Einstürzende Neubauten
Weil Weil Weil |
Label :
Potomak |
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Si un jour je rencontrais une espèce de savant fou qui me demande d'être cobaye pour sa machine à remonter le temps, d'une j'irai assister au concert de Jefferson Airplane à Woodstock, de deux j'irai me balader dans les deux Berlin des années 80 en écoutant ce Weil Weil Weil.
Certes ce n'est qu'un EP, cela n'en fait pas pour autant un disque mineur des Einstürzende Neubauten puisque l'on y retrouve tout ce qui fait le génie des Allemands : des rythmes bizarres empruntant à l'Electro comme à l'Indus, des sonorités inconnues, un phrasé unique, des architectures toujours nouvelles, les sept titres tournant autour d'un même thème, un peu à la façon des B.O. où le compositeur module ses notes en fonction du climat de la scène à illustrer.
Ceux qui connaissent déjà la formation ne seront pas surpris par le contenu, qui fait partie de ce que le groupe fait de plus abordable, mais il me semble que le disque est une parfaite entrée en matière pour le néophyte car il aura occasion d'y découvrir la richesse musicale sans avoir à surmonter les aspects bruitistes du passé.
Certes ce n'est qu'un EP, cela n'en fait pas pour autant un disque mineur des Einstürzende Neubauten puisque l'on y retrouve tout ce qui fait le génie des Allemands : des rythmes bizarres empruntant à l'Electro comme à l'Indus, des sonorités inconnues, un phrasé unique, des architectures toujours nouvelles, les sept titres tournant autour d'un même thème, un peu à la façon des B.O. où le compositeur module ses notes en fonction du climat de la scène à illustrer.
Ceux qui connaissent déjà la formation ne seront pas surpris par le contenu, qui fait partie de ce que le groupe fait de plus abordable, mais il me semble que le disque est une parfaite entrée en matière pour le néophyte car il aura occasion d'y découvrir la richesse musicale sans avoir à surmonter les aspects bruitistes du passé.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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