Frank Zappa
Absolutely Free |
Label :
Rykodisc |
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Complètement libre... Zappa compose, Zappa dirige ses musiciens et Zappa se fout des styles qui plaisent à son époque. Il commence son deuxième album par une violente critique des "Plastic People", mouton bien pensant (pensant ?) de la société. Preuve de l'engament des paroles : un groupe de dissidents tchèques, combattant pour leur liberté avait pris cette chanson pour cri de ralliement (véridique!). Puis les Mothers of Invention décident de nous parler de légumes. Toutes sortes de légumes, parfois même des fruits, et on en apprend des choses! Le roi des prunes interrompt ses déclarations d'amours pour ré-interpréter Stravinsky, des gens comme vous et moi appellent leurs amis légumes pour leur tenir compagnie, des flutes se battent avec des guitares ("The sacrifical Dance of the Young Pumpkin" autre magnifique référence au "Sacre du Printemps"). Du rock direct, interprété a tout allure par des Mothers survoltés, de la bonne humeur sur fond de diététique.
Puis viennent deux blues plus classiques, mais énergiques et entraînants, idéale transition avec la troisième partie. Dernière partie donc, beaucoup plus axée musique contemporaine : en effet, Frank déclara plusieurs fois "ne jamais avoir eu l'intention d'écrire du rock". Ici il s'en donne à cœur joie, loin des délires psychédéliques de ses contemporains, il invente pour mieux rire, crée pour mieux s'exprimer. Le texte se veut aussi plus provocateur (on passe du président des USA à l'histoire d'une fille de 13 ans, qui sait comment être sale). Les thèmes sont très courts et rarement joués plus de deux fois: déconcertant aux premières écoutes, mais très vite on jouit de la logique des constructions. Le thème suggéré sur "America Drinks" explose dans une version cabaret/piano bar sur "America Drinks & Goes home" où le groupe dit au revoir à globalement tout le monde (Terry Gilliam participa à l'enregistrement), en signalant que le spectacle a lieu tout les soirs. Si vous avez envie d'entendre quelque chose de neuf, même quarante ans après, maintenant vous savez où aller.
Puis viennent deux blues plus classiques, mais énergiques et entraînants, idéale transition avec la troisième partie. Dernière partie donc, beaucoup plus axée musique contemporaine : en effet, Frank déclara plusieurs fois "ne jamais avoir eu l'intention d'écrire du rock". Ici il s'en donne à cœur joie, loin des délires psychédéliques de ses contemporains, il invente pour mieux rire, crée pour mieux s'exprimer. Le texte se veut aussi plus provocateur (on passe du président des USA à l'histoire d'une fille de 13 ans, qui sait comment être sale). Les thèmes sont très courts et rarement joués plus de deux fois: déconcertant aux premières écoutes, mais très vite on jouit de la logique des constructions. Le thème suggéré sur "America Drinks" explose dans une version cabaret/piano bar sur "America Drinks & Goes home" où le groupe dit au revoir à globalement tout le monde (Terry Gilliam participa à l'enregistrement), en signalant que le spectacle a lieu tout les soirs. Si vous avez envie d'entendre quelque chose de neuf, même quarante ans après, maintenant vous savez où aller.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sytizen |
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