Mark Lanegan
Here Come That Weird Chill |
Label :
Beggars Banquet |
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Here Come That Weird Chill nous montre un Mark Lanegan ragaillardi par sa participation remarquable au sein des Queens Of The Stone Age. Si au cours de sa carrière solo, Lanegan nous avait habitué à des ambiances folk, maussades et romantiques, on le retrouve ici résolument tourné vers le rock, voire le stoner rock.
On en a la démonstration d'entrée de jeu avec "Métamphétamine Blues" où l'on retrouve entre autre Josh Homme, Nick Olivieri et Greg Dulli (Afghan Whigs / The Twilight Singers). Mark Lanegan, sur ce morceau, se fait plus expansif, et sa voix, plus rocailleuse qu'à l'accoutumé, fait encore des miracles.
On enchaîne avec "On the Steps Of The Cathedral" où Mark expérimente une nouvelle façon d'utiliser sa voix ... et on sent qu'il veut également s'éloigner de ce qu'il a pu faire par le passé pour proposer des choses nouvelles. Ça fonctionne, le charme agit, et on est petit à petit transporté par la musique. La suivante, "Clear Spot" n'est autre qu'une reprise de Captain Beefheart, où l'ont voit bien que Mark n'était pas chez les QOTSA pour faire de la figuration. Le rythme est martelé inlassablement et la voix de Mark déformée par je ne sait quel engin, sonne plus vicieuse et démoniaque que jamais.
" Message To Mine" est un des chefs-d'œuvre de Here Come That Weird Chill ! C'est un hymne que l'on garde en tête tout au long des jours : tout ici est fait pour marquer l'auditeur. On pourrait presque la qualifier de pop si le son n'était pas aussi cloisonné, et si la voix de Mark n'était pas aussi profonde.
"Lexington Slow Down" est peut-être le morceau qui fait le plus référence à la discographie antérieure de Mark. Sur un piano jazzy, Lanegan retrouve ses penchants pour le romantisme noir, et reconnaissons-le, c'est toujours un plaisir. Enfin arrive "Skeletal History" !!! LE grand chef-d'œuvre de ce disque ! Tout y est parfait, la guitare de Josh Homme, la basse d'Olivieri, tout. Là encore, la voix de Mark emporte tout sur son passage. Le rythme est syncopé et explose en décharges venimeuses, l'ambiance est glauque et tendue ... personne ne peut y résister, c'est un grand moment de rock !
Les choses s'adoucissent un peu avec un "Wish You Well" crépusculaire et cotonneux, où Mark nous offre encore, un morceau expérimental unique dans sa discographie.
"Sleep with Me" conclue magnifiquement ce disque. On à l'impression que Mark va fondre en larmes lorsqu'il supplie l'inconnue de dormir avec lui ; et la aussi, la mélodie reste dans notre tête encore et encore ... jusqu'à l'obsession.
Ce EP de Mark Lanegan, sensé annoncé le prochain album Bubblegum, est sans aucun doute le disque le plus déroutant de sa discographie. Pas une seule guitare acoustique à l'horizon, et la production est nettement plus 'garage' que par le passé. Néanmoins, il en reste pas moins que Here Come That Weird Chill est un disque à avoir absolument dans sa discothèque. Mark Lanegan fait partie de ces artistes qui transforment en or tout ce qu'ils touchent. Pourquoi nous en priver plus longtemps ?!
On en a la démonstration d'entrée de jeu avec "Métamphétamine Blues" où l'on retrouve entre autre Josh Homme, Nick Olivieri et Greg Dulli (Afghan Whigs / The Twilight Singers). Mark Lanegan, sur ce morceau, se fait plus expansif, et sa voix, plus rocailleuse qu'à l'accoutumé, fait encore des miracles.
On enchaîne avec "On the Steps Of The Cathedral" où Mark expérimente une nouvelle façon d'utiliser sa voix ... et on sent qu'il veut également s'éloigner de ce qu'il a pu faire par le passé pour proposer des choses nouvelles. Ça fonctionne, le charme agit, et on est petit à petit transporté par la musique. La suivante, "Clear Spot" n'est autre qu'une reprise de Captain Beefheart, où l'ont voit bien que Mark n'était pas chez les QOTSA pour faire de la figuration. Le rythme est martelé inlassablement et la voix de Mark déformée par je ne sait quel engin, sonne plus vicieuse et démoniaque que jamais.
" Message To Mine" est un des chefs-d'œuvre de Here Come That Weird Chill ! C'est un hymne que l'on garde en tête tout au long des jours : tout ici est fait pour marquer l'auditeur. On pourrait presque la qualifier de pop si le son n'était pas aussi cloisonné, et si la voix de Mark n'était pas aussi profonde.
"Lexington Slow Down" est peut-être le morceau qui fait le plus référence à la discographie antérieure de Mark. Sur un piano jazzy, Lanegan retrouve ses penchants pour le romantisme noir, et reconnaissons-le, c'est toujours un plaisir. Enfin arrive "Skeletal History" !!! LE grand chef-d'œuvre de ce disque ! Tout y est parfait, la guitare de Josh Homme, la basse d'Olivieri, tout. Là encore, la voix de Mark emporte tout sur son passage. Le rythme est syncopé et explose en décharges venimeuses, l'ambiance est glauque et tendue ... personne ne peut y résister, c'est un grand moment de rock !
Les choses s'adoucissent un peu avec un "Wish You Well" crépusculaire et cotonneux, où Mark nous offre encore, un morceau expérimental unique dans sa discographie.
"Sleep with Me" conclue magnifiquement ce disque. On à l'impression que Mark va fondre en larmes lorsqu'il supplie l'inconnue de dormir avec lui ; et la aussi, la mélodie reste dans notre tête encore et encore ... jusqu'à l'obsession.
Ce EP de Mark Lanegan, sensé annoncé le prochain album Bubblegum, est sans aucun doute le disque le plus déroutant de sa discographie. Pas une seule guitare acoustique à l'horizon, et la production est nettement plus 'garage' que par le passé. Néanmoins, il en reste pas moins que Here Come That Weird Chill est un disque à avoir absolument dans sa discothèque. Mark Lanegan fait partie de ces artistes qui transforment en or tout ce qu'ils touchent. Pourquoi nous en priver plus longtemps ?!
Parfait 17/20 | par Max |
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