Death Cab For Cutie
Codes & Keys |
Label :
Atlantic |
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Death Cab For Cutie sort son septième album mais la majeure partie du monde semble s'en taper comme de l'an 40. Et oui, le groupe de Benjamin Gibbard, s'il jouit d'une vraie popularité aux USA, ne bénéficie en revanche que d'un succès d'estime ailleurs dans le monde. Ils ont eu beau apparaitre sur une B.O de "Twilight", rien n'y fait. Et pourtant ce groupe est bourré de qualité, et Codes & Keys, leur septième effort, le prouve une fois de plus.
Dire d'entrée de jeu que cet album a tout pour lui, ça tue un peu le suspense certes, mais c'est irrémédiablement la première chose qui nous vient en tête.
Codes & Keys est varié (de la jolie ballade "Stay Young, Go Dancing" au très Arcade Fire titre éponyme, en passant par l'aérien "Home Is A Fire") mais d'une cohérence à toute épreuve.
Mais plus encore, le gros point fort du disque c'est d'être à la fois hyper accrocheur tout en proposant des chansons qui ne sont pas pour autant "jetables" (du genre facile à écouter, facile à oublier). On n'en fait pas le tour en deux écoutes et pourtant on rentre dedans quasi immédiatement. Surement grâce à la voix de Benjamin Gibbard ainsi qu'à ce subtil et fragile mélange de joie et de mélancolie, appuyé par des mélodies souvent imparables et touchantes.
Alors peut-être que l'auditeur averti s'empressera de dire qu'il n'y a pas beaucoup de surprises dans ce disque (mis à part quelques vagues éléments électro éventuellement), peut-être que certains pas encore remis de Transatlanticism continueront de ne jurer que par lui, tous ceux-là auraient pourtant bien tort de jouer les fines bouches.
La plupart des groupes qui arrivent jusqu'au stade du septième album ne sont en général plus là que pour le fric et/ou ont bien rarement encore quelque chose d'intéressant à proposer. Codes & Keys, lui, a la fraicheur d'un premier disque et la maturité d'un troisième album.
Avec ce septième opus, Death Cab nous offre tout simplement un vrai bel album indie-pop, efficace, intelligent et touchant. Le genre de disque qui vous fait dire que la vie est belle.
Peut-être bien ce qu'il s'est fait de mieux en 2011.
Dire d'entrée de jeu que cet album a tout pour lui, ça tue un peu le suspense certes, mais c'est irrémédiablement la première chose qui nous vient en tête.
Codes & Keys est varié (de la jolie ballade "Stay Young, Go Dancing" au très Arcade Fire titre éponyme, en passant par l'aérien "Home Is A Fire") mais d'une cohérence à toute épreuve.
Mais plus encore, le gros point fort du disque c'est d'être à la fois hyper accrocheur tout en proposant des chansons qui ne sont pas pour autant "jetables" (du genre facile à écouter, facile à oublier). On n'en fait pas le tour en deux écoutes et pourtant on rentre dedans quasi immédiatement. Surement grâce à la voix de Benjamin Gibbard ainsi qu'à ce subtil et fragile mélange de joie et de mélancolie, appuyé par des mélodies souvent imparables et touchantes.
Alors peut-être que l'auditeur averti s'empressera de dire qu'il n'y a pas beaucoup de surprises dans ce disque (mis à part quelques vagues éléments électro éventuellement), peut-être que certains pas encore remis de Transatlanticism continueront de ne jurer que par lui, tous ceux-là auraient pourtant bien tort de jouer les fines bouches.
La plupart des groupes qui arrivent jusqu'au stade du septième album ne sont en général plus là que pour le fric et/ou ont bien rarement encore quelque chose d'intéressant à proposer. Codes & Keys, lui, a la fraicheur d'un premier disque et la maturité d'un troisième album.
Avec ce septième opus, Death Cab nous offre tout simplement un vrai bel album indie-pop, efficace, intelligent et touchant. Le genre de disque qui vous fait dire que la vie est belle.
Peut-être bien ce qu'il s'est fait de mieux en 2011.
Parfait 17/20 | par Billyjoe |
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