Omar A. Rodriguez-Lopez
Blind Worms, Pious Swine |
Label :
Ipecac |
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Un très bon départ, une fin aux petits oignons et entre les deux on s'amuse sans pour autant sauter au plafond, voilà comment on pourrait résumer Blind Worms, Pious Swine, Acte III de 2016. On s'arrête là ?
Bon allez, un peu plus de précision tout de même ; on démarre sur les chapeaux de roue avec le duo "Vanishing Tide" / "Atlantis Is Rising" assez classique dans le style ORL plus sombre pré Bosnian Rainbows, on est en terrain connu, Teri Gender Bender vient encore prêter main-forte à Omar – décidément leurs voix se marient tellement bien –. Et on finit par un jam de près de 11 minutes composé de "Swollen Neck" / "Hieroglyphs From Hell" / "Acacia" / "Only Nothing Is", du son comme on aime l'entendre jouer avec l'ORL Group en live ; c'est dingue de maîtrise, une folie contrôlée, ça prend aux tripes, ça sent le génie... mais ce n'est pas assez ! 11 minutes c'est beaucoup trop court, ce simple morceau aurait mérité d'être exploité sur un album complet (à l'instar d'un "Sepulcros De Miel" l'un de ses plus grands disques). Qui joue ? On n'a pas vraiment d'infos là-dessus, peut-être est-il accompagné des éternels (?) Deantoni Parks et Juan Alderete De La Peña, peut-être était-il déjà en froid avec ce dernier – alors qui joue aussi bien de la basse ? – on peut même rêver à la présence de son vieux pote Frusciante ! Tant qu'on n'a pas les crédits, ce ne sera que spéculation.
Et entre ces morceaux, on a ce qu'on peut maintenant appeler la Pop Rock sauce Omar, plus ou moins goûtu, pas sûr que l'on se resserve plusieurs fois, mais ne boudons pas notre plaisir pour autant ; le gaillard, malin comme il est, arrive à reprendre du Ellie Goulding ("Lights") et à en faire un morceau vraiment plaisant à écouter – fortiche –. Par contre il va parfois un peu trop loin dans la sucrerie: "Tunnel Riot" aurait pu être écrite par n'importe quel groupe lambda de synth-pop... en fait on dirait qu'il a enregistré cette chanson juste pour faire plaisir à sa dulcinée (?) Teri.
Le gros problème de cette nouvelle livraison est que l'on dirait 2 projets différents mis ensemble. Le disque est bon, l'écoute est plaisante voir assez surprenante, seulement on ne sent pas l'homogénéité d'un projet réfléchi. La pochette est assez évocative en fait, on est là devant une entité à plusieurs têtes en train de chercher ce que cela représente, interloqué... et si c'était simplement plusieurs facettes qui au final se complétaient on ne sait comment ? Oui ça doit être ça.
Bon allez, un peu plus de précision tout de même ; on démarre sur les chapeaux de roue avec le duo "Vanishing Tide" / "Atlantis Is Rising" assez classique dans le style ORL plus sombre pré Bosnian Rainbows, on est en terrain connu, Teri Gender Bender vient encore prêter main-forte à Omar – décidément leurs voix se marient tellement bien –. Et on finit par un jam de près de 11 minutes composé de "Swollen Neck" / "Hieroglyphs From Hell" / "Acacia" / "Only Nothing Is", du son comme on aime l'entendre jouer avec l'ORL Group en live ; c'est dingue de maîtrise, une folie contrôlée, ça prend aux tripes, ça sent le génie... mais ce n'est pas assez ! 11 minutes c'est beaucoup trop court, ce simple morceau aurait mérité d'être exploité sur un album complet (à l'instar d'un "Sepulcros De Miel" l'un de ses plus grands disques). Qui joue ? On n'a pas vraiment d'infos là-dessus, peut-être est-il accompagné des éternels (?) Deantoni Parks et Juan Alderete De La Peña, peut-être était-il déjà en froid avec ce dernier – alors qui joue aussi bien de la basse ? – on peut même rêver à la présence de son vieux pote Frusciante ! Tant qu'on n'a pas les crédits, ce ne sera que spéculation.
Et entre ces morceaux, on a ce qu'on peut maintenant appeler la Pop Rock sauce Omar, plus ou moins goûtu, pas sûr que l'on se resserve plusieurs fois, mais ne boudons pas notre plaisir pour autant ; le gaillard, malin comme il est, arrive à reprendre du Ellie Goulding ("Lights") et à en faire un morceau vraiment plaisant à écouter – fortiche –. Par contre il va parfois un peu trop loin dans la sucrerie: "Tunnel Riot" aurait pu être écrite par n'importe quel groupe lambda de synth-pop... en fait on dirait qu'il a enregistré cette chanson juste pour faire plaisir à sa dulcinée (?) Teri.
Le gros problème de cette nouvelle livraison est que l'on dirait 2 projets différents mis ensemble. Le disque est bon, l'écoute est plaisante voir assez surprenante, seulement on ne sent pas l'homogénéité d'un projet réfléchi. La pochette est assez évocative en fait, on est là devant une entité à plusieurs têtes en train de chercher ce que cela représente, interloqué... et si c'était simplement plusieurs facettes qui au final se complétaient on ne sait comment ? Oui ça doit être ça.
Bon 15/20 | par Beckuto |
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