Frank Black
Frank Black |
Label :
4AD |
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Le premier album de Frank Black est sorti 2 ans après "Trompe Le Monde", des Pixies : à l'époque, ce fût un carton plein (comme on dit au loto).
Composé de 15 titres, "Frank Black" est très orienté rock'n'roll classique : des chansons à structure relativement classique, des sons sympas mais somme toute assez classique...
Bref, du pop-rock assez classique, assez loin de la fureur et de l'énergie que pouvaient dégager les Pixies, mais tout de même inspiré : des morceaux comme l'excellent "Los Angeles", le bizarre et rythmé "Brackish Boy", le très bon instrumental "Tossed" ont marqué toute une génération.
Mais "Frank Black", contrairement aux 3/4 des oeuvres des Pixies, a peut-être pris un petit coup de vieux...
Composé de 15 titres, "Frank Black" est très orienté rock'n'roll classique : des chansons à structure relativement classique, des sons sympas mais somme toute assez classique...
Bref, du pop-rock assez classique, assez loin de la fureur et de l'énergie que pouvaient dégager les Pixies, mais tout de même inspiré : des morceaux comme l'excellent "Los Angeles", le bizarre et rythmé "Brackish Boy", le très bon instrumental "Tossed" ont marqué toute une génération.
Mais "Frank Black", contrairement aux 3/4 des oeuvres des Pixies, a peut-être pris un petit coup de vieux...
Bon 15/20 | par X_Shape104 |
Posté le 05 janvier 2004 à 01 h 25 |
1993: Les Pixies ne sont plus et Black Francis se rebaptise alors en Frank Black pour tenter l'aventure en solo.
"Frank Black" est donc son premier opus. En 15 titres, Black nous démontre qu'il n'a rien perdu de ses talents de songwriter: "Los Angeles", le titre d'ouverture (et accessoirement le single qui découlera de l'album) en est le plus parfait exemple. Tous les morceaux sont construits autour de riffs à la fois simples et accrocheurs (cf "Places Named After Numbers", "Czar", "Old Black Dawning"....).
L'efficacité de ces morceaux se traduit par leur durée qui est très courte: rares sont ceux qui atteignent les 4 minutes. Parmi ceux-là, on retrouve notamment "Los Angeles" mais également le majestueux "Parry the Wind High, Low" qui commence calmement, se retrouve magnifié par l'arrivée de la guitare rythmique, et se termine autour de l'excellente pattern créée par la basse et la batterie.
Dans cet album, Frank Black nous livre une étonnante déclaration d'amour aux Ramones: "I Heard Ramona Sing": Tout est dit! Il reprend également (d'une façon quelque peu étrange), un titre des Beach Boys: "Hang On To Your Ego".
"Frank Black" est donc un album bourré de morceaux excellement construits, simples, directs et efficaces (tels "Ten Percenter" ou "Adda Lee"). En d'autres termes, pour un après-Pixies, c'est ce qu'on appelle une reconversion réussie!
"Frank Black" est donc son premier opus. En 15 titres, Black nous démontre qu'il n'a rien perdu de ses talents de songwriter: "Los Angeles", le titre d'ouverture (et accessoirement le single qui découlera de l'album) en est le plus parfait exemple. Tous les morceaux sont construits autour de riffs à la fois simples et accrocheurs (cf "Places Named After Numbers", "Czar", "Old Black Dawning"....).
L'efficacité de ces morceaux se traduit par leur durée qui est très courte: rares sont ceux qui atteignent les 4 minutes. Parmi ceux-là, on retrouve notamment "Los Angeles" mais également le majestueux "Parry the Wind High, Low" qui commence calmement, se retrouve magnifié par l'arrivée de la guitare rythmique, et se termine autour de l'excellente pattern créée par la basse et la batterie.
Dans cet album, Frank Black nous livre une étonnante déclaration d'amour aux Ramones: "I Heard Ramona Sing": Tout est dit! Il reprend également (d'une façon quelque peu étrange), un titre des Beach Boys: "Hang On To Your Ego".
"Frank Black" est donc un album bourré de morceaux excellement construits, simples, directs et efficaces (tels "Ten Percenter" ou "Adda Lee"). En d'autres termes, pour un après-Pixies, c'est ce qu'on appelle une reconversion réussie!
Excellent ! 18/20
Posté le 26 mars 2005 à 19 h 55 |
Je crois en Franck Black. Je l'ai vu. Je sais que c'est difficile à croire mais il existe.
Un jour, vous aussi, il viendra vous chercher dans sa soucoupe volante et vous déposera dans le sud de la Patagonie après avoir des expériences sur votre cortex. Après cela, vous ne serez plus jamais vraiment le même.
Ce jour fatidique, c'est celui où vous procurerez "Franck Black", l'album éponyme (et le premier en solo) du gros martien. Bien sûr, si vous aimer les Pixies vous êtes déjà exposés, mais là attendez-vous à un long voyage vers des galaxies nouvelles.
Je pense que je n'ai rien à dire de plus sur ce disque, je ne voudrais pas gâcher le plaisir de ceux qui n'auraient pas encore été 'enlevés'. Je dirai juste pour conclure, qu'il s'agit pour moi du plus fort, du plus intéressant des albums du Black en solo. Alors attention au décollage ...
Un jour, vous aussi, il viendra vous chercher dans sa soucoupe volante et vous déposera dans le sud de la Patagonie après avoir des expériences sur votre cortex. Après cela, vous ne serez plus jamais vraiment le même.
Ce jour fatidique, c'est celui où vous procurerez "Franck Black", l'album éponyme (et le premier en solo) du gros martien. Bien sûr, si vous aimer les Pixies vous êtes déjà exposés, mais là attendez-vous à un long voyage vers des galaxies nouvelles.
Je pense que je n'ai rien à dire de plus sur ce disque, je ne voudrais pas gâcher le plaisir de ceux qui n'auraient pas encore été 'enlevés'. Je dirai juste pour conclure, qu'il s'agit pour moi du plus fort, du plus intéressant des albums du Black en solo. Alors attention au décollage ...
Excellent ! 18/20
Posté le 21 avril 2005 à 17 h 21 |
Les PIXIES s'étaient séparés, laissant des milliers d'inconditionnels inconsolables.
Heureusement Black Francis devint Frank Black : le poupon rockeur toujours aussi inspiré et aux chansons tellement puissantes !
L'album débute par l'incroyable "Los Angeles" : la voix est là, le ton est donné, les guitares dégainent des rythmes terribles. Frank Black, sans les Pixies, n'a rien perdu de sa puissance et de son efficacité.
Je reste fascinée par les variations de sa voix : sa violence qui alterne dans la seconde avec des passages d'une douceur exquise, c'est là la magie de cet homme.
Des chansons comme "Czar" ou "Two Spaces" prennent toute leur dimension grâce à l'interprétation de Black.
Les mélodies sont toujours aussi efficaces "Old Black Dawning"...
A noter un instrumental phénoménal : "Tossed"
Heureusement Black Francis devint Frank Black : le poupon rockeur toujours aussi inspiré et aux chansons tellement puissantes !
L'album débute par l'incroyable "Los Angeles" : la voix est là, le ton est donné, les guitares dégainent des rythmes terribles. Frank Black, sans les Pixies, n'a rien perdu de sa puissance et de son efficacité.
Je reste fascinée par les variations de sa voix : sa violence qui alterne dans la seconde avec des passages d'une douceur exquise, c'est là la magie de cet homme.
Des chansons comme "Czar" ou "Two Spaces" prennent toute leur dimension grâce à l'interprétation de Black.
Les mélodies sont toujours aussi efficaces "Old Black Dawning"...
A noter un instrumental phénoménal : "Tossed"
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 26 juin 2010 à 12 h 14 |
Putain, c'est ça "Los Angeles" ? Voilà ce qu'était la réaction à l'époque. Et ça n'a pas changé aujourd'hui : ce morceau single d'ouverture est tout simplement emmerdant dans le fait qu'il tarde à crever, à s'étaler après ses passages plus mouvementés. Lloyd Cole, alors ami du gros en avait fait un reproche similaire : écourté, ça aurait été mieux. Honnêtement, les préférences iront pour d'autres titres comme le direct "Czar", "Parry The Wind High, Low" en terme de guitare rock qui tache ou alors au court road movie drôlement tragique du vif "Backish Boy" où une tête s'est réduite en garniture pour tapa par les roues d'un camion sur une route mexicaine.
Dans l'ensemble, rien de bien expédiant en majorité au-delà de la stratosphère hormis quelques compositions. Classique, pour joindre l'impression écrite par l'auteur de la première chronique.
Dans l'ensemble, rien de bien expédiant en majorité au-delà de la stratosphère hormis quelques compositions. Classique, pour joindre l'impression écrite par l'auteur de la première chronique.
Pas mal 13/20
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