Einstürzende Neubauten
Berlin Babylon |
Label :
Ego |
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Treize titres instrumentaux en forme de promenade berlinoise au bras d'Einsturzende Neubauten, voilà ce que nous propose ce Berlin Babylon, bande son du documentaire homonyme de Hubertus Siegert.
La fascination pour les environnements urbains reste une des clés de voûte de la musique des Allemands, mais les pâles d'hélicoptère ("Overture Mit Helikoptern") côtoient désormais des perturbations classiques ("Trauermarsch"), l'accent des assemblages disparates de sons étant mis en premier lieu au service de la contemplation, de la marche méditative. Car il s'agit bien d'un accompagnement, et non pas d'un album traditionnel des Neubauten. Aussi, la pédale douce a été mise sur les expérimentations outrancières, et on lorgne davantage sur la musique savante contemporaine ("Glas 1 (Sony-Center").
Un gimmick de basse sert de fil d'Ariane à ce projet audio-visuel, servant d'assise aux morceaux "Berlin Babylon", "Befindlichkeit (baustellenversion)", et le superbement mélancolique "Die Befindlichkeit Des Landes", seul titre chanté de l'album.
L'on vogue donc de site en site, de rue en rue, pénétré par la beauté froide des édifices à l'abandon et le vent qui s'engouffre dans les vitres cassées ("Der Engel Der Geschichte").
Bien mieux qu'une brochure de l'office du tourisme, "Berlin Babylon" dresse le portrait musical d'une ville. De la très belle ouvrage, même si les puristes pourront regretter l'assagissement du groupe et son virage vers des structures bien plus abordables.
La fascination pour les environnements urbains reste une des clés de voûte de la musique des Allemands, mais les pâles d'hélicoptère ("Overture Mit Helikoptern") côtoient désormais des perturbations classiques ("Trauermarsch"), l'accent des assemblages disparates de sons étant mis en premier lieu au service de la contemplation, de la marche méditative. Car il s'agit bien d'un accompagnement, et non pas d'un album traditionnel des Neubauten. Aussi, la pédale douce a été mise sur les expérimentations outrancières, et on lorgne davantage sur la musique savante contemporaine ("Glas 1 (Sony-Center").
Un gimmick de basse sert de fil d'Ariane à ce projet audio-visuel, servant d'assise aux morceaux "Berlin Babylon", "Befindlichkeit (baustellenversion)", et le superbement mélancolique "Die Befindlichkeit Des Landes", seul titre chanté de l'album.
L'on vogue donc de site en site, de rue en rue, pénétré par la beauté froide des édifices à l'abandon et le vent qui s'engouffre dans les vitres cassées ("Der Engel Der Geschichte").
Bien mieux qu'une brochure de l'office du tourisme, "Berlin Babylon" dresse le portrait musical d'une ville. De la très belle ouvrage, même si les puristes pourront regretter l'assagissement du groupe et son virage vers des structures bien plus abordables.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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