Melvins
Bruxelles - Belgique [Ancienne Belgique] - mardi 17 avril 2007 |
Je trépignais comme un gosse devant la camionnette du glacier à l'idée de voir les Melvins, formation culte de washington. Des grands malades, à qui l'ont doit des chef-d'oeuvres tel qu'Houdini ou Stoner Witch et qui nous fournissent, encore maintenant, de la crème de rock lourd et efficace: de ce genre de rock qui se fracasse sur le coin de ta face et que tu tends l'autre joue pour que ça recommence...
Ces gars sont complètement siphonnés, ça ne fait pas l'ombre d'un doute ! Lorsque l'on voit la pochette de leurs albums, les titres de leurs chansons (si elles en ont) ou lorsque l'on écoute tout simplement leur musique, un vent de folie communicatif se répand avec fatalité chez l'auditeur qui ne peut faire autrement que de s'écraser face à la masse musicale (qualitative; quantitative et stylistique) qui est crachée par les instruments du trio...
Un concert des Melvins, je devrais m'y faire, c'est une expérience, pas un show ! Et c'est peut-être là que le bas a blessé ! Je m'attendais à un concert... et je me suis retrouvé devant une sorte de trip grandeur nature où la musique ne s'est pas arrêtée une seule seconde... Les choses ne s'enchaînent même pas, elles se fondent l'une dans l'autre ! Les Melvins veulent toujours faire unique, du coup, on regrette parfois un peu de simplicité...
Porn, second groupe de Dale Crover -batteur des Melvins- et premier groupe de la soirée (il faut savoir que tout ceci se passe dans le cadre du Domino festival, organisé par l'AB) me laisse un peu indifférent. Ca sonne comme du Isis... mais moins bien que du Isis (d'après ce que j'en ai entendu bien sûr). Ça passe le temps et, heureusement, ça ne dure pas longtemps: juste au moment où les premiers signes d'ennuis faisaient parler d'eux...
Le second groupe, bien plus intéressant, Big Business, avec qui les Melvins ont enregistré leur dernier album, passe plutôt pas mal: on a même envie d'en connaître plus à leur sujet. On comprend cependant bien vite pourquoi les Melvins se sont permis quelques bécotages avec Big Business sur Senile Animal: ils sont certainement tout aussi fous ! Il suffit de voir l'accoutrement et la coupe de cheveux du chanteur/bassiste et la donne est lancée... La musique est d'ailleurs proche de ce que fait Melvins ces dernières années, le groupe semble comme le fils spirituel des Melvins: l'inceste semblait inévitable. Le batteur est fou furieux et le chanteur sur sa planète... Dale Crover fait son guest à la guitare durant le set.
Et puis, là, je n'ai plus rien compris ! King Buzzo (à qui Kurt Cobain devrait baiser les pieds à l'heure actuelle, s'il était encore vivant) et Dale Crover débarque sur les planches sans rien dire pour le dernier morceau des Big Business... Une chanson des Melvins la suit, comme incorporée à la tracklist des BB: le troisième concert commence dès lors ! Il n'y a donc eu aucune transition entre les deux. Et ça continue sur cette lancée: comme je disais plus haut, il n'y avait jamais d'arrêt, pas un moment de répit, la dernière note d'une chanson commençant la suivante !
C'est une sorte de grand trip qui ne s'est pas arrêté pendant plus d'une heure et demie (je n'ai pas vérifié le temps)... Je ne pourrais même pas faire une tracklist du concert ! Big Business est resté avec les Melvins jusqu'à la fin de leur set: il ne formait qu'un seul et même groupe... en vrac, il y a eu: "The Black Pope" (dont je rêvais !), "Let It All Be", quelques une d'Houdini (dont "Set Me Straight" et "Sky Pup"), presque tout Senile Animal (présence de Big Business oblige) et plusieurs autres, que j'ai oubliées ou dont j'ai oublié le nom...
A noter: les batteries ! Deux putains de batteries en même temps, c'est incroyable ! Et quelle synchronisation ! Mieux: ils se complétaient naturellement, une véritable osmose ! Ce n'est plus jammer ensemble: il y a quelque chose de fusionnel là-dedans, c'était de la partouze géante... Le concert valait le coup d'œil rien que pour ça !
Pour conclure: un trip tout à fait extraordinaire, un concert à proprement parlé un peux frustrant... Bien bandant quand même, merci les Melvins !
Ces gars sont complètement siphonnés, ça ne fait pas l'ombre d'un doute ! Lorsque l'on voit la pochette de leurs albums, les titres de leurs chansons (si elles en ont) ou lorsque l'on écoute tout simplement leur musique, un vent de folie communicatif se répand avec fatalité chez l'auditeur qui ne peut faire autrement que de s'écraser face à la masse musicale (qualitative; quantitative et stylistique) qui est crachée par les instruments du trio...
Un concert des Melvins, je devrais m'y faire, c'est une expérience, pas un show ! Et c'est peut-être là que le bas a blessé ! Je m'attendais à un concert... et je me suis retrouvé devant une sorte de trip grandeur nature où la musique ne s'est pas arrêtée une seule seconde... Les choses ne s'enchaînent même pas, elles se fondent l'une dans l'autre ! Les Melvins veulent toujours faire unique, du coup, on regrette parfois un peu de simplicité...
Porn, second groupe de Dale Crover -batteur des Melvins- et premier groupe de la soirée (il faut savoir que tout ceci se passe dans le cadre du Domino festival, organisé par l'AB) me laisse un peu indifférent. Ca sonne comme du Isis... mais moins bien que du Isis (d'après ce que j'en ai entendu bien sûr). Ça passe le temps et, heureusement, ça ne dure pas longtemps: juste au moment où les premiers signes d'ennuis faisaient parler d'eux...
Le second groupe, bien plus intéressant, Big Business, avec qui les Melvins ont enregistré leur dernier album, passe plutôt pas mal: on a même envie d'en connaître plus à leur sujet. On comprend cependant bien vite pourquoi les Melvins se sont permis quelques bécotages avec Big Business sur Senile Animal: ils sont certainement tout aussi fous ! Il suffit de voir l'accoutrement et la coupe de cheveux du chanteur/bassiste et la donne est lancée... La musique est d'ailleurs proche de ce que fait Melvins ces dernières années, le groupe semble comme le fils spirituel des Melvins: l'inceste semblait inévitable. Le batteur est fou furieux et le chanteur sur sa planète... Dale Crover fait son guest à la guitare durant le set.
Et puis, là, je n'ai plus rien compris ! King Buzzo (à qui Kurt Cobain devrait baiser les pieds à l'heure actuelle, s'il était encore vivant) et Dale Crover débarque sur les planches sans rien dire pour le dernier morceau des Big Business... Une chanson des Melvins la suit, comme incorporée à la tracklist des BB: le troisième concert commence dès lors ! Il n'y a donc eu aucune transition entre les deux. Et ça continue sur cette lancée: comme je disais plus haut, il n'y avait jamais d'arrêt, pas un moment de répit, la dernière note d'une chanson commençant la suivante !
C'est une sorte de grand trip qui ne s'est pas arrêté pendant plus d'une heure et demie (je n'ai pas vérifié le temps)... Je ne pourrais même pas faire une tracklist du concert ! Big Business est resté avec les Melvins jusqu'à la fin de leur set: il ne formait qu'un seul et même groupe... en vrac, il y a eu: "The Black Pope" (dont je rêvais !), "Let It All Be", quelques une d'Houdini (dont "Set Me Straight" et "Sky Pup"), presque tout Senile Animal (présence de Big Business oblige) et plusieurs autres, que j'ai oubliées ou dont j'ai oublié le nom...
A noter: les batteries ! Deux putains de batteries en même temps, c'est incroyable ! Et quelle synchronisation ! Mieux: ils se complétaient naturellement, une véritable osmose ! Ce n'est plus jammer ensemble: il y a quelque chose de fusionnel là-dedans, c'était de la partouze géante... Le concert valait le coup d'œil rien que pour ça !
Pour conclure: un trip tout à fait extraordinaire, un concert à proprement parlé un peux frustrant... Bien bandant quand même, merci les Melvins !
Parfait 17/20 | par Mr.dante |
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