Frank Black
Teenager Of The Year |
Label :
4AD |
||||
Ce deuxième album de Frank Black est une véritable orgie de rock n'roll. En 22 titres, notre homme visite un peu tout, dans un esprit gamin qui veut tout faire, qui faisait effectivement de lui le teenager de l'année 1994. Les punks "Whatever Happened To Pong?" et "Thalassocracy", "Superabound", "Olé Mulholland" et sa basse infernale, ou le rageur "Two Reelers" n'ont rien à envier aux Pixies. Mister Black ne se donne aucune limite dans cette incursion dans le pays de la musique à guitares, allant du punk au rockabily, en passant par des ballades mélancoliques ou du reggae, des synthés loufoques, des trompettes, sans oublier des solos de guitares poisseux. Parfois on est à la limite du mauvais goût, mais tant pis, ce disque est comme une visite dans un parc d'attraction. Certaines attractions sont moins bonnes que d'autres, mais cela rend franchement heureux.
Très bon 16/20 | par X_Elmo |
Posté le 06 janvier 2004 à 01 h 00 |
En 1994, Frank Black s'autoproclame "Adolescent de l'année" (!) et l'on ne va pas s'en plaindre. Avec cet album, Black nous livre 22 titres (rien que ça, du jamais vu dans toute sa carrière), le tout durant à peine plus d'une heure.
L'abum débute sur les chapeaux de roue avec "Whatever happened to Pong?" et "Thalassocracy", qui sont deux véritables bombes rock'n'roll d'une minutes trente chacune. Frank Black est en forme et le fait savoir. C'est un songwriter hors-pair et il multiplie ici les mélodies efficaces et les refrains imparables (cf "(I Want to Live on an) Abstract Plain", "Superabound", "Calistan" ou le très tubesque et célèbre "Headache").
Tout va à 200 à l'heure, et les instants de répits sont rares mais présents comme le très calme "Sir Rockaby" (sur lequel joue notamment Joey Santiago comme sur 3 autres morceaux) ou le bizarroïde "Fiddle Riddle" basé sur une rythmique reggae. On peut trouver sur "Teenager of the Year" deux véritables monuments de l'ensemble de l'oeuvre de Black (mis à part "Headache"), à savoir "Freedom Rock" et "Two Reelers". Le premier titre est l'un des meilleurs morceaux rock composés par Mister Black en solo et le second tient en une sauvagerie rarement entendue chez Frank Black (quelle intro!!).
A noter également la présence du mystérieux et excellent "Olé Mulholland" durant lequel Black fait référence à Bradbury. Le reste de l'album est composé de très bons titres, assez "classiques" chez Frank Black comme l'entrainant "Pure Denizen of the Citizens Band" (joué avec Santiago) ou l'énervé "Bad, Wicked World" (toujours avec le fabuleux guitariste des Pixies).
Avec cet album, Frank Black fait (définitivement) oublier Black Francis et prouve à tout le monde qu'il n'a plus besoin de son ancien groupe de "lutins" pour composer d'excellents titres...
PS: Il existe une édition plus rare de "Teenager of the Year" avec un maxi comprenant le violent et excellentissime "Hate Me", qui montre à tous que le vrai compositeur des Pixies... c'était bien lui.
L'abum débute sur les chapeaux de roue avec "Whatever happened to Pong?" et "Thalassocracy", qui sont deux véritables bombes rock'n'roll d'une minutes trente chacune. Frank Black est en forme et le fait savoir. C'est un songwriter hors-pair et il multiplie ici les mélodies efficaces et les refrains imparables (cf "(I Want to Live on an) Abstract Plain", "Superabound", "Calistan" ou le très tubesque et célèbre "Headache").
Tout va à 200 à l'heure, et les instants de répits sont rares mais présents comme le très calme "Sir Rockaby" (sur lequel joue notamment Joey Santiago comme sur 3 autres morceaux) ou le bizarroïde "Fiddle Riddle" basé sur une rythmique reggae. On peut trouver sur "Teenager of the Year" deux véritables monuments de l'ensemble de l'oeuvre de Black (mis à part "Headache"), à savoir "Freedom Rock" et "Two Reelers". Le premier titre est l'un des meilleurs morceaux rock composés par Mister Black en solo et le second tient en une sauvagerie rarement entendue chez Frank Black (quelle intro!!).
A noter également la présence du mystérieux et excellent "Olé Mulholland" durant lequel Black fait référence à Bradbury. Le reste de l'album est composé de très bons titres, assez "classiques" chez Frank Black comme l'entrainant "Pure Denizen of the Citizens Band" (joué avec Santiago) ou l'énervé "Bad, Wicked World" (toujours avec le fabuleux guitariste des Pixies).
Avec cet album, Frank Black fait (définitivement) oublier Black Francis et prouve à tout le monde qu'il n'a plus besoin de son ancien groupe de "lutins" pour composer d'excellents titres...
PS: Il existe une édition plus rare de "Teenager of the Year" avec un maxi comprenant le violent et excellentissime "Hate Me", qui montre à tous que le vrai compositeur des Pixies... c'était bien lui.
Parfait 17/20
Posté le 16 octobre 2005 à 10 h 26 |
Suite au sabordage des Pixies , Franck Black ne reste pas longtemps sans faire de musique et se lance dans une carrière solo, qui sera très fournie (sans doute trop vu l'évidente inégalité de l'œuvre).
Pendant plus d'une heure, en 22 titres, on assiste à une véritable démonstration de rock. C'est frais, efficace, rapide (presque tous les titres sont de durée inférieure à 3min).
D'entrée, avec deux titres d'une minute trente on comprend vite qu'on a à faire à quelque chose de grand, et la suite ne le dément pas. Que ce soit musicalement ou vocalement , Franck Black est au top.
Ce disque est sauvage, sale parfois, tout en sachant être mélancolique. Il arrive à faire cohabiter sans la même chanson le plus pur titre pop et le rock le plus sauvage. Qui dit mieux ?
Et même si ce bouillonnement musical totalement obsédant peut faire mal à la tête , j'y reviens encore et toujours pour enchaîner ces titres le son monté bien fort. C'est si bon un mal de tête comme celui-ci.
Deux ou trois titres sont cependant un peu en dessous de la qualité moyenne du disque (ce qui signifie qu'ils sont quand même loin d'être mauvais). Il y a un peu de superflu.
Et si c'est (évidemment ?) grâce au Pixies que je me suis mis à écouter sa carrière solo, je dois bien avouer qu'aujourd'hui mes préférences vont à ce Teenager Of The Year et à l'immense Dog In The Sand.
Pendant plus d'une heure, en 22 titres, on assiste à une véritable démonstration de rock. C'est frais, efficace, rapide (presque tous les titres sont de durée inférieure à 3min).
D'entrée, avec deux titres d'une minute trente on comprend vite qu'on a à faire à quelque chose de grand, et la suite ne le dément pas. Que ce soit musicalement ou vocalement , Franck Black est au top.
Ce disque est sauvage, sale parfois, tout en sachant être mélancolique. Il arrive à faire cohabiter sans la même chanson le plus pur titre pop et le rock le plus sauvage. Qui dit mieux ?
Et même si ce bouillonnement musical totalement obsédant peut faire mal à la tête , j'y reviens encore et toujours pour enchaîner ces titres le son monté bien fort. C'est si bon un mal de tête comme celui-ci.
Deux ou trois titres sont cependant un peu en dessous de la qualité moyenne du disque (ce qui signifie qu'ils sont quand même loin d'être mauvais). Il y a un peu de superflu.
Et si c'est (évidemment ?) grâce au Pixies que je me suis mis à écouter sa carrière solo, je dois bien avouer qu'aujourd'hui mes préférences vont à ce Teenager Of The Year et à l'immense Dog In The Sand.
Très bon 16/20
Posté le 04 décembre 2005 à 22 h 19 |
- Bonjour, moi c'est Vlapush.
- (l'assemblée) Bonjour Vlapush.
- Voilà je ... J'ai été FrankBlackophile. Et puis il y a 7 ans environs, je n'ai plus écouté un disque de cet artiste, j'ai même revendu The Cult Of Ray.
- C'est courageux, ça, Vlapush
- Non non, c'est vraiment un disque raté. À la limite on peut le garder pour la pochette qui fait rire les copains, mais sinon ... enfin toujours est-il qu'il y a une semaine, j'ai craqué.
- Tu as réécouté un disque de Frank Black ?
- Oui. Teenager of the year.
- Et tu y as pris du plaisir ?
- Je ne sais pas. C'est un disque qui a de bonnes chansons, mais c'est interpreté sans convictions, et produit comme du dire straits. Y'a du synthé de merde sur chaque titre. Bouhouhouhou (pleurs)
- Tu veux un mouchoir, Vlapush ?
- Non, merci. Enfin, déjà la pochette tu te demandes ... il fait peur, avec son maquillage et son diadème, le gros. Et pourquoi toutes ces chansons ?
- Tu étais fan des Pixies, précédemment ?
- À mort. Quand le premier album solo de Frank Black est sorti, je l'ai detesté, puis je m'y suis fait. Et quand Teenager of the year est arrivé, l'année suivante, je m'y suis vautré comme un goret. Cela doit être le seul disque dont je connais encore aujourd'hui les paroles par coeur : 'A love of people love that Jérôme ... Did you know he misses his comb ?' CA SERT À QUOI DE SE RAPPELER DE CES PAROLES ?
- Tu as pris du plaisir lors de cette réécoute ?
- Pas vraiment. Le pire, c'est que j'avais l'impression de l'avoir écouté la veille. Et ça, ça m'a fait peur.
- Eh bien remercions Vlapush pour son témoignage.
- (tout le monde) Merci Vlapush !
- (l'assemblée) Bonjour Vlapush.
- Voilà je ... J'ai été FrankBlackophile. Et puis il y a 7 ans environs, je n'ai plus écouté un disque de cet artiste, j'ai même revendu The Cult Of Ray.
- C'est courageux, ça, Vlapush
- Non non, c'est vraiment un disque raté. À la limite on peut le garder pour la pochette qui fait rire les copains, mais sinon ... enfin toujours est-il qu'il y a une semaine, j'ai craqué.
- Tu as réécouté un disque de Frank Black ?
- Oui. Teenager of the year.
- Et tu y as pris du plaisir ?
- Je ne sais pas. C'est un disque qui a de bonnes chansons, mais c'est interpreté sans convictions, et produit comme du dire straits. Y'a du synthé de merde sur chaque titre. Bouhouhouhou (pleurs)
- Tu veux un mouchoir, Vlapush ?
- Non, merci. Enfin, déjà la pochette tu te demandes ... il fait peur, avec son maquillage et son diadème, le gros. Et pourquoi toutes ces chansons ?
- Tu étais fan des Pixies, précédemment ?
- À mort. Quand le premier album solo de Frank Black est sorti, je l'ai detesté, puis je m'y suis fait. Et quand Teenager of the year est arrivé, l'année suivante, je m'y suis vautré comme un goret. Cela doit être le seul disque dont je connais encore aujourd'hui les paroles par coeur : 'A love of people love that Jérôme ... Did you know he misses his comb ?' CA SERT À QUOI DE SE RAPPELER DE CES PAROLES ?
- Tu as pris du plaisir lors de cette réécoute ?
- Pas vraiment. Le pire, c'est que j'avais l'impression de l'avoir écouté la veille. Et ça, ça m'a fait peur.
- Eh bien remercions Vlapush pour son témoignage.
- (tout le monde) Merci Vlapush !
Sympa 14/20
Posté le 13 février 2011 à 17 h 55 |
Big Up Big Up au Teenager Of The Year de Frank Black (1994, mais hier ou y'a 30 ans ça marche aussi)!!
Le n°1 de(me)s disques qui font rebondir ad lib entre le sol et le plafond, que chaque passage fait pétiller la "sensation de récompense" (merci les neurologues pour la poésie), l'hymne ultime (bienvenue les ex-aequo hein) aux guitares jouissives, la "feeling-good" galette par excellence! Foutre et cyprine en gerbe à tous les étages (22!!) avec tout ce qu'il faut dans le chargeur pour la prochaine salve... Orfèvrerie, génie de la mise en scène et bas-ventre en surchauffe... le pied!!!!!
Classic rock ? Indie gonflé ? Liberté, adolescence (pour un 2ème effort solo du leader des Pixies, ça se tient...) ? Y'a du cheap, du burné, du planant, de la poésie d'un échoppe bio radioactive de l'espace (au pif: "nobody owns the pleasure of tongs", "a couple of eyes from out of the head", "mouth intricate shapes the voice that speaks", "my best friend he's the king of karaoke", etc.), du reggae (!!), du rockab', du punk joyeux qui tire la langue, des mélodies incroyables qui grimpent en colimaçon jusqu'au moment où on a la vague impression qu'on pourrait en crever...
Jamais le Francis ne fut plus flagrant comme auteur complet et diablement inspiré, et ses camarades de jeu savent donner le change, le cogneur galope, tangue tranquille, claque ou enfonce des clous c'est selon, le tout avec une puissance et une légèreté imperturbables, la basse soutient, dynamise, vrombit et visse des vis, c'est la fête aux guitares (Delgado peint de dali-esques décors-paysages pleins de sucreries même pas coupe-faim, et s'autorise des soli tout droit importés de l'Olympe, je reviens toujours pas de celui de "Thalassocracy" moi), du piano, des trompettes, des nappes synthétiques, le tout pile où il faut, quand il faut.
Et cette voix... cette sensation que le Franky est forcément le meilleur des potes, qu'on serait direct partant pour se vider des canons, jouer au Uno et philosopher sur le ketchup ou les klingons toute la soirée. Y'a du grain, de la douceur, du grave et de l'aigu, une gorge qui surchauffe en plissant des yeux pour hurler sa rage d'enfulte visionnaire (cet homme a compris les supernovas avec les fesses), et des chœurs faits exprès pour vous faire perdre les pédales.
Dès les 2 premiers titres (3mn 09 secondes de fiesta rigolarde, 23 idées sans l'air de rien, et 7 high-kicks), on est sur les rotules et on en redemande... 20 titres plus tard, on se surprend à remettre le couvert... Que de superlatifs et de périphrases déroutantes et exaltées me direz-vous... mais qui n'a pas au milieu de sa discothèque LE petit trésor inépuisable, qui tombe à point nommé quand le besoin irrépressible s'en fait sentir, qui lave à fond de toutes les angoisses, qui accompagne immanquablement les pétillances régénératrices, et qui donne envie d'en embrasser les responsables sur la bouche ??
Car là je sautille, je m'affale et je ridiculise Jim Carrey dans son domaine, je rêve distinctement l'humanité comme une armée de Bisounours tous d'accord avec mes orgasmes (je précise que je n'ai que des fruits frais dans le corps), mais au fond de tout ça, je sais que je ne sais qu'une chose: tout peut péter, je sais ce que j'aurai dans l'I-Pod.
Et ça, ben ça rassure tout plein.
Le n°1 de(me)s disques qui font rebondir ad lib entre le sol et le plafond, que chaque passage fait pétiller la "sensation de récompense" (merci les neurologues pour la poésie), l'hymne ultime (bienvenue les ex-aequo hein) aux guitares jouissives, la "feeling-good" galette par excellence! Foutre et cyprine en gerbe à tous les étages (22!!) avec tout ce qu'il faut dans le chargeur pour la prochaine salve... Orfèvrerie, génie de la mise en scène et bas-ventre en surchauffe... le pied!!!!!
Classic rock ? Indie gonflé ? Liberté, adolescence (pour un 2ème effort solo du leader des Pixies, ça se tient...) ? Y'a du cheap, du burné, du planant, de la poésie d'un échoppe bio radioactive de l'espace (au pif: "nobody owns the pleasure of tongs", "a couple of eyes from out of the head", "mouth intricate shapes the voice that speaks", "my best friend he's the king of karaoke", etc.), du reggae (!!), du rockab', du punk joyeux qui tire la langue, des mélodies incroyables qui grimpent en colimaçon jusqu'au moment où on a la vague impression qu'on pourrait en crever...
Jamais le Francis ne fut plus flagrant comme auteur complet et diablement inspiré, et ses camarades de jeu savent donner le change, le cogneur galope, tangue tranquille, claque ou enfonce des clous c'est selon, le tout avec une puissance et une légèreté imperturbables, la basse soutient, dynamise, vrombit et visse des vis, c'est la fête aux guitares (Delgado peint de dali-esques décors-paysages pleins de sucreries même pas coupe-faim, et s'autorise des soli tout droit importés de l'Olympe, je reviens toujours pas de celui de "Thalassocracy" moi), du piano, des trompettes, des nappes synthétiques, le tout pile où il faut, quand il faut.
Et cette voix... cette sensation que le Franky est forcément le meilleur des potes, qu'on serait direct partant pour se vider des canons, jouer au Uno et philosopher sur le ketchup ou les klingons toute la soirée. Y'a du grain, de la douceur, du grave et de l'aigu, une gorge qui surchauffe en plissant des yeux pour hurler sa rage d'enfulte visionnaire (cet homme a compris les supernovas avec les fesses), et des chœurs faits exprès pour vous faire perdre les pédales.
Dès les 2 premiers titres (3mn 09 secondes de fiesta rigolarde, 23 idées sans l'air de rien, et 7 high-kicks), on est sur les rotules et on en redemande... 20 titres plus tard, on se surprend à remettre le couvert... Que de superlatifs et de périphrases déroutantes et exaltées me direz-vous... mais qui n'a pas au milieu de sa discothèque LE petit trésor inépuisable, qui tombe à point nommé quand le besoin irrépressible s'en fait sentir, qui lave à fond de toutes les angoisses, qui accompagne immanquablement les pétillances régénératrices, et qui donne envie d'en embrasser les responsables sur la bouche ??
Car là je sautille, je m'affale et je ridiculise Jim Carrey dans son domaine, je rêve distinctement l'humanité comme une armée de Bisounours tous d'accord avec mes orgasmes (je précise que je n'ai que des fruits frais dans le corps), mais au fond de tout ça, je sais que je ne sais qu'une chose: tout peut péter, je sais ce que j'aurai dans l'I-Pod.
Et ça, ben ça rassure tout plein.
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