Faust
So Far |
Label :
Polydor |
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C'est encore l'heure de tous les paris pour Faust, et ça le sera toujours d'ailleurs.
Preuve en est, ce second album publié assied définitivement le talent créatif touche-à-tout et terriblement aventureux de Faust. Il n'y qu'à écouter le premier titre pour tout comprendre: "It's A Rainy Day, Sunshine Girl" est un morceau lancinant et obsédant à souhait, s'articulant autour d'une rythmique répétitive dont le seul but est de finalement faire progresser le morceau vers des sphères toujours plus hypnotiques, avec l'ajout progressif d'instruments et pour finir avec une ligne de saxophone concluant ce titre épique de la manière la plus classieuse qu'il soit.
Faust se risque donc une nouvelle à un mélange des styles imparables. La dizaine de minutes de "No Harm" est un mix entre un rock s'orientant tout d'abord vers un aspect des plus cérémoniaux et majestueux avant de se poursuivre dans un monde où la folie et tient le haut du pavé. Toute la frénésie de Faust tient dans la capacité du groupe à se jouer des styles, à les mélanger, à les exploiter au maximum afin d'en obtenir quelque chose de totalement imprévisible et remplie d'un énergie folle.
Qui d'autre que Faust est en mesure de s'illustrer aussi superbement au cours de l'admirable "On The Way To Abamae", ballade acoustique toute simple et dépouillée au possible puis de présenter des compositions on ne peut plus expérimentales telles "Picnic On A Frozen River" ou "Me Lack Space", avant de terminer sur une ballade à la touche jazzy du plus bel effet "...In The Spirit" ? J'en sais foutrement rien... Mais ce que je sais, c'est que ces Allemands ont une inspiration débordante et dont ils parviennent à tirer le meilleur profit. Et si "Mamie Is Blue" pourra faire fuir les plus réticents à ces expériences sonores, "So Far" lui se montrera fédérateur grâce à son rythme joué quasi nochalamment mais avec une classe folle.
Tout cela aurait pu s'avérer au final grandiloquent et indigeste. Il n'en est rien. Péron et consorts parviennent à créer une alchimie parfaite entre expérimentations et évidences. Extrêmement pensé et travaillé, So Far possède ce charme insidieux mais plus qu'alléchant qui en fait un disque unique... joué par un groupe unique.
"That's Kraut !"
Preuve en est, ce second album publié assied définitivement le talent créatif touche-à-tout et terriblement aventureux de Faust. Il n'y qu'à écouter le premier titre pour tout comprendre: "It's A Rainy Day, Sunshine Girl" est un morceau lancinant et obsédant à souhait, s'articulant autour d'une rythmique répétitive dont le seul but est de finalement faire progresser le morceau vers des sphères toujours plus hypnotiques, avec l'ajout progressif d'instruments et pour finir avec une ligne de saxophone concluant ce titre épique de la manière la plus classieuse qu'il soit.
Faust se risque donc une nouvelle à un mélange des styles imparables. La dizaine de minutes de "No Harm" est un mix entre un rock s'orientant tout d'abord vers un aspect des plus cérémoniaux et majestueux avant de se poursuivre dans un monde où la folie et tient le haut du pavé. Toute la frénésie de Faust tient dans la capacité du groupe à se jouer des styles, à les mélanger, à les exploiter au maximum afin d'en obtenir quelque chose de totalement imprévisible et remplie d'un énergie folle.
Qui d'autre que Faust est en mesure de s'illustrer aussi superbement au cours de l'admirable "On The Way To Abamae", ballade acoustique toute simple et dépouillée au possible puis de présenter des compositions on ne peut plus expérimentales telles "Picnic On A Frozen River" ou "Me Lack Space", avant de terminer sur une ballade à la touche jazzy du plus bel effet "...In The Spirit" ? J'en sais foutrement rien... Mais ce que je sais, c'est que ces Allemands ont une inspiration débordante et dont ils parviennent à tirer le meilleur profit. Et si "Mamie Is Blue" pourra faire fuir les plus réticents à ces expériences sonores, "So Far" lui se montrera fédérateur grâce à son rythme joué quasi nochalamment mais avec une classe folle.
Tout cela aurait pu s'avérer au final grandiloquent et indigeste. Il n'en est rien. Péron et consorts parviennent à créer une alchimie parfaite entre expérimentations et évidences. Extrêmement pensé et travaillé, So Far possède ce charme insidieux mais plus qu'alléchant qui en fait un disque unique... joué par un groupe unique.
"That's Kraut !"
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Jpbowersock |
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