va depuis la dernière fois ?
JC : Bof. Hier, c'était soirée poker et j'ai perdu face à Lemmy. La honte.
Dylanesque : Ah ouais, dur.
JC : Mais on est pas là pour parler tricots. Aujourd'hui, je t'ai ramené mon quatrième album. Contrairement à ce que son titre indique, ce n'est pas un best-of. Mais comme son titre l'indique, il contient les tubes du meilleur.
Dylanesque : Vous ?
JC : Moi.
Dylanesque : Alors par contre, y a un truc que je comprend pas. La dernière fois, on a parlé de votre 3ème disque qui marquait votre première collaboration avec Columbia. Et pourtant, Greatest! est sorti chez le label Sun. C'est quoi ce bordel ?
JC : Entre 55 et 58, j'ai pas chômé. Avec Luther et Marshall, on a enregistré tellement de titres que Sam Phillips a continué de les publier jusqu'en 64. Ce qui explique pourquoi il y a une période où se chevauche mes disques Columbia et Sun. Tu piges ?
Dylanesque : C'est dingue de repenser à la productivité de l'époque comparé à aujourd'hui.
JC : Ah ça, c'est pas Thom Yorke qui sera aussi productif.
Dylanesque : Bon, faut aussi avouer que, durant les sessions Sun, vous enregistrez un paquet de reprises.
JC : Et pas n'importe lesquelles. Le meilleur, on te dit ! "I Forgot to Remember To Forget", c'est la plus grande ballade de l'univers, popularisé par Elvis. Pas la peine de préciser que ma version est supérieure.
Dylanesque : Celle des Beatles est sympa aussi.
JC : Te fous pas de ma gueule. Tu remarqueras aussi que je suis pas ingrat puisque je rend hommage au parrain de la country, ce bon vieux Hank Williams dont je reprends trois classiques ("You Win Again", "Hey Good Lookin" et "I Could Never Be Ashamed of You"). Sans oublier les copains Gene Autry ("Goodbye Little Darlin' Goodbye") et Roy Orbison ("You Tell Me"), ce pauvre Roy que j'ai quand même réussi à dépouiller au poker.
Dylanesque : Et puis il y a ce tube dont vous êtes à l'origine, l'imparable "Get Rythm" où la formule rythmique que vous formez avec vos deux compères est à son summum d'efficacité.
JC : Voilà. Si tu c'est pas c'est quoi le rock'n'roll, écoutes ça. Et la jam qu'on se paye sur "Luther Played the Boogie".
Dylanesque : Le problème avec les albums Sun, c'est qu'on est plus sur de la compilation un peu foutraque, avec des reprises, des tubes, du remplissage.
JC : Du remplissage ?
Dylanesque : "Thanks a Lot", "Kathy Too". Des morceaux sympathiques mais que l'Histoire a oublié.
JC : Tu es justement là pour que l'Histoire ne les oublie pas. Au boulot !
Très bon 16/20 | par Dylanesque |
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