Johnny Cash
America: A 200-Year Salute In Story And Song |
Label :
Columbia |
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Régulièrement, le fantôme de Johnny Cash me rend visite pour que l'on revisite ensemble son impressionnante discographie.
Johnny Cash : T'oublie pas quelque chose ?
Dylanesque : Quoi ?
Johnny Cash : C'est une date importante aujourd'hui.
Dylanesque : Le 26 février 2022 ? Non je vois pas. Y a un rapport avec l'invasion de l'Ukraine ? Le Covid ?
Johnny Cash : Laisse tomber.
Dylanesque : Je sais qu'il y a 50 ans, vous sortiez votre 40ème album dont le concept était de raconter 200 ans d'histoire américaine en une poignée de chansons entrecoupées de monologues, un peu la suite de votre Ballads of the True West. Des aventures de Paul Revere à la bataille de l'Alamo en passant par le discours puis l'assassinat de Lincoln, on survole votre vision patriotique du 19ème où la guerre de sécession devient la matière de country-rock et de gospel.
Johnny Cash : On approchait du bicentenaire, je venais d'achever un périple à travers un pays pas très en forme et nos fils mourraient par milliers à l'autre bout du globe. Il était temps d'une piqure de rappel sur ce qui faisait notre grandeur.
Dylanesque : Et pour dire la guerre c'est mal.
Johnny Cash : Me faîtes pas plus bête que je ne l'étais. L'Histoire, c'est des histoires. Et les histoires de mon pays font des chansons qui nourrissent la tradition folk et country depuis toujours. Je voulais pas juste faire le prof, je tenais à ajouter quelques nouveautés au panthéon à un moment confus de notre récit collectif.
Dylanesque : Le grand roman national ouais. Pas des choses avec lesquelles je suis toujours à l'aise mais le groupe mené par Carl Perkins est suffisamment solide pour que ça s'écoute sans trop réfléchir aux saloperies de l'impérialisme ricain. Et puis il y a quelque chose de bourrin dans la pochette et de désuet dans vos monologues qui me fait toujours marrer. Imaginez un peu si, à la même époque chez nous, Michel Sardou s'était essayé au même exercice en étirant son bon souvenir des colonies le temps d'un double album.
Johnny Cash : Michel qui ?
Dylanesque : Notre Johnny Cash national. En tout cas, même pour ses 50 ans, pas la peine de s'attarder sur ce disque à réserver aux fans hardcores.
Johnny Cash : C'est ton cas non ?
Dylanesque : Oui, c'est pour ça que je viens en parler sur un blog qui fête ses 20 ans et que je me suis amusé à le réécouter.
Johnny Cash : Et en tant que fan hardcore passionné de dates, tu n'oublie rien ?
Dylanesque : Quoi encore ?
Johnny Cash : Le 26 février.
Dylanesque : Ah... Ce serait pas...
Johnny Cash : Mon anniversaire. J'ai 90 ans aujourd'hui gamin. Et même pas une carte ou un gâteau.
Dylanesque : Mais Johnny... vous êtes morts.
Johnny Cash : Mort ? Tel les étoiles sur notre drapeau, je brillerais partout où l'on chantera liberté et démocratie.
Dylanesque : Alors joyeux anniversaire à vous et Hélène Segara.
Johnny Cash : T'oublie pas quelque chose ?
Dylanesque : Quoi ?
Johnny Cash : C'est une date importante aujourd'hui.
Dylanesque : Le 26 février 2022 ? Non je vois pas. Y a un rapport avec l'invasion de l'Ukraine ? Le Covid ?
Johnny Cash : Laisse tomber.
Dylanesque : Je sais qu'il y a 50 ans, vous sortiez votre 40ème album dont le concept était de raconter 200 ans d'histoire américaine en une poignée de chansons entrecoupées de monologues, un peu la suite de votre Ballads of the True West. Des aventures de Paul Revere à la bataille de l'Alamo en passant par le discours puis l'assassinat de Lincoln, on survole votre vision patriotique du 19ème où la guerre de sécession devient la matière de country-rock et de gospel.
Johnny Cash : On approchait du bicentenaire, je venais d'achever un périple à travers un pays pas très en forme et nos fils mourraient par milliers à l'autre bout du globe. Il était temps d'une piqure de rappel sur ce qui faisait notre grandeur.
Dylanesque : Et pour dire la guerre c'est mal.
Johnny Cash : Me faîtes pas plus bête que je ne l'étais. L'Histoire, c'est des histoires. Et les histoires de mon pays font des chansons qui nourrissent la tradition folk et country depuis toujours. Je voulais pas juste faire le prof, je tenais à ajouter quelques nouveautés au panthéon à un moment confus de notre récit collectif.
Dylanesque : Le grand roman national ouais. Pas des choses avec lesquelles je suis toujours à l'aise mais le groupe mené par Carl Perkins est suffisamment solide pour que ça s'écoute sans trop réfléchir aux saloperies de l'impérialisme ricain. Et puis il y a quelque chose de bourrin dans la pochette et de désuet dans vos monologues qui me fait toujours marrer. Imaginez un peu si, à la même époque chez nous, Michel Sardou s'était essayé au même exercice en étirant son bon souvenir des colonies le temps d'un double album.
Johnny Cash : Michel qui ?
Dylanesque : Notre Johnny Cash national. En tout cas, même pour ses 50 ans, pas la peine de s'attarder sur ce disque à réserver aux fans hardcores.
Johnny Cash : C'est ton cas non ?
Dylanesque : Oui, c'est pour ça que je viens en parler sur un blog qui fête ses 20 ans et que je me suis amusé à le réécouter.
Johnny Cash : Et en tant que fan hardcore passionné de dates, tu n'oublie rien ?
Dylanesque : Quoi encore ?
Johnny Cash : Le 26 février.
Dylanesque : Ah... Ce serait pas...
Johnny Cash : Mon anniversaire. J'ai 90 ans aujourd'hui gamin. Et même pas une carte ou un gâteau.
Dylanesque : Mais Johnny... vous êtes morts.
Johnny Cash : Mort ? Tel les étoiles sur notre drapeau, je brillerais partout où l'on chantera liberté et démocratie.
Dylanesque : Alors joyeux anniversaire à vous et Hélène Segara.
Passable 11/20 | par Dylanesque |
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