Omar A. Rodriguez-Lopez
Sepulcros De Miel |
Label :
Sargent House |
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Lorsqu'il ne passe pas son temps à composer un nouvel album pour Mars Volta, Omar aime inviter ses potes pour un nouvel album de son groupe, habituellement intitulé simplement Omar Rodriguez Lopez Group. En plus des habituels Juan Alderete (basse) et Marcel Rodriguez-Lopez (batterie/percussions/synthés), Omar invite John Frusciante à la fête. Pour l'occasion le groupe est renommé Omar Rodriguez Lopez Quartet... il y a de la recherche.
Sepulcros De Miel consiste en un seul jam instrumental d'une demi-heure découpé en huit parties. Non loin des sonorités de Frances The Mute et Amputechture de Mars Volta, le disque a sûrement été enregistré durant cette époque-là. Peut-être en 2006 quand Mars Volta faisait justement les premières parties des Red Hot Chili Peppers.
Tout commence par un beat électronique assez minimal qui pose tout de suite une ambiance hypnotique, pour nous mettre en condition pour ce qui arrive. La Part II (la plus longue) commence à nous dévoiler ce que sera la recette de ce jam: une batterie groovy aux consonances latines et dub, des synthés spatiaux à la Funkadelic, des guitares tantôt funky, tantôt space-rock rappelant fortement Eddie Hazel et une basse qui ronronne et vous chatouille le ventre. Un rythme modéré est tenu jusqu'à la deuxième moitié de la Part IV où ça commence à s'emballer avec des échanges de soli de guitares entre ORL et Frusciante, le tout soutenu par une batterie omniprésente pouvant faire penser, dans un sens, à la folie du jeu de Keith Moon (The Who). Cela se poursuit dans la Part V et arrive la Part VI, la plus spatiale, qui nous laisse respirer un peu durant 3 minutes et demie pour repartir de plus belle avec la Part VII. Cette dernière est complètement dingue, remplis d'effets de guitares et de synthés en tous genres. La batterie et la basse, quant à elles, disparaissent et réapparaissent de temps en temps durant la seconde moitié de la piste, selon la volonté du manipulateur de son: le chef ORL. La Part VIII démarre avec un assaut de la basse au premier plan et les guitares toujours aussi spatiales en écho pour l'accompagner. Pour la suite ORL va continuer son bidouillage de sons avec les parties de basse et de batterie, avant de réentendre le beat électronique de la Part I qui revient se poser dans nos oreilles pour le coda. Comme un cercle, on revient au point de départ sans s'en rendre compte, l'album n'a ni début ni fin, une expérience illimitée.
Sepulcros De Miel c'est un peu comme la combinaison de la chanson "Cassandra Gemini" de Mars Volta avec le son de De Facto (ancien groupe d'Omar). D'ailleurs il aurait largement pu être un disque de Mars Volta tellement il est d'une très grande qualité; il manque juste du chant et peut-être 30 minutes de plus. Ça reste un des meilleurs disques de la carrière "solo" d'Omar Rodriguez-Lopez.
Sepulcros De Miel consiste en un seul jam instrumental d'une demi-heure découpé en huit parties. Non loin des sonorités de Frances The Mute et Amputechture de Mars Volta, le disque a sûrement été enregistré durant cette époque-là. Peut-être en 2006 quand Mars Volta faisait justement les premières parties des Red Hot Chili Peppers.
Tout commence par un beat électronique assez minimal qui pose tout de suite une ambiance hypnotique, pour nous mettre en condition pour ce qui arrive. La Part II (la plus longue) commence à nous dévoiler ce que sera la recette de ce jam: une batterie groovy aux consonances latines et dub, des synthés spatiaux à la Funkadelic, des guitares tantôt funky, tantôt space-rock rappelant fortement Eddie Hazel et une basse qui ronronne et vous chatouille le ventre. Un rythme modéré est tenu jusqu'à la deuxième moitié de la Part IV où ça commence à s'emballer avec des échanges de soli de guitares entre ORL et Frusciante, le tout soutenu par une batterie omniprésente pouvant faire penser, dans un sens, à la folie du jeu de Keith Moon (The Who). Cela se poursuit dans la Part V et arrive la Part VI, la plus spatiale, qui nous laisse respirer un peu durant 3 minutes et demie pour repartir de plus belle avec la Part VII. Cette dernière est complètement dingue, remplis d'effets de guitares et de synthés en tous genres. La batterie et la basse, quant à elles, disparaissent et réapparaissent de temps en temps durant la seconde moitié de la piste, selon la volonté du manipulateur de son: le chef ORL. La Part VIII démarre avec un assaut de la basse au premier plan et les guitares toujours aussi spatiales en écho pour l'accompagner. Pour la suite ORL va continuer son bidouillage de sons avec les parties de basse et de batterie, avant de réentendre le beat électronique de la Part I qui revient se poser dans nos oreilles pour le coda. Comme un cercle, on revient au point de départ sans s'en rendre compte, l'album n'a ni début ni fin, une expérience illimitée.
Sepulcros De Miel c'est un peu comme la combinaison de la chanson "Cassandra Gemini" de Mars Volta avec le son de De Facto (ancien groupe d'Omar). D'ailleurs il aurait largement pu être un disque de Mars Volta tellement il est d'une très grande qualité; il manque juste du chant et peut-être 30 minutes de plus. Ça reste un des meilleurs disques de la carrière "solo" d'Omar Rodriguez-Lopez.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Beckuto |
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