Felt
Poem Of The River |
Label :
Creation |
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Produit par Mayo Thompson (Red Krayola), Poem Of The River revient à la formule élaborée sur les deux premiers albums du groupe anglais, soit 6 titres en moins de 30 minutes.
Ces deux premiers albums, Crumbling The Antiseptic Beauty et The Splendour Of Fear, étaient surtout prétexte pour Maurice Deebank à jouer de sa guitare comme un charmeur de serpents, créant des lignes mélodiques complexes et hypnotiques. Le guitariste virtuose parti, un retour en arrière ne pouvait être possible. Somme toute, on retrouve quand même sur les deux morceaux longs de Poem Of The River ("Riding The Equator" et "She Lives By The Castle" dédiée à l'ex de Lawrence, Sarah Cracknell du groupe Saint Etienne), cet esprit de jam délicate qui animait les débuts de Felt. Mais mis à part le dénouement instrumental de ces deux morceaux, Poem Of The River offre le même écrin pop enluminé par l'orgue de Martin Duffy que celui de Forever Breathes The Lonely World.
Si la comparaison avec son prédécesseur magnifique ne peut faire que du tort à Poem Of The River, on retiendra tout de même de ce mini-album une perle de romantisme exacerbé avec "Stained Glass Windows In The Sky" et une "Declaration" de suicidaire en puissance. Juger plutôt: 'I will be the first person in history To die of boredom And I will have as my epitaph The second line of "Black Ship In The Harbour" (chanson d'Ignite The Seven Cannons, le second vers étant 'I was second class') [...] I'll stab a knife into the face Of any man who dares to oppose me'. Sur une intro à la Young Marble Giants (guitare rachitique, basse minimaliste), cette chanson de moins de 2 minutes donne sérieusement à réfléchir sur la santé mentale de Lawrence en cette année 87.
S'il n'est pas totalement abouti, le septième album de Felt et sa pochette psychédélique (leurs concerts étaient à cette époque animés par des light-show bizarroïdes d'un certain Roger Cowell) ne décevra pas non plus les amateurs de pop soyeuse et raffinée. Et c'est bien là l'essentiel.
Ces deux premiers albums, Crumbling The Antiseptic Beauty et The Splendour Of Fear, étaient surtout prétexte pour Maurice Deebank à jouer de sa guitare comme un charmeur de serpents, créant des lignes mélodiques complexes et hypnotiques. Le guitariste virtuose parti, un retour en arrière ne pouvait être possible. Somme toute, on retrouve quand même sur les deux morceaux longs de Poem Of The River ("Riding The Equator" et "She Lives By The Castle" dédiée à l'ex de Lawrence, Sarah Cracknell du groupe Saint Etienne), cet esprit de jam délicate qui animait les débuts de Felt. Mais mis à part le dénouement instrumental de ces deux morceaux, Poem Of The River offre le même écrin pop enluminé par l'orgue de Martin Duffy que celui de Forever Breathes The Lonely World.
Si la comparaison avec son prédécesseur magnifique ne peut faire que du tort à Poem Of The River, on retiendra tout de même de ce mini-album une perle de romantisme exacerbé avec "Stained Glass Windows In The Sky" et une "Declaration" de suicidaire en puissance. Juger plutôt: 'I will be the first person in history To die of boredom And I will have as my epitaph The second line of "Black Ship In The Harbour" (chanson d'Ignite The Seven Cannons, le second vers étant 'I was second class') [...] I'll stab a knife into the face Of any man who dares to oppose me'. Sur une intro à la Young Marble Giants (guitare rachitique, basse minimaliste), cette chanson de moins de 2 minutes donne sérieusement à réfléchir sur la santé mentale de Lawrence en cette année 87.
S'il n'est pas totalement abouti, le septième album de Felt et sa pochette psychédélique (leurs concerts étaient à cette époque animés par des light-show bizarroïdes d'un certain Roger Cowell) ne décevra pas non plus les amateurs de pop soyeuse et raffinée. Et c'est bien là l'essentiel.
Bon 15/20 | par Sirius |
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