Einstürzende Neubauten
Fünf Auf Der Nach Oben Offenen Richterskala |
Label :
Potomak |
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Pour les besoins d'une chronique, il y a de ces disques que l'on réécoute et que l'on décortique avec grand plaisir. Fünf Auf der Nach Oben Offenen Richterskala en fait partie. Pourquoi ? Parce que ce disque est riche, varié, puissant et profond, cohérent...
Cet album est, dans son ensemble, très lent; le tempo est lancinant, mélancolique, de plus et de fait, chaque son, bruit et note semblent méticuleusement choisis et réfléchis, reflétant une maitrise sans faille du groupe par rapport à son œuvre. Instruments électriques, secs (violons), choeurs et bruits se côtoient dans une symbiose saine et pure. Cependant, lenteur n'est pas statisme: les titres se meuvent, changent de tons, montent en puissance. Lenteur n'est pas nécessairement calme: par le chant parfois agressif (mais toujours magistral) et les sons brutaux qui sont littéralement crachés, saisissants, claquants dans l'air, une violence tout ce qu'il y a de plus maitrisée est maintenue durant tout l'album.
Il en résulte une musique plus facile d'accès (sans pour autant être conventionnelle), posée, légèrement cyclique et obsédante, entêtante, aux jeux fondamentalement simples, mais, diablement efficaces, tout comme son tempo général. Un disque chargé de beaucoup plus d'émotions ou, tout du moins, plus profonde et plus variée que sur leurs précédentes productions. Mention toute spéciale, encore une fois, à l'excellent vocaliste Blixa Bargeld, quel talent !
D'un magnifique "Zerstörte Zelle" au solitaire "Keine Shönheit Ohne Gefahr", à la limite du trouble mental, en passant par un "Ich Bin's" martial et expérimental ou encore un "Zwoelf Stadte" carrément ambiant, EN nous démontre tout l'étalage de son talent, de son passé et de son avenir. Il m'a rarement été donné d'entendre un album aussi cohérent et diversifié à la fois, aussi bien par rapport à lui-même, que par rapport à son géniteur. Un tout grand disque, tout simplement !
Encore une chose: l'écoute au casque semble vivement recommandée, voire indispensable, pour profiter pleinement de cette œuvre magistrale !
Cet album est, dans son ensemble, très lent; le tempo est lancinant, mélancolique, de plus et de fait, chaque son, bruit et note semblent méticuleusement choisis et réfléchis, reflétant une maitrise sans faille du groupe par rapport à son œuvre. Instruments électriques, secs (violons), choeurs et bruits se côtoient dans une symbiose saine et pure. Cependant, lenteur n'est pas statisme: les titres se meuvent, changent de tons, montent en puissance. Lenteur n'est pas nécessairement calme: par le chant parfois agressif (mais toujours magistral) et les sons brutaux qui sont littéralement crachés, saisissants, claquants dans l'air, une violence tout ce qu'il y a de plus maitrisée est maintenue durant tout l'album.
Il en résulte une musique plus facile d'accès (sans pour autant être conventionnelle), posée, légèrement cyclique et obsédante, entêtante, aux jeux fondamentalement simples, mais, diablement efficaces, tout comme son tempo général. Un disque chargé de beaucoup plus d'émotions ou, tout du moins, plus profonde et plus variée que sur leurs précédentes productions. Mention toute spéciale, encore une fois, à l'excellent vocaliste Blixa Bargeld, quel talent !
D'un magnifique "Zerstörte Zelle" au solitaire "Keine Shönheit Ohne Gefahr", à la limite du trouble mental, en passant par un "Ich Bin's" martial et expérimental ou encore un "Zwoelf Stadte" carrément ambiant, EN nous démontre tout l'étalage de son talent, de son passé et de son avenir. Il m'a rarement été donné d'entendre un album aussi cohérent et diversifié à la fois, aussi bien par rapport à lui-même, que par rapport à son géniteur. Un tout grand disque, tout simplement !
Encore une chose: l'écoute au casque semble vivement recommandée, voire indispensable, pour profiter pleinement de cette œuvre magistrale !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Mr.dante |
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