Nirvana
Live In Buenos Aires 1992 |
Label :
Immortal |
||||
Et ben, il aura fallu être patient! 11 ans, pour qu'un label décide de sortir plus ou moins officiellement ce concert à Buenos Aires qui est certainement l'un des meilleurs témoignages de scène de Nirvana.
On est en 1992, le raz-de-marée Nevermind a déjà frappé le monde et le Cobain doit faire face aux mauvais côtés de la célébrité. Nirvana est donc en pleine remise en question, devant gérer en interne avec toute la horde de requins et de professionnels néfastes qui vont avec les grandes maisons de disque, et en externe l'opinion publique et critique, ainsi que les rumeurs qui vont avec. Le fameux concert au Reading a dissipé les doutes quant aux capacités à se produire sur scène et les craintes de séparation qui circulaient déjà cette année-là. Il n'empêche que Nirvana joue pour la première fois en Argentine et pour 50 000 personnes. Les attentes sont donc énormes.
Et le concert se passe mal. Devant la réaction du public face à la première partie, un groupe de fille nommé Calamity Jane, Cobain est à deux doigts d'annuler. Au final, ils montent quand même sur scène, mais ne jouent pas pour le public. Ou plutôt, pour faire chier le public.
Le fameux riff de "Smells Like Teen Spirit" sera joué plusieurs fois, mais pas le morceau. En échange, on aura droit à "Beeswax" et "Spank Thru". La colère du groupe se mue en énergie puis en plaisir véritable, et le set finit par se faire plus classique. Et pour lancer le tout, Nirvana se lance dans un morceau à moitié improvisé intitulé "Nobody Knows I'm New Wave". Si c'est ça, être New Wave, j'en suis assurément! Heureusement, la définition est très relative, ici pas de synthé dégueulasse et de prod 80s à vomir sur des mélodies jingles à la con, mais bel et bien un grand morceau, et totalement inédit, en plus.
Au final, ceux qui y étaient ce soir-là ont certainement assisté à l'un des meilleurs concerts de Nirvana, qui prouve à qui en doutait encore que quand ils le voulaient, ils pouvaient envoyer du très très lourd. Tout ça pour avoir été sexistes et insultants avec la première partie. Il n'y a pas de justice...Enfin si, un peu, puisque cet excellent concert est désormais accessible au plus grand nombre et à prix modique. Et même en vinyle pour ceux qui veulent suivre la mode (les hipsters pourront toujours s'en faire des k7!)
On est en 1992, le raz-de-marée Nevermind a déjà frappé le monde et le Cobain doit faire face aux mauvais côtés de la célébrité. Nirvana est donc en pleine remise en question, devant gérer en interne avec toute la horde de requins et de professionnels néfastes qui vont avec les grandes maisons de disque, et en externe l'opinion publique et critique, ainsi que les rumeurs qui vont avec. Le fameux concert au Reading a dissipé les doutes quant aux capacités à se produire sur scène et les craintes de séparation qui circulaient déjà cette année-là. Il n'empêche que Nirvana joue pour la première fois en Argentine et pour 50 000 personnes. Les attentes sont donc énormes.
Et le concert se passe mal. Devant la réaction du public face à la première partie, un groupe de fille nommé Calamity Jane, Cobain est à deux doigts d'annuler. Au final, ils montent quand même sur scène, mais ne jouent pas pour le public. Ou plutôt, pour faire chier le public.
Le fameux riff de "Smells Like Teen Spirit" sera joué plusieurs fois, mais pas le morceau. En échange, on aura droit à "Beeswax" et "Spank Thru". La colère du groupe se mue en énergie puis en plaisir véritable, et le set finit par se faire plus classique. Et pour lancer le tout, Nirvana se lance dans un morceau à moitié improvisé intitulé "Nobody Knows I'm New Wave". Si c'est ça, être New Wave, j'en suis assurément! Heureusement, la définition est très relative, ici pas de synthé dégueulasse et de prod 80s à vomir sur des mélodies jingles à la con, mais bel et bien un grand morceau, et totalement inédit, en plus.
Au final, ceux qui y étaient ce soir-là ont certainement assisté à l'un des meilleurs concerts de Nirvana, qui prouve à qui en doutait encore que quand ils le voulaient, ils pouvaient envoyer du très très lourd. Tout ça pour avoir été sexistes et insultants avec la première partie. Il n'y a pas de justice...Enfin si, un peu, puisque cet excellent concert est désormais accessible au plus grand nombre et à prix modique. Et même en vinyle pour ceux qui veulent suivre la mode (les hipsters pourront toujours s'en faire des k7!)
Excellent ! 18/20 | par Blackcondorguy |
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