Melvins
Honky |
Label :
Amphetamine Reptile |
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A l'heure qu'il est, je n'ai toujours pas compris cet album et éspères bien le saisir un jour. Le fait est qu'à trop crier au loup, plus personne n'écoute les Melvins et les laissent se faire bouffer par l'animal. Ca leur apprendra...
Un disque qui part pourtant bien avec un "They All Must Be Slaughtered" narcoléptique. Jamais les Melvins n'ont produit de titre aussi propre et serain (la production est vraiment plus ample). Ce long prologue flotte magnifiquement à travers nos oreilles, loin de tout rock. La voix de Kate Bjelland (Babes in Toyland) ne le rend que plus aérien et trip-hop.
On se dit, éxcités, que Melvins a mits les cochonneries bruitistes au placard pour un virage à 180 degrès... Quand arrive "Mombius Hibachi" de derrière les fagots, poussée grungy au riff instantanément mythique se muant en fait en titre déstructuré mais inoubliable. Deux bombes novatrices sur un album des Melvins ! On a oublié les vieilles blagues à deux sous, on imagine déjà la totalité de l'album : Vite, la suite...
Et merde ! Le reste est trop éparpillé et puérile pour être cité : du bidouillage habituel, du sous-NIN electro-rock, de la musique de super-nes, du son atmosphérique, une musique suave et douce comme Hood sait mieux le faire... En un mot : dommage. En plusieurs : quel gachis ! Le groupe a tellement fait mieux...
L'instrumental de fin "In The Freaktose" réveillera l'interêt un peu tardivement par sa guitare déchaînée. Cela ne fait qu'empirer les choses.
D'autant plus décevant que pour une fois, c'était sérieux.
Un disque qui part pourtant bien avec un "They All Must Be Slaughtered" narcoléptique. Jamais les Melvins n'ont produit de titre aussi propre et serain (la production est vraiment plus ample). Ce long prologue flotte magnifiquement à travers nos oreilles, loin de tout rock. La voix de Kate Bjelland (Babes in Toyland) ne le rend que plus aérien et trip-hop.
On se dit, éxcités, que Melvins a mits les cochonneries bruitistes au placard pour un virage à 180 degrès... Quand arrive "Mombius Hibachi" de derrière les fagots, poussée grungy au riff instantanément mythique se muant en fait en titre déstructuré mais inoubliable. Deux bombes novatrices sur un album des Melvins ! On a oublié les vieilles blagues à deux sous, on imagine déjà la totalité de l'album : Vite, la suite...
Et merde ! Le reste est trop éparpillé et puérile pour être cité : du bidouillage habituel, du sous-NIN electro-rock, de la musique de super-nes, du son atmosphérique, une musique suave et douce comme Hood sait mieux le faire... En un mot : dommage. En plusieurs : quel gachis ! Le groupe a tellement fait mieux...
L'instrumental de fin "In The Freaktose" réveillera l'interêt un peu tardivement par sa guitare déchaînée. Cela ne fait qu'empirer les choses.
D'autant plus décevant que pour une fois, c'était sérieux.
Pas terrible 9/20 | par X_YoB |
Posté le 20 novembre 2008 à 14 h 50 |
Les Melvins se font dégager du label Atlantic... alors forcément ils ne feraient pas d'efforts pour attirer le grand public comme toujours. Cette album résume tant bien que mal l'atmosphère car à cette époque le public était tourné vers de la musique plus festive ou classique rock/punk ou d'un metal grand public !
La pochette réalisée par Mackie rend hommage à celle de White Heat/White Light des Velvet Underground en 1968. Le premier morceau du disque avec en invité le leader des Babes In Toyland, est une belle démonstration ensuite nous passons au célèbre "Mombius Hibachi" qui sur Alive At The Fucker Club est un tour de force implaccable... impossible d'imiter ou même de singer le groupe, surtout avec "Lovely Butterflies", magnifique chanson noise indus, la suite est un chef-d'oeuvre glauque et magistral ou parfois l'electro règne légèrement mais cela reste suffisant.
David Scott Stone fait sa première apparition sur un album des Melvins et sera aussi le dernier effort de Mark D avec le groupe... lors de son enregistrement le staff du studio se demandait ce qu'il se passait chez eux, on comprend car les influences punk (Flipper, Bad Brains, Black Flag), doom (Saint Vitus) ou encore heavy (Venom, Celtic Frost, Raven) et glam (TKO) sont bien loin ou presque ce qu'il reste est simplement proche du Pink Floyd à ses début avec Syd ou encore du côté sombre musicale US avec les Residents où tout est permis... car les Melvins sont des grands enfants qui peuvent faire ce qu'ils veulent puisque en cette année 1997 tout le monde se foutait de savoir ce que deviendraient les Melvins... la preuve c'est qu'aujourd'hui le groupe existe toujours.
Un album indomptable et somptueux.
La pochette réalisée par Mackie rend hommage à celle de White Heat/White Light des Velvet Underground en 1968. Le premier morceau du disque avec en invité le leader des Babes In Toyland, est une belle démonstration ensuite nous passons au célèbre "Mombius Hibachi" qui sur Alive At The Fucker Club est un tour de force implaccable... impossible d'imiter ou même de singer le groupe, surtout avec "Lovely Butterflies", magnifique chanson noise indus, la suite est un chef-d'oeuvre glauque et magistral ou parfois l'electro règne légèrement mais cela reste suffisant.
David Scott Stone fait sa première apparition sur un album des Melvins et sera aussi le dernier effort de Mark D avec le groupe... lors de son enregistrement le staff du studio se demandait ce qu'il se passait chez eux, on comprend car les influences punk (Flipper, Bad Brains, Black Flag), doom (Saint Vitus) ou encore heavy (Venom, Celtic Frost, Raven) et glam (TKO) sont bien loin ou presque ce qu'il reste est simplement proche du Pink Floyd à ses début avec Syd ou encore du côté sombre musicale US avec les Residents où tout est permis... car les Melvins sont des grands enfants qui peuvent faire ce qu'ils veulent puisque en cette année 1997 tout le monde se foutait de savoir ce que deviendraient les Melvins... la preuve c'est qu'aujourd'hui le groupe existe toujours.
Un album indomptable et somptueux.
Parfait 17/20
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