King Crimson

Comment ne pas être effrayé avant de se plonger dans la discographie de King Crimson ? Non seulement la musique est avant-gardiste avec ses mélanges de rock et de jazz, si en plus on prend en compte tous les changements de line up, 5 sur la période qui concerne cette rétrospective soit 5 en... 6 ans ; et que sur ces 6 ans il faut se plonger dans 7 albums on se dit que une rétrospective n'est pas de trop pour un néophyte.
Ce coffret n'est pas un simple best of avec quelques pauvres inédits et deux trois chutes studios, non il est une véritable mine d'or pour les chercheurs d'infos que nous sommes. Un livret d'une vingtaine de pages est la pour nous éclairer. Ensuite pour la répartition c'est deux albums pour les enregistrements live et deux albums pour la partie compilation. Autant prévenir tout de suite les habitués du roi pourpre, il n'y a que très peu d'inédit. Ce n'était certainement pas l'intérêt de l'objet.
Il est communément admis que King Crimson fait du rock progressif. On peut discuter sur l'appellation mais c'est bien un rock en progrès que nous montre ce boîtier: suppression des frontières entre divers styles musicaux, renouvellement des genres (et du personnel).
Il est impressionnant de pouvoir voir l'évolution du groupe, du fabuleux 21 century schizoid man du légendaire premier album (le plus connu mais pas le meilleur) aux monumentaux instrumentaux de Red, celui qui clôture la période, on se rend compte de toute l'influence qu'ils ont pu avoir. Tool pour le plus evident.
1974 c'est la séparation, de courte durée, avant de lancer une nouvelle période qui fait l'objet d'un Volume 2, mais çà c'est une autre chronique.