King Crimson
Discipline |
Label :
EG |
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Rien depuis 1974 ... Un album postume (Red), des lives ... mais rien. Robert Fripp collabore (avec Eno, avec Bowie), mais le Roi semble mort.
Non ! 1980, le phoenix renait de ses cendres. Bill Bruford le fidèle revient, et Fripp fait appel à deux monstres armés de (beaucoup de) cordes : Tony Levin à la basse et Adrian Belew à la guitare (ces deux gusses ont tourné avec Eno, Zappa, les Talking heads, Bowie ...). Le King Crimson peut donc revenir reprendre son trône !
Discipline : un album fou, trop post-punk pour être progressif, trop jazz pour être rock, trop funk pour être punk, trop progressif pour être post-punk. Polyrythmes angulaires mais dansant à la Talking Heads, ambiance froide, inquiétante, angulaire, cette réincarnation de King Crimson est marquante.
"Elephant Talk" ouvre les hostilités et d'entrée on ne peut être qu'impressioné par la virtuosité de Tony Levin sur sa basse stick 12 cordes. Puis le morceau s'emballe, groove comme pas permis sur une rythmique martiale et un jeu de guitare réduit à sa plus simple mais géniale expression. Pas de bla-bla nous déclame Adrian Belew, et un tube à vous faire des trous d'obus dans un dance-floor (comme "Thela Hun Ginjeet" un peu plus loin) mais pas con, magistralement et avec une niaque faisant pâlir les Gang Of Four ! Soirée finie, on emballe a volo sur "Matte Kudasai".
Mais Discipline porte bien son nom. Salut et garde à vous lorsque l'on met cet album sur la platine, parce que des morceaux comme "Indiscipline", "Discipline", ou dans un autre registre "The Sheltering Sky", offrent une musique sombre, menaçante, d'une audace rarement entendue même à l'heure actuelle, d'une intelligence rare et pourtant accessible, d'une technicité bluffante.
Un album fondamental pour les anées 1980, et pour le rock des vingt années suivantes de manière générale.
Non ! 1980, le phoenix renait de ses cendres. Bill Bruford le fidèle revient, et Fripp fait appel à deux monstres armés de (beaucoup de) cordes : Tony Levin à la basse et Adrian Belew à la guitare (ces deux gusses ont tourné avec Eno, Zappa, les Talking heads, Bowie ...). Le King Crimson peut donc revenir reprendre son trône !
Discipline : un album fou, trop post-punk pour être progressif, trop jazz pour être rock, trop funk pour être punk, trop progressif pour être post-punk. Polyrythmes angulaires mais dansant à la Talking Heads, ambiance froide, inquiétante, angulaire, cette réincarnation de King Crimson est marquante.
"Elephant Talk" ouvre les hostilités et d'entrée on ne peut être qu'impressioné par la virtuosité de Tony Levin sur sa basse stick 12 cordes. Puis le morceau s'emballe, groove comme pas permis sur une rythmique martiale et un jeu de guitare réduit à sa plus simple mais géniale expression. Pas de bla-bla nous déclame Adrian Belew, et un tube à vous faire des trous d'obus dans un dance-floor (comme "Thela Hun Ginjeet" un peu plus loin) mais pas con, magistralement et avec une niaque faisant pâlir les Gang Of Four ! Soirée finie, on emballe a volo sur "Matte Kudasai".
Mais Discipline porte bien son nom. Salut et garde à vous lorsque l'on met cet album sur la platine, parce que des morceaux comme "Indiscipline", "Discipline", ou dans un autre registre "The Sheltering Sky", offrent une musique sombre, menaçante, d'une audace rarement entendue même à l'heure actuelle, d'une intelligence rare et pourtant accessible, d'une technicité bluffante.
Un album fondamental pour les anées 1980, et pour le rock des vingt années suivantes de manière générale.
Très bon 16/20 | par Lolive |
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