The Fall
The Unutterable |
Label :
Eagle |
||||
Si Mark E Smith reconduit la même équipe de pellos que sur The Marshall Suite pour ce premier album des années 2000 (fait qui deviendra extrêmement rare par la suite pour cause de leader stalinien), à vrai dire il aurait très bien pu s'en passer. The Unutterable étant un nouvel 'album de producteur' de la part du groupe mancunien.
Habitués à la chose Pro Tool et compagnie depuis belle lurette, Mark E Smith et sa bande s'installent cul derrière l'ordi pour nous concocter un The Unutterable très technologique. Production ample pour nappes de synthé et bidouillages electro à foison. Rien de réellement révolutionnaire pour un groupe sans qui LCD Soundsystem ne serait pas mais une inspiration totalement retrouvée. La chienlit redondance qui gangrénait la plupart des albums nineties n'est plus.
Un mot pour résumer le tout: puissant. Puissant et hypnotique. Plutôt deux mots donc pour résumer le meilleur album de The Fall depuis The Infotainment Scan. On retrouve d'ailleurs la noirceur techno-rock de ce dernier sur "Two Librans", "Sons Of Temperance" ou le très brutal "Serum" qui donnera du grain à moudre aux Liars de Drum's Not Dead. Un Mark E Smith de nouveau hargneux et arrogant, laissant traîner ses dernières syllabes, et qui profite de sa majesté gouailleuse retrouvée pour rendre hommage à un autre alcoolique de la même race irascible, le grand écrivain comico-salace Bukowski ("Dr Buck's Letter"). Mais même lorsqu'il se contente de chuchoter, l'affaire est dans le sac là aussi: cet inattendu electro-jazz "Pumpkin Soup And Mashed Potatoes" surprendra avant de séduire.
Varié, inventif, déchet réduit au strict minimum (1 ou 2 à tout casser) et voilà un des meilleurs albums de The Fall toutes époques confondues. À croire que se retrouver seul maître à bord était la meilleure chose pour que Mark E Smith retrouve envie et créativité.
Habitués à la chose Pro Tool et compagnie depuis belle lurette, Mark E Smith et sa bande s'installent cul derrière l'ordi pour nous concocter un The Unutterable très technologique. Production ample pour nappes de synthé et bidouillages electro à foison. Rien de réellement révolutionnaire pour un groupe sans qui LCD Soundsystem ne serait pas mais une inspiration totalement retrouvée. La chienlit redondance qui gangrénait la plupart des albums nineties n'est plus.
Un mot pour résumer le tout: puissant. Puissant et hypnotique. Plutôt deux mots donc pour résumer le meilleur album de The Fall depuis The Infotainment Scan. On retrouve d'ailleurs la noirceur techno-rock de ce dernier sur "Two Librans", "Sons Of Temperance" ou le très brutal "Serum" qui donnera du grain à moudre aux Liars de Drum's Not Dead. Un Mark E Smith de nouveau hargneux et arrogant, laissant traîner ses dernières syllabes, et qui profite de sa majesté gouailleuse retrouvée pour rendre hommage à un autre alcoolique de la même race irascible, le grand écrivain comico-salace Bukowski ("Dr Buck's Letter"). Mais même lorsqu'il se contente de chuchoter, l'affaire est dans le sac là aussi: cet inattendu electro-jazz "Pumpkin Soup And Mashed Potatoes" surprendra avant de séduire.
Varié, inventif, déchet réduit au strict minimum (1 ou 2 à tout casser) et voilà un des meilleurs albums de The Fall toutes époques confondues. À croire que se retrouver seul maître à bord était la meilleure chose pour que Mark E Smith retrouve envie et créativité.
Parfait 17/20 | par Sirius |
En ligne
642 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages