Captain Beefheart
The Spotlight Kid |
Label :
Reprise |
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Quelle grande année que 1972 !
Pour les voleurs de 33 tours que nous étions à l'époque, où donner de la tête ?
Entre les deux grands Bowie (Hunky Dory ET Ziggy...), le Tago Mago de Can, le premier America (et seul à garder), le Harvest de Neil Young, Le Transformer de Lou Reed, l'Exile... des Stones ou le magnifique Caravanserail du Santana, on a donc jeté une oreille à cette chose étrange : le Capitaine Cœur de Bœuf.
On avait fait nos premières armes sur le Trout... (produit par le grand Zappa qui venait de balancer, coup sur coup, dans les bacs Hot Rats et Burnt Weeny Sandwich) mais là on n'avait pas encore l'oreille assez affûtée face à cette farce monstrueuse.
The Spotlight Kid est l'autre disque référencé de cet étrange personnage. A l'époque c'était un vinyle comme les autres, le CD le couplera avec le un brin fadasse Clearspot, dommage...
La musique est ici plus structurée que sur certaines galettes précédentes ; Don Van Vliet et son orchestre magique, en danger permanent, va ici maîtriser la cacophonie habituelle de ses orgies sonores en 10 titres imparables.
Rythmes concassés d'une puissance dévastatrice ou la voix de verre pilé, qui fera le bonheur, plus tard, des amoureux du Waits (autre protégé du foustachu ziconoclaste) s'épanche en poésie surréaliste.
Ce disque de blues atomisé, qu'il produira enfin lui-même, démarre sur un "I'm Gonna Booglarize You Baby" qui fait frémir à chaque écoute et se termine sur un "Glider" rolling-bluesien parfait.
Plus tard le Capitaine, après tant de croûtes harmoniques, retournera définitivement vers la peinture, son autre passion.
Un album parfait pour découvrir le monde souterrain du monsieur, à acheter les yeux fermés mais les oreilles grandes ouvertes.
Intemporel... C'est le mot que je cherchais !
Pour les voleurs de 33 tours que nous étions à l'époque, où donner de la tête ?
Entre les deux grands Bowie (Hunky Dory ET Ziggy...), le Tago Mago de Can, le premier America (et seul à garder), le Harvest de Neil Young, Le Transformer de Lou Reed, l'Exile... des Stones ou le magnifique Caravanserail du Santana, on a donc jeté une oreille à cette chose étrange : le Capitaine Cœur de Bœuf.
On avait fait nos premières armes sur le Trout... (produit par le grand Zappa qui venait de balancer, coup sur coup, dans les bacs Hot Rats et Burnt Weeny Sandwich) mais là on n'avait pas encore l'oreille assez affûtée face à cette farce monstrueuse.
The Spotlight Kid est l'autre disque référencé de cet étrange personnage. A l'époque c'était un vinyle comme les autres, le CD le couplera avec le un brin fadasse Clearspot, dommage...
La musique est ici plus structurée que sur certaines galettes précédentes ; Don Van Vliet et son orchestre magique, en danger permanent, va ici maîtriser la cacophonie habituelle de ses orgies sonores en 10 titres imparables.
Rythmes concassés d'une puissance dévastatrice ou la voix de verre pilé, qui fera le bonheur, plus tard, des amoureux du Waits (autre protégé du foustachu ziconoclaste) s'épanche en poésie surréaliste.
Ce disque de blues atomisé, qu'il produira enfin lui-même, démarre sur un "I'm Gonna Booglarize You Baby" qui fait frémir à chaque écoute et se termine sur un "Glider" rolling-bluesien parfait.
Plus tard le Capitaine, après tant de croûtes harmoniques, retournera définitivement vers la peinture, son autre passion.
Un album parfait pour découvrir le monde souterrain du monsieur, à acheter les yeux fermés mais les oreilles grandes ouvertes.
Intemporel... C'est le mot que je cherchais !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Raoul vigil |
Posté le 02 septembre 2006 à 17 h 06 |
Dans le cœur de bœuf tout est bon ! Et pas que cette chose insensée qu'était Trout Mask Replica, l'album que la postérité a retenu. La postérité à oublié pas mal de choses et ne gâte pas les auditeurs qui voudraient découvrir Beefheart en se farcissant l'album avec l'homme à la tête de poisson. Lester bangs ira même à dire que la musique de Don Van Vliet (son vrai nom) est plus importante que celle des Beatles. L'égout les douleurs ça se discute pas mais toujours est il que le compliment est de taille.
C'est bien connu le capitaine a livré parmi les albums les plus iconoclastes de l'histoire du rock. Alors essayer de décrire l'indescriptible en quelques lignes, ça tient du défi insurmontable. Alors pour faire simple le Magic Band c'est une bande d'hurluberlus aux noms improbables Captain Beefheart, Zoot Horn, Ed Marimba, Rockette Morton, Winged Eel Fingering, John "Drumbo" French, Orejon qui livre ici un blues chanté d'une voix rocailleuse aux arrangements brinquebalants. Un véritable délire surréaliste qui en fait un disque des plus savoureux, plus séduisant, plus évident (ce qui ne veut pas dire facile) que les plus grands délires du capitaine.
Heu !! comment on dit dans ces cas-là ? Ah oui, indispensable.
C'est bien connu le capitaine a livré parmi les albums les plus iconoclastes de l'histoire du rock. Alors essayer de décrire l'indescriptible en quelques lignes, ça tient du défi insurmontable. Alors pour faire simple le Magic Band c'est une bande d'hurluberlus aux noms improbables Captain Beefheart, Zoot Horn, Ed Marimba, Rockette Morton, Winged Eel Fingering, John "Drumbo" French, Orejon qui livre ici un blues chanté d'une voix rocailleuse aux arrangements brinquebalants. Un véritable délire surréaliste qui en fait un disque des plus savoureux, plus séduisant, plus évident (ce qui ne veut pas dire facile) que les plus grands délires du capitaine.
Heu !! comment on dit dans ces cas-là ? Ah oui, indispensable.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 01 avril 2010 à 10 h 56 |
Hou hou, le captain est de retour sur cette galette de blues à ne pas faire écouter à votre frangine. Enfin si en fait, même si elle risque de méchamment flipper en entendant les râles, grondements et autres hurlements de lou-garou du Don. Oui le dit Garou, sic, va lui paraitre bien inoffensif en comparaison, pas moyen de confondre! Car le captain, lui, il veut la "booglariser", l'asperger de confiture.. le genre de déclaration pour le moins troublante jeune fille, en même temps, les femmes ne préfèrent elles pas courir avec les loups ? N'est-ce pas tentant le sexe, hum, en fait le grand sujet qui tient beaucoup à coeur à Don Van Vliet sur ce disque, et c'est parfaitement normal hum ? Bon il ya des manières de le dire, c'est vrai, mais ce capitaine crochet n'en fait pas lui, il gesticule tandis que ses sbires tapent sur les cranes de leurs victimes, jouent de la guitare de façon cool, à la Hendrix ou Zappa ("Alice"), avec des grondements disons sexuels, ouaip. Le disque particulier par excellence ? Le disque COOL !
Intemporel ! ! ! 20/20
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