King Crimson
The Great Deceiver |
Label :
Discipline Global Mobile |
||||
Un objet pour les drogués de King Crimson, pour les fanas de musique tordue ou pour les branchés impro, à connaître, à écouter au moins une fois dans sa vie (télécharger puisque téléchargeable) qui propose une vision HENAURME du quatuor de Fripp à cette époque charnière qui accouchera d'un Red multiplatiné, référence incontournable pour beaucoup de musiciens (de Nirvana à Tool).
WARNING : A consommer par petites doses car indigestion possible, avec effets addictifs nocifs !
Le coffret : 4 CD pour 5 heures d'enregistrements LIVE capturées entre octobre 1973 et juin 74, après la sortie du Starless & Bible Black , en quatuor avec Fripp / Brudford / Wetton & Cross au violon (sans Jamie Muir le percu, dommage, qui s'est arrêté début 73).
Un programme chargé : 2 Lark's thongue part I, 2 Lark's thongue part II, 2 Exiles, 2 Talking drum, 4 Easy Money, qui nous donne une idèe des versions livrées sur scène au fil des variations/mutations des classiques du groupe et surtout plus d'une dizaine d'IMPROS dont certaines culminent à 15 mn, ça fait TRES mal.
Sorti initialement en 1992 pour casser le marché pirate, ce coffret permet de retracer la genèse du répertoire des 3 albums phare de la période bénie (Lark's Tongues In Aspic, Starless & Bible Black et Red)
Les bandes sélectionnées pour ce coffret étant d'une qualité irréprochable, on nous balade dès le début en 1974 aux USA pour l'intégrale du célèbre concert de Providence sur les 11 premiers titres (concert dont sera tiré le morceau Providence sur Red) avec en finale LE 21 Century Schizoyd Man du premier opus.
Puis retour en 1973 et en Angleterre à Glasgow pour 9 morceaux dont le "Cat food" d' In The Wake Of...
Puis de nouveau en 1974 les USA, le Canada et on finit sur 8 morceaux en concert à Zurich en 1973.
Il y a vraiment des instants où cela frôle la folie pure... On se demande où ils vont chercher tout ça ! Osmose parfaite entre les 2 de la section rythmique dans un premier temps, batterie survoltée et basse grondante puis entre le violon et la guitare qui grincent et là on se rend compte des longueurs d'avance que cette formation avait sur les autres groupes dits "progressifs" de l'époque n'hésitant pas à chaque concert à remettre en jeu leur talent par ces instants en roue libre, ces variations sur les titres immortalisés sur disque.
Document exceptionnel, bien sûr, mais grand panard pour les crimson-addicts qui vont passer des nuits blanches à décrypter tout ça en pleurant de bonheur.
WARNING : A consommer par petites doses car indigestion possible, avec effets addictifs nocifs !
Le coffret : 4 CD pour 5 heures d'enregistrements LIVE capturées entre octobre 1973 et juin 74, après la sortie du Starless & Bible Black , en quatuor avec Fripp / Brudford / Wetton & Cross au violon (sans Jamie Muir le percu, dommage, qui s'est arrêté début 73).
Un programme chargé : 2 Lark's thongue part I, 2 Lark's thongue part II, 2 Exiles, 2 Talking drum, 4 Easy Money, qui nous donne une idèe des versions livrées sur scène au fil des variations/mutations des classiques du groupe et surtout plus d'une dizaine d'IMPROS dont certaines culminent à 15 mn, ça fait TRES mal.
Sorti initialement en 1992 pour casser le marché pirate, ce coffret permet de retracer la genèse du répertoire des 3 albums phare de la période bénie (Lark's Tongues In Aspic, Starless & Bible Black et Red)
Les bandes sélectionnées pour ce coffret étant d'une qualité irréprochable, on nous balade dès le début en 1974 aux USA pour l'intégrale du célèbre concert de Providence sur les 11 premiers titres (concert dont sera tiré le morceau Providence sur Red) avec en finale LE 21 Century Schizoyd Man du premier opus.
Puis retour en 1973 et en Angleterre à Glasgow pour 9 morceaux dont le "Cat food" d' In The Wake Of...
Puis de nouveau en 1974 les USA, le Canada et on finit sur 8 morceaux en concert à Zurich en 1973.
Il y a vraiment des instants où cela frôle la folie pure... On se demande où ils vont chercher tout ça ! Osmose parfaite entre les 2 de la section rythmique dans un premier temps, batterie survoltée et basse grondante puis entre le violon et la guitare qui grincent et là on se rend compte des longueurs d'avance que cette formation avait sur les autres groupes dits "progressifs" de l'époque n'hésitant pas à chaque concert à remettre en jeu leur talent par ces instants en roue libre, ces variations sur les titres immortalisés sur disque.
Document exceptionnel, bien sûr, mais grand panard pour les crimson-addicts qui vont passer des nuits blanches à décrypter tout ça en pleurant de bonheur.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Raoul vigil |
Posté le 08 juillet 2009 à 23 h 30 |
Voilà un coffret qui ne fait pas les choses à moitiés : rien de moins que 4 CD, enregistré à 6 concerts différents, et c'est 300 minutes de musiques qu'on se prend dans la gueule. The Great Deceiver n'est certainement pas un objet qui tombe par hasard dans les mains d'un auditeur lambda, et si vous êtes amener à le posséder c'est que probablement le King Crimson est déjà une entité quasi-divine pour vous.
Mais rien à faire, on ne peut pas être préparé à ça. Avec feeling, grâce, inspiration, violence parfois, le groupe interprète ici des titres principalement issus de Lark's Tongue in Aspic et Starless and Bible Back. Le nombre de concerts a même pour conséquence de nous proposer souvent 2, voir 3 versions d'un même morceau. Et c'est là qu'on commence à rêver : elles ont toutes, de la première à la dernière seconde, un intérêt. La puissance créatrice qui se dégage du groupe, la manière dont Fripp et Cross font chanter leurs instruments sur les basses de Wetton et Brufford est fabuleuse. Pour moi un seul groupe arrive à une telle cohésion en live, c'est les Mothers de Zappa, bizarrement exactement dans les mêmes années : 1973-1974.
Le 'rubato' dans lequel les morceaux sont joués, les conditions très 'humaines' du live donnent un nouveau souffle à des chansons comme "Night Watch" ou "Starless", déjà superbe en studio, sublime ici.
Mais loin de n'être qu'une ré-interprétation du répertoire, ce 'tricheur superbe' nous propose une quinzaine de morceaux improvisés ! Le scénario est souvent le même : plantage de décor, brumeux, mystérieux, au violon ou à la guitare. La basse gronde, installe des harmoniques alors que la batterie trouve sa formule rythmique. Et ça suffit au groupe pour s'envoler, partir dans des trips qui durent parfois un quart d'heure, purement jouissif, incroyablement décomplexé et intelligent. L'alternance qui se crée entre morceaux connus interprétés à la perfection et improvisation déstabilise l'auditeur, le plonge dans un monde onirique, ou le quatuor paraît un orchestre immense, une machine à rêve qui vivait alors ses plus belles heures.
Meilleur album live de tout les temps ? Peut être bien. Un opus impressionnant, où sa dimension démesurée, voir monstrueuse, ajoute un air de labyrinthe, de corne d'abondance inépuisable ; un grand moment de musique.
Mais rien à faire, on ne peut pas être préparé à ça. Avec feeling, grâce, inspiration, violence parfois, le groupe interprète ici des titres principalement issus de Lark's Tongue in Aspic et Starless and Bible Back. Le nombre de concerts a même pour conséquence de nous proposer souvent 2, voir 3 versions d'un même morceau. Et c'est là qu'on commence à rêver : elles ont toutes, de la première à la dernière seconde, un intérêt. La puissance créatrice qui se dégage du groupe, la manière dont Fripp et Cross font chanter leurs instruments sur les basses de Wetton et Brufford est fabuleuse. Pour moi un seul groupe arrive à une telle cohésion en live, c'est les Mothers de Zappa, bizarrement exactement dans les mêmes années : 1973-1974.
Le 'rubato' dans lequel les morceaux sont joués, les conditions très 'humaines' du live donnent un nouveau souffle à des chansons comme "Night Watch" ou "Starless", déjà superbe en studio, sublime ici.
Mais loin de n'être qu'une ré-interprétation du répertoire, ce 'tricheur superbe' nous propose une quinzaine de morceaux improvisés ! Le scénario est souvent le même : plantage de décor, brumeux, mystérieux, au violon ou à la guitare. La basse gronde, installe des harmoniques alors que la batterie trouve sa formule rythmique. Et ça suffit au groupe pour s'envoler, partir dans des trips qui durent parfois un quart d'heure, purement jouissif, incroyablement décomplexé et intelligent. L'alternance qui se crée entre morceaux connus interprétés à la perfection et improvisation déstabilise l'auditeur, le plonge dans un monde onirique, ou le quatuor paraît un orchestre immense, une machine à rêve qui vivait alors ses plus belles heures.
Meilleur album live de tout les temps ? Peut être bien. Un opus impressionnant, où sa dimension démesurée, voir monstrueuse, ajoute un air de labyrinthe, de corne d'abondance inépuisable ; un grand moment de musique.
Exceptionnel ! ! 19/20
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