Omar A. Rodriguez-Lopez
Mantra Hiroshima |
Label :
Rodriguez Lopez Productions |
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Sixième album d'Omar Rodriguez-Lopez de l'année 2010 ! Sortit à l'improviste le 29 novembre, sans prévenir, il est tellement passé inaperçu que la sortie en CD n'était toujours pas prévue. Il est d'abord sorti en digital sur son Bandcamp, puis en CD quelques mois plus tard.
Un album totalement instrumental qui démarre très fort avec ce qu'on peut tout simplement qualifier d'introduction, "Acerca De La Viva". Morceau qui ressemble plus à une mise en bouche bien désordonnée, comme pour certains débuts de concerts, sauf que là c'est sur un album. S'ensuit "On The First Look" qui démontre bien ce que sera l'album : une expérience bien psychédélique. Bienvenue dans le monde d'Omar Rodriguez Lopez et Zach Hill ! "El Oyente" est le premier vrai morceau progressif de l'album, avec une batterie digne du style de Zach Hill, c'est-à-dire bien folle. "Mastering Death" est un petit trip planant servant plus d'introduction au morceau suivant, "Los Tres Yo's", qui est encore un bon bordel expérimental. C'est un peu comme si chaque musicien jouait dans son coin, mais que tout cela formait quand même quelque chose de cohérent, bien que ce soit complètement barré.
On poursuit avec "Reason And Understanding", un "interlude" dépassant à peine la minute, rempli d'expérimentations electro avec la guitare et des synthés. "El Hacer" est la piste la plus appréciable de cet album, même si c'est encore un peu bordélique, à cause du jeu de batterie de Zach Hill. Les sept minutes de cette piste sont magnifiquement portées par le solo de guitare d'Omar. Dans "Hope", la guitare d'Omar semble miaulée. Zach Hill s'excite encore et toujours, mais à l'image du reste de l'album, la basse de Juan Alderete De La Pena ne se fait pas beaucoup entendre. Ce morceau est assez étrange avec sa guitare hésitante, ses soli de synthés et sa batterie désordonnée.
"Sobre La Resurrección" clôture l'album avec ses quinze minutes (!) d'expérimentations psychédéliques. La batterie ne s'arrête plus de taper sur tous les toms et les cymbales, il y a des soli de synthés un peu partout, et la guitare intervient de façon continue, sur la même note, pour s'emballer par la suite. La dernière partie de la chanson peut vite devenir chiante pour ceux qui ne sont pas habitués au son d'Omar Rodriguez-Lopez.
Dans l'ensemble, cet album est l'un des plus psychédéliques de sa discographie. En fait, ce qui me dérange le plus, c'est surtout le jeu de batterie de Zach Hill. Ce gars est bon en temps normal, mais là je n'adhère pas vraiment à son côté bordélique "je fais ce que je veux dans mon coin, je m'excite et on verra bien le résultat". Je ne sais pas si c'est Omar qui lui a demandé de jouer comme ça, et c'est fort possible, mais là ça ne le fait pas trop, et ça gâche un peu l'album. Des albums instrumentaux il en a fait de très bons, mais celui-ci est vraiment moyen. C'est loin d'être le meilleur opus signé Omar Rodriguez-Lopez de 2010.
Un album totalement instrumental qui démarre très fort avec ce qu'on peut tout simplement qualifier d'introduction, "Acerca De La Viva". Morceau qui ressemble plus à une mise en bouche bien désordonnée, comme pour certains débuts de concerts, sauf que là c'est sur un album. S'ensuit "On The First Look" qui démontre bien ce que sera l'album : une expérience bien psychédélique. Bienvenue dans le monde d'Omar Rodriguez Lopez et Zach Hill ! "El Oyente" est le premier vrai morceau progressif de l'album, avec une batterie digne du style de Zach Hill, c'est-à-dire bien folle. "Mastering Death" est un petit trip planant servant plus d'introduction au morceau suivant, "Los Tres Yo's", qui est encore un bon bordel expérimental. C'est un peu comme si chaque musicien jouait dans son coin, mais que tout cela formait quand même quelque chose de cohérent, bien que ce soit complètement barré.
On poursuit avec "Reason And Understanding", un "interlude" dépassant à peine la minute, rempli d'expérimentations electro avec la guitare et des synthés. "El Hacer" est la piste la plus appréciable de cet album, même si c'est encore un peu bordélique, à cause du jeu de batterie de Zach Hill. Les sept minutes de cette piste sont magnifiquement portées par le solo de guitare d'Omar. Dans "Hope", la guitare d'Omar semble miaulée. Zach Hill s'excite encore et toujours, mais à l'image du reste de l'album, la basse de Juan Alderete De La Pena ne se fait pas beaucoup entendre. Ce morceau est assez étrange avec sa guitare hésitante, ses soli de synthés et sa batterie désordonnée.
"Sobre La Resurrección" clôture l'album avec ses quinze minutes (!) d'expérimentations psychédéliques. La batterie ne s'arrête plus de taper sur tous les toms et les cymbales, il y a des soli de synthés un peu partout, et la guitare intervient de façon continue, sur la même note, pour s'emballer par la suite. La dernière partie de la chanson peut vite devenir chiante pour ceux qui ne sont pas habitués au son d'Omar Rodriguez-Lopez.
Dans l'ensemble, cet album est l'un des plus psychédéliques de sa discographie. En fait, ce qui me dérange le plus, c'est surtout le jeu de batterie de Zach Hill. Ce gars est bon en temps normal, mais là je n'adhère pas vraiment à son côté bordélique "je fais ce que je veux dans mon coin, je m'excite et on verra bien le résultat". Je ne sais pas si c'est Omar qui lui a demandé de jouer comme ça, et c'est fort possible, mais là ça ne le fait pas trop, et ça gâche un peu l'album. Des albums instrumentaux il en a fait de très bons, mais celui-ci est vraiment moyen. C'est loin d'être le meilleur opus signé Omar Rodriguez-Lopez de 2010.
Sympa 14/20 | par Beckuto |
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