Faust
Faust IV |
Label :
Virgin |
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Quatrième album de Faust en autant d'années... et le talent et l'inspiration n'ont manifestement pas quitté le groupe mené par Jean-Hervé Péron.
Preuve en est, Faust se paie le luxe de baptiser le premier morceau de ce nouvel opus tout simplement "Krautrock" comme si le groupe se posait délibérément en véritable instigateur de ce mouvement novateur à la créativité débordante. Et voici déjà, plus de onze minutes de guitares triturées, d'électronique poussée à l'extrême et de rythmes lancinants et hypnotiques se tailler la part du gâteau.
Faust expérimente encore et toujours, Faust s'amuse, se complaît à mélanger les styles et Faust nous régale tout simplement. Encore une fois serait-on tenter de dire.
Faust IV est irréprochable. Tant par la créativité qui s'en échappe que par la qualité de la production ou que par l'habileté dont savent faire preuve les Allemands. On retrouve ainsi toute la folie et l'inspiration effervescente caractéristiques de Faust.
Certains morceaux (tous ?) expriment tout le talent du groupe à s'extirper de tout style pour finalement exposer un véritable patchwork de tout ce que la musique en général, et le rock en particulier, peut offrir. Ainsi "Picnic On A Frozen River (Deuxième Tableau)" est un titre épique voguant entre rock à la Canterbury, jazz et longue jam psychédélique apportant son lot de trips hallucinés.
Ce quatrième album est jouissif de bout en bout: de la ballade désarticulée et délurée "The Sad Skinhead" prompte aux délires de nos cinq bonshommes, aux rythmes planants en 13 temps (!) de "Psalter" (rebaptisée ici "Lauft... Heisst Das es Lauft Oder es Kommt Bald... Lauft") en passant la sublissime "Jennifer" et ce "It's A Bit Of A Pain" acoustique (même si les délires électriques et électroniques ne sont pas oubliés) clôturant ce disque avec une classe folle, tout respire la créativité et la volonté de s'orienter vers de "nouvelles choses".
Quatrième album donc, et pourtant Faust n'a peut-être jamais semblé aussi majestueux et maître de son art. Plus de trente ans désormais pour ce disque qui n'a pas pris la moindre ride, qui ne semble pas avoir vieilli le moins du monde.
C'était1974... et la voie était enfin ouverte pour This Heat et autres Throbbing Gristle...
Merci Faust !
Preuve en est, Faust se paie le luxe de baptiser le premier morceau de ce nouvel opus tout simplement "Krautrock" comme si le groupe se posait délibérément en véritable instigateur de ce mouvement novateur à la créativité débordante. Et voici déjà, plus de onze minutes de guitares triturées, d'électronique poussée à l'extrême et de rythmes lancinants et hypnotiques se tailler la part du gâteau.
Faust expérimente encore et toujours, Faust s'amuse, se complaît à mélanger les styles et Faust nous régale tout simplement. Encore une fois serait-on tenter de dire.
Faust IV est irréprochable. Tant par la créativité qui s'en échappe que par la qualité de la production ou que par l'habileté dont savent faire preuve les Allemands. On retrouve ainsi toute la folie et l'inspiration effervescente caractéristiques de Faust.
Certains morceaux (tous ?) expriment tout le talent du groupe à s'extirper de tout style pour finalement exposer un véritable patchwork de tout ce que la musique en général, et le rock en particulier, peut offrir. Ainsi "Picnic On A Frozen River (Deuxième Tableau)" est un titre épique voguant entre rock à la Canterbury, jazz et longue jam psychédélique apportant son lot de trips hallucinés.
Ce quatrième album est jouissif de bout en bout: de la ballade désarticulée et délurée "The Sad Skinhead" prompte aux délires de nos cinq bonshommes, aux rythmes planants en 13 temps (!) de "Psalter" (rebaptisée ici "Lauft... Heisst Das es Lauft Oder es Kommt Bald... Lauft") en passant la sublissime "Jennifer" et ce "It's A Bit Of A Pain" acoustique (même si les délires électriques et électroniques ne sont pas oubliés) clôturant ce disque avec une classe folle, tout respire la créativité et la volonté de s'orienter vers de "nouvelles choses".
Quatrième album donc, et pourtant Faust n'a peut-être jamais semblé aussi majestueux et maître de son art. Plus de trente ans désormais pour ce disque qui n'a pas pris la moindre ride, qui ne semble pas avoir vieilli le moins du monde.
C'était1974... et la voie était enfin ouverte pour This Heat et autres Throbbing Gristle...
Merci Faust !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par X_Jpbowersock |
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