Frank Zappa
Lumpy Gravy |
Label :
Verve |
||||
Il y'a de cela quelques années me vint l'envie de découvrir Zappa, et au lieu de faire comme tout bon élève, de télécharger - illégalement - via le net des chansons écoutables, un besoin sadique se fit sentir et je pris le premier disque que je trouvai chez moi (l'édition vinyle), soit l'album le plus difficile de Zappa, son premier album solo : il l'enregistra non pas avec les Mothers of Invention, son groupe, mais avec un groupe qui se faisait appeler Abnuceals Emuukha Electric Symphony Orchestra, qui apparurent en 1959 pour une chanson d'Alvin & the Chipmunks, ce groupe de voix de rongeurs à l'helium qui reprenait les standards de la pop de l'époque.
Alors cet album est le truc le plus bordelique qu'il m'ait été donné d'entendre, l'album n'a aucune direction, aucun sens, il pourrait ne jamais avoir été enregistré, ça n'aurait rien changé... Anecdotique donc. Le "disque" est un mélange de Jazz, de classique très influencé de Stravinsky, de dialogues et d'interludes musicaux oppressants, voire de chansons type clochard des années 20 en introduction de "Just One More Time".
Certaines choses ne sont pas à jeter, dont "Duodenum" / "Oh No", aux accents très jazz, et ça s'arrête là, la seule vraie bonne musique de cet album est la version instrumentale de "Take Your Clothes Off", une chanson qui apparait sur l'album "We're Only In It For The Money", sorti un peu avant, et qui montre le sens mélodique de Zappa dans le domaine Pop.
Pas grand chose à dire donc, si ce n'est de passer son chemin, même Revolution 9 n'a pas cet effet vaguement agaçant qui nous donne envie de balancer l'album par la fenêtre. Zappa, lui, a l'arrogance de nous envoyer un album aussi vide de tout sens musical. Il se rattrapera bientot sur son deuxième album solo, Hot Rats, à l'inverse extrêmement structuré.
Alors cet album est le truc le plus bordelique qu'il m'ait été donné d'entendre, l'album n'a aucune direction, aucun sens, il pourrait ne jamais avoir été enregistré, ça n'aurait rien changé... Anecdotique donc. Le "disque" est un mélange de Jazz, de classique très influencé de Stravinsky, de dialogues et d'interludes musicaux oppressants, voire de chansons type clochard des années 20 en introduction de "Just One More Time".
Certaines choses ne sont pas à jeter, dont "Duodenum" / "Oh No", aux accents très jazz, et ça s'arrête là, la seule vraie bonne musique de cet album est la version instrumentale de "Take Your Clothes Off", une chanson qui apparait sur l'album "We're Only In It For The Money", sorti un peu avant, et qui montre le sens mélodique de Zappa dans le domaine Pop.
Pas grand chose à dire donc, si ce n'est de passer son chemin, même Revolution 9 n'a pas cet effet vaguement agaçant qui nous donne envie de balancer l'album par la fenêtre. Zappa, lui, a l'arrogance de nous envoyer un album aussi vide de tout sens musical. Il se rattrapera bientot sur son deuxième album solo, Hot Rats, à l'inverse extrêmement structuré.
A éviter 6/20 | par MrHyde |
Posté le 23 février 2011 à 12 h 12 |
" Car si ta voix, au premier goût, semblera désagréable, elle laissera une fois digérée, une nourriture de vie " (Dante, Paradiso, Chant XVII).
AVERTISSEMENTS:
C'est peut-être l'album le plus compliqué d'un artiste complexe. Un labyrinthe dont la façade, chaotique, est là pour trier les éventuels initiés.
3 METAMORPHOSES EN UNE:
Lumpy Gravy est difficile d'approche car c'est un collage au troisième degré:
1er temps. Zappa colle de vieux thèmes pré-composés pour les sessions d'enregistrement.
2eme temps. Zappa réorganise tout de façon plutôt serré pour l'objet disque.
3eme. Zappa reprend l'objet disque prêt à être publié en inoculant d'autres matières qui font enfler le tout.
POSOLOGIE:
Pour s'y sentir bien, il faut le parcourir, chiner des indices en long, en large et surtout de travers. Après ces efforts, Lumpy Gravy devient un temple où l'on ne manque de rien. Promis.
EXCUSES PRECOCES:
Topo long sur six parties que je voudrais riquiqui... si si...
1. UN FREAK QUI AVAIT ENCORE DE VIEILLES NOTES DANS SA MAILLE
Alors que lui et sa femme se font expulser de leur appart de LA, Zappa se fait aborder par un producteur du nom de Nick Venet. Chez Capitol il est reconnu comme étant un jeunot qui a du nez. Dans sa boîte on l'aime: il est celui qui a signé les Beach Boys. Ce petit malin propose à Zappa une aubaine: enregistrer sans ses Mothers un disque de musique orchestrale. Illico presto Zappa prend une piaule et noircit des portées du matin au soir. A l'aube, un homme vient prendre les pages terminées. C'est que les conditions sont plutôt stretch: Zappa a onze jours pour pondre un ballet, pas plus. Onze jours non pas pour composer mais pour réorchestrer d'anciennes choses. Pas fou le freak. Il colmate ensemble des musiques composées pour des films, des trucs du Studio Z: de la vieille matière pour faire une bonne soupe.
2. ENREGISTREMENT NAUFRAGE ET RAFISTOLAGE DE POTS CASSES
Onze jours plus tard, Zappa est prêt dans les studios d'Hollywood. Il rebaptise un groupe d'une quarantaines de musiciens: "Désormais, les gars, vous serez les Abnuceals Emuukha Electric Symphony Orchestra ok?".
Mais ce délire cache un freak qui rame sec. Sa musique est difficile et les musiciens transpirent un poil (On entend même un zicos soupirer: "Je ne sais pas si je vais pouvoir rejouer un truc pareil"). Quant à l'ingénieur du son, il n'a jamais enregistré d'orchestre. Zappa tente des choses, peut-être pour y voir clair lui aussi. Résultat: Zappa jette et jette encore. Le collage est là pour tenter de donner une cohérence à ce qui n'a pas réussi à en avoir. Au bout, ne reste que vingt minutes de musique. Bien rachitique pour du Zappa.
La musique, on s'en doute, serait idéal si le mariage homosexuel était autorisé. Stravinsky en épouse, et Varèse en futur mari.
3. UN CONFLIT PLUTOT OUAF OUAF
Et c'est là que le destin cogne. Alors que Capitol se prépare à publier la chose, MGM n'est pas content: "Zappa est notre poulain. On a publié Freak Out! pas vous. C'est notre chanteur, notre guitariste. A mort Capitol!"
Zappa pensait pouvoir passer entre les mailles du contrat puisqu'il a signé avec Capitol en tant que chef d'orchestre et compositeur. Contrairement à Freak Out! et Absolutely Free, Zappa ne joue ni ne chante sur Lumpy Gravy. Mais tout ça est un peu trop subtil pour MGM qui montre ces crocs en créneau. On en veut à sa pâté! Capitol baisse la queue et vend finalement les bandes à sa rivale. Fin des aboiements.
4. ZAPPA REPÊCHE L'ORPHELIN EN PLEIN GREENWICH
Pendant ces chamailleries d'hommes d'affaire, Zappa est déjà de l'autre côté du continent, dans le quartier new-yorkais de Varèse: Greenwich Village. Au Garrick theater, les Mothers pètent les plombs chaque soir dans des happenings végétariens qui agressent un public bovin. La journée, Zappa affute son langage satyrique sur un nouvel album en préparation: We're Only In It For The Money. Pris dans cette émulation, il en profite pour récupérer un vieux truc: Lumpy Gravy. Docteur Frank booste ce petit projet un peu faiblard. Pour le revigorer, il y insère d'anciens enregistrement: ceux du Studio Z ("The Way I See It Barry", "Take Your Clothes Off When You Dance"...), de récentes manipulations sur bandes, un bœuf des Mothers ("Another Pick-Up"), de vieux microsillons passés en accéléré ("It's From Kansas") mais aussi et surtout des gens qui causent. Plein de gens qui causent.
5. L'AVENEMENT DES "PIANO PEOPLE"
L'histoire de ces gens qui causent est chiée. En traînant dans le studio, Zappa s'aperçoit que les paroles qu'il profère font vibrer les cordes d'un superbe piano Steinway planté là. Il mobilise alors tout ce qui respire (les Mothers, les fidèles du Garrick, la cousine du gardien du studio, des adolescentes groupies...) pour les faire parler dans le piano, la tête recouverte d'un grand drap, plongée dans l'obscurité. Un sac de sable est posé sur la pédale du piano afin d'optimiser la résonance du dispositif. Zappa encourage ces meutes improvisées à échanger. Souvent, Zappa ordonne des thèmes depuis la régie. Des thèmes bizarroïdes: cochon, poney, kangourous, bière, grande note... Le tout pris dans un absurde quelque peu inquiétant: Beckett? Burroughs? Je ne saurai dire...
Et c'est ainsi que s'accumulent des heures et des heures de parlottes que Zappa va ciseler pour en garder le meilleur et l'insérer dans son Lumpy Gravy chéri.
6. UNE INITIATION POUR LES AMOUREUX DE LA PHYSIQUE:
"Tout est une Grande Note. Tout. Même les poneys." (Un Piano People en délire)
Au dos de Lumpy Gravy, Zappa grimace une bulle de BD qui demande: "est-ce la face 2 de We're Only In It For The Money?" Sur "We're Only In It For The Money", on lit un même phylactère qui demande s'il ne s'agit pas première face de Lumpy Gravy... Serait-ce un seul disque en vérité? Plusieurs indices poussent à le penser...
Sur les deux pochettes on retrouve le même t-shirt "PIPCO", la même paire de bretelles, le même mannequin féminin martyrisé par Calvin Schenkel, ce même Calvin Schenkel avec le même maillot à rayure, le même Roy Estrada en jupette de travelo, le titre "Lumpy Gravy" inscrit sur le billet de We're Only In It For The Money... toutes ces marques iconographiques démontrent que les deux disques forment un diptyque.
Sur le plan musical, le titre "Take Your Clothes Off" est en surf music sur Lumpy Gravy, en pop à texte sur We're Only In It For The Money. Un extrait d'une vieille musique, celle composée pour un vieux film de série Z, The World Greatest Sinner, est pressée telle quel sur les deux œuvres.
Qu'est-ce que ça veut dire? Rien pour certains, tout pour nous autres.
Zappa a de grand projet pour nous. Le "concept album" centré sur UN album est ridicule au côté des vues zappaïennes. Comme il l'affirmera bien plus tard dans le remarquable documentaire "Peefeeyako": "Toute ma musique n'est qu'un grand disque, un seul disque". Tous les albums doivent n'en former qu'un seul. Pourquoi? Pas seulement pour nourrir l'égo wagnérien de Zappa (qui est plus que tangible); mais aussi pour démontrer, nous faire sentir que tout est une Grande Note. Que tout forme un seul labyrinthe. Que tout est pensé. Et nous avec, les poneys.
CONCLUSION FISSA
Zappa, comme Pythagore jadis, pense que la musique est à l'image même de l'univers. Ou plus exactement, que toute chose étant une vibration, la somme de ces vibrations, qui forme l'univers, donne une GRANDE NOTE. Impossible de l'incarner. Le but est la faire SENTIR.
Zappa a changé ma vie.
AVERTISSEMENTS:
C'est peut-être l'album le plus compliqué d'un artiste complexe. Un labyrinthe dont la façade, chaotique, est là pour trier les éventuels initiés.
3 METAMORPHOSES EN UNE:
Lumpy Gravy est difficile d'approche car c'est un collage au troisième degré:
1er temps. Zappa colle de vieux thèmes pré-composés pour les sessions d'enregistrement.
2eme temps. Zappa réorganise tout de façon plutôt serré pour l'objet disque.
3eme. Zappa reprend l'objet disque prêt à être publié en inoculant d'autres matières qui font enfler le tout.
POSOLOGIE:
Pour s'y sentir bien, il faut le parcourir, chiner des indices en long, en large et surtout de travers. Après ces efforts, Lumpy Gravy devient un temple où l'on ne manque de rien. Promis.
EXCUSES PRECOCES:
Topo long sur six parties que je voudrais riquiqui... si si...
1. UN FREAK QUI AVAIT ENCORE DE VIEILLES NOTES DANS SA MAILLE
Alors que lui et sa femme se font expulser de leur appart de LA, Zappa se fait aborder par un producteur du nom de Nick Venet. Chez Capitol il est reconnu comme étant un jeunot qui a du nez. Dans sa boîte on l'aime: il est celui qui a signé les Beach Boys. Ce petit malin propose à Zappa une aubaine: enregistrer sans ses Mothers un disque de musique orchestrale. Illico presto Zappa prend une piaule et noircit des portées du matin au soir. A l'aube, un homme vient prendre les pages terminées. C'est que les conditions sont plutôt stretch: Zappa a onze jours pour pondre un ballet, pas plus. Onze jours non pas pour composer mais pour réorchestrer d'anciennes choses. Pas fou le freak. Il colmate ensemble des musiques composées pour des films, des trucs du Studio Z: de la vieille matière pour faire une bonne soupe.
2. ENREGISTREMENT NAUFRAGE ET RAFISTOLAGE DE POTS CASSES
Onze jours plus tard, Zappa est prêt dans les studios d'Hollywood. Il rebaptise un groupe d'une quarantaines de musiciens: "Désormais, les gars, vous serez les Abnuceals Emuukha Electric Symphony Orchestra ok?".
Mais ce délire cache un freak qui rame sec. Sa musique est difficile et les musiciens transpirent un poil (On entend même un zicos soupirer: "Je ne sais pas si je vais pouvoir rejouer un truc pareil"). Quant à l'ingénieur du son, il n'a jamais enregistré d'orchestre. Zappa tente des choses, peut-être pour y voir clair lui aussi. Résultat: Zappa jette et jette encore. Le collage est là pour tenter de donner une cohérence à ce qui n'a pas réussi à en avoir. Au bout, ne reste que vingt minutes de musique. Bien rachitique pour du Zappa.
La musique, on s'en doute, serait idéal si le mariage homosexuel était autorisé. Stravinsky en épouse, et Varèse en futur mari.
3. UN CONFLIT PLUTOT OUAF OUAF
Et c'est là que le destin cogne. Alors que Capitol se prépare à publier la chose, MGM n'est pas content: "Zappa est notre poulain. On a publié Freak Out! pas vous. C'est notre chanteur, notre guitariste. A mort Capitol!"
Zappa pensait pouvoir passer entre les mailles du contrat puisqu'il a signé avec Capitol en tant que chef d'orchestre et compositeur. Contrairement à Freak Out! et Absolutely Free, Zappa ne joue ni ne chante sur Lumpy Gravy. Mais tout ça est un peu trop subtil pour MGM qui montre ces crocs en créneau. On en veut à sa pâté! Capitol baisse la queue et vend finalement les bandes à sa rivale. Fin des aboiements.
4. ZAPPA REPÊCHE L'ORPHELIN EN PLEIN GREENWICH
Pendant ces chamailleries d'hommes d'affaire, Zappa est déjà de l'autre côté du continent, dans le quartier new-yorkais de Varèse: Greenwich Village. Au Garrick theater, les Mothers pètent les plombs chaque soir dans des happenings végétariens qui agressent un public bovin. La journée, Zappa affute son langage satyrique sur un nouvel album en préparation: We're Only In It For The Money. Pris dans cette émulation, il en profite pour récupérer un vieux truc: Lumpy Gravy. Docteur Frank booste ce petit projet un peu faiblard. Pour le revigorer, il y insère d'anciens enregistrement: ceux du Studio Z ("The Way I See It Barry", "Take Your Clothes Off When You Dance"...), de récentes manipulations sur bandes, un bœuf des Mothers ("Another Pick-Up"), de vieux microsillons passés en accéléré ("It's From Kansas") mais aussi et surtout des gens qui causent. Plein de gens qui causent.
5. L'AVENEMENT DES "PIANO PEOPLE"
L'histoire de ces gens qui causent est chiée. En traînant dans le studio, Zappa s'aperçoit que les paroles qu'il profère font vibrer les cordes d'un superbe piano Steinway planté là. Il mobilise alors tout ce qui respire (les Mothers, les fidèles du Garrick, la cousine du gardien du studio, des adolescentes groupies...) pour les faire parler dans le piano, la tête recouverte d'un grand drap, plongée dans l'obscurité. Un sac de sable est posé sur la pédale du piano afin d'optimiser la résonance du dispositif. Zappa encourage ces meutes improvisées à échanger. Souvent, Zappa ordonne des thèmes depuis la régie. Des thèmes bizarroïdes: cochon, poney, kangourous, bière, grande note... Le tout pris dans un absurde quelque peu inquiétant: Beckett? Burroughs? Je ne saurai dire...
Et c'est ainsi que s'accumulent des heures et des heures de parlottes que Zappa va ciseler pour en garder le meilleur et l'insérer dans son Lumpy Gravy chéri.
6. UNE INITIATION POUR LES AMOUREUX DE LA PHYSIQUE:
"Tout est une Grande Note. Tout. Même les poneys." (Un Piano People en délire)
Au dos de Lumpy Gravy, Zappa grimace une bulle de BD qui demande: "est-ce la face 2 de We're Only In It For The Money?" Sur "We're Only In It For The Money", on lit un même phylactère qui demande s'il ne s'agit pas première face de Lumpy Gravy... Serait-ce un seul disque en vérité? Plusieurs indices poussent à le penser...
Sur les deux pochettes on retrouve le même t-shirt "PIPCO", la même paire de bretelles, le même mannequin féminin martyrisé par Calvin Schenkel, ce même Calvin Schenkel avec le même maillot à rayure, le même Roy Estrada en jupette de travelo, le titre "Lumpy Gravy" inscrit sur le billet de We're Only In It For The Money... toutes ces marques iconographiques démontrent que les deux disques forment un diptyque.
Sur le plan musical, le titre "Take Your Clothes Off" est en surf music sur Lumpy Gravy, en pop à texte sur We're Only In It For The Money. Un extrait d'une vieille musique, celle composée pour un vieux film de série Z, The World Greatest Sinner, est pressée telle quel sur les deux œuvres.
Qu'est-ce que ça veut dire? Rien pour certains, tout pour nous autres.
Zappa a de grand projet pour nous. Le "concept album" centré sur UN album est ridicule au côté des vues zappaïennes. Comme il l'affirmera bien plus tard dans le remarquable documentaire "Peefeeyako": "Toute ma musique n'est qu'un grand disque, un seul disque". Tous les albums doivent n'en former qu'un seul. Pourquoi? Pas seulement pour nourrir l'égo wagnérien de Zappa (qui est plus que tangible); mais aussi pour démontrer, nous faire sentir que tout est une Grande Note. Que tout forme un seul labyrinthe. Que tout est pensé. Et nous avec, les poneys.
CONCLUSION FISSA
Zappa, comme Pythagore jadis, pense que la musique est à l'image même de l'univers. Ou plus exactement, que toute chose étant une vibration, la somme de ces vibrations, qui forme l'univers, donne une GRANDE NOTE. Impossible de l'incarner. Le but est la faire SENTIR.
Zappa a changé ma vie.
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