Frank Zappa
Make A Jazz Noise Here |
Label :
Barking Pumpkin |
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Frank Zappa disait en 1991, à propos de la formation de 88 : "Si ce groupe était resté ensemble jusqu'ici, non seulement ce serait le groupe en tournée le plus outrageusement excessif de la planète, mais je jouerais toujours de la guitare".
Et quid de cette tournée où plus de 100 morceaux ont été travaillés et qui ne durera que cinq mois ? Zappa est fatigué, en fait il est GRAVEMENT atteint mais il ne le sait pas encore. Il a laissé à Scott Thunes le rôle de répétiteur et certains anciens n'ont pas accepté l'autorité un peu naze du bassiste au caractère impulsif. Zappa n'aura pas la force de maintenir le radeau à flot. Sa formidable carrière scénique, illustrée par la série des You Can't Do That On Stage Anymore, s'achèvera donc le 9 juin au Palasport de Gênes, après vingt ans de concerts à travers le globe.
Le troisième et dernier volet du "Broadway Tour", après le pamphlétaire mais peu intéressant Broadway The Hard Way et l'interprétation de son répertoire classique sur l'énorme The Best Band You Never Heard In Your Life, s'attarde sur les compositions instrumentales les plus ambitieuses de Frank Zappa exception faite des "Stink Foot" ou "City of Tiny Lights".
Avec ce band de 11 fortiches et dès le premier titre l'escogriffe nous plante sa strat au son démoniaque en travers de la gorge, c'est parti pour deux heures de haute voltige, brassant un répertoire étoffé en perpétuel mouvement : voir le titre "Black Napkins" où Frank va laisser sa place pour le chorus traditionnel aux cuivres pour une impro jazzy ou bien la version reggae déjantée du King Kong de 1969 qui au bout de 4 minutes tombe dans un foutoir sonore free. Même le synclavier a été embarqué sur scène pour cette tournée et servir les délires du chef mais toujours dans la joie, la bonne humeur et la perfection musicale scénique.
Ici c'est Mike Keneally qui se tape les Impossible Guitar Parts remplaçant Steve Vaï. Sur cette tournée le grand Z mélange tout : Ravel aux Beatles, Stravinsky à Zeppelin, il concasse Cream & Hendrix.
Le groupe a répété de novembre 87 à février 88 pour proposer un must d'improvisation et de happening, peu d'albums seront oubliés. Avec les 2 nouveaux multipistes digitaux du URMK Mobile pour atteindre 48 pistes, Zappa a l'intention de frapper un grand coup ou bien il sent que c'est l'ultime tour de piste du clown.
L'année 1988 marque la dernière tournée mondiale de Frank Zappa, il vient donc de mettre à notre disposition plus de cinq heures de musique en soixante-dix morceaux. Une prouesse !
On peut se rendre compte du travail avec le bootleg vidéo capté, mal d'ailleurs, à Barcelone le 17 Mai pour les curieux ou les malchanceux qui n'ont jamais vu des pros sur scène.
"Information is not knowledge.
Knowledge is not wisdom.
Wisdom is not truth.
Truth is not beauty.
Beauty is not love.
Love is not music.
Music is THE BEST."
FZ
Et quid de cette tournée où plus de 100 morceaux ont été travaillés et qui ne durera que cinq mois ? Zappa est fatigué, en fait il est GRAVEMENT atteint mais il ne le sait pas encore. Il a laissé à Scott Thunes le rôle de répétiteur et certains anciens n'ont pas accepté l'autorité un peu naze du bassiste au caractère impulsif. Zappa n'aura pas la force de maintenir le radeau à flot. Sa formidable carrière scénique, illustrée par la série des You Can't Do That On Stage Anymore, s'achèvera donc le 9 juin au Palasport de Gênes, après vingt ans de concerts à travers le globe.
Le troisième et dernier volet du "Broadway Tour", après le pamphlétaire mais peu intéressant Broadway The Hard Way et l'interprétation de son répertoire classique sur l'énorme The Best Band You Never Heard In Your Life, s'attarde sur les compositions instrumentales les plus ambitieuses de Frank Zappa exception faite des "Stink Foot" ou "City of Tiny Lights".
Avec ce band de 11 fortiches et dès le premier titre l'escogriffe nous plante sa strat au son démoniaque en travers de la gorge, c'est parti pour deux heures de haute voltige, brassant un répertoire étoffé en perpétuel mouvement : voir le titre "Black Napkins" où Frank va laisser sa place pour le chorus traditionnel aux cuivres pour une impro jazzy ou bien la version reggae déjantée du King Kong de 1969 qui au bout de 4 minutes tombe dans un foutoir sonore free. Même le synclavier a été embarqué sur scène pour cette tournée et servir les délires du chef mais toujours dans la joie, la bonne humeur et la perfection musicale scénique.
Ici c'est Mike Keneally qui se tape les Impossible Guitar Parts remplaçant Steve Vaï. Sur cette tournée le grand Z mélange tout : Ravel aux Beatles, Stravinsky à Zeppelin, il concasse Cream & Hendrix.
Le groupe a répété de novembre 87 à février 88 pour proposer un must d'improvisation et de happening, peu d'albums seront oubliés. Avec les 2 nouveaux multipistes digitaux du URMK Mobile pour atteindre 48 pistes, Zappa a l'intention de frapper un grand coup ou bien il sent que c'est l'ultime tour de piste du clown.
L'année 1988 marque la dernière tournée mondiale de Frank Zappa, il vient donc de mettre à notre disposition plus de cinq heures de musique en soixante-dix morceaux. Une prouesse !
On peut se rendre compte du travail avec le bootleg vidéo capté, mal d'ailleurs, à Barcelone le 17 Mai pour les curieux ou les malchanceux qui n'ont jamais vu des pros sur scène.
"Information is not knowledge.
Knowledge is not wisdom.
Wisdom is not truth.
Truth is not beauty.
Beauty is not love.
Love is not music.
Music is THE BEST."
FZ
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Raoul vigil |
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