El Goodo
Coyote |
Label :
Grease |
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Coyote pourrait être la compilation d'un groupe anglais de la deuxième moitié des sixties. Un groupe qui démarrait sur la scène mod en pleine copulation freakbeat et finirait les pieds dans le curry, en plein territoire popsyke. Soit un pur archétype. Un archétype qui aurait tout de même annoncé avec 20 ans d'avance le son madchester ("Be My Girl"). Bardé d' 'insensé' et de 'grandiose', Coyote ferait sans doute les belles pages rééditions de R&F.
Oui mais voilà, El Goodo, comme son nom l'indique (une chanson grandiose et insensée de Big Star) est postérieur à la période sacrée. Un groupe d'aujourd'hui, des années 2000. Et en plus ils ne sont pas anglais mais gallois (si si ça compte). N'ayant pas le privilège de la primeur, El Goodo ne peut donc décemment être élevé au même rang que ses héros trop illustres (Beatles, Creation...) mais enfin... faudrait voir à pas les noyer dans les égouts du panthéon non plus. Parce que leurs compos sont excellentes, parce que la production est fantastique ("Feel So Fine" fait bourdonner les chairs) et parce que ce genre de groupe, plus pastiche tu reprends, vaudra toujours mieux qu'un pas en avant de Radiohead (même s'il paraît que ça porte bonheur).
Et encore... pastiche c'est un brin exagérer. Car ces garçons, quand il écoutaient leurs trésors sixties, loin là-bas, dans leur pays de Galles tout moche (enfin je présume, ça doit être comme la Bretagne ce truc), regardaient enamourés, en plissant bien les yeux, Le Bon, La Brute Et Le Truand (c'est pas le meilleur film du monde ça ? hein ? hein !? hein !!?). De fait, le lyrique Morricone traverse ci ou là la musique d'El Goodo : "Information Overload", c'est comme si au lieu d'un Mireille Mathieu Chante Ennio Morricone (ne me crois pas si tu veux mais ce disque existe vraiment!), nous ayons eu droit à un Zombies Sings Ennio Morricone. Un pur fantasme. Assouvi, enfin.
Oui mais voilà, El Goodo, comme son nom l'indique (une chanson grandiose et insensée de Big Star) est postérieur à la période sacrée. Un groupe d'aujourd'hui, des années 2000. Et en plus ils ne sont pas anglais mais gallois (si si ça compte). N'ayant pas le privilège de la primeur, El Goodo ne peut donc décemment être élevé au même rang que ses héros trop illustres (Beatles, Creation...) mais enfin... faudrait voir à pas les noyer dans les égouts du panthéon non plus. Parce que leurs compos sont excellentes, parce que la production est fantastique ("Feel So Fine" fait bourdonner les chairs) et parce que ce genre de groupe, plus pastiche tu reprends, vaudra toujours mieux qu'un pas en avant de Radiohead (même s'il paraît que ça porte bonheur).
Et encore... pastiche c'est un brin exagérer. Car ces garçons, quand il écoutaient leurs trésors sixties, loin là-bas, dans leur pays de Galles tout moche (enfin je présume, ça doit être comme la Bretagne ce truc), regardaient enamourés, en plissant bien les yeux, Le Bon, La Brute Et Le Truand (c'est pas le meilleur film du monde ça ? hein ? hein !? hein !!?). De fait, le lyrique Morricone traverse ci ou là la musique d'El Goodo : "Information Overload", c'est comme si au lieu d'un Mireille Mathieu Chante Ennio Morricone (ne me crois pas si tu veux mais ce disque existe vraiment!), nous ayons eu droit à un Zombies Sings Ennio Morricone. Un pur fantasme. Assouvi, enfin.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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