Neil Young
Royce Hall 1971 |
Label :
Reprise |
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Encore un concert de cette période charnière entre décembre 1970 et janvier 1971. C'est visiblement une période importante pour Neil Young. Quelque chose se joue lors de ces quelques semaines, il est connu, ses albums se vendent plutôt bien, mais il est encore en devenir. Il n'a pas encore le succès populaire qu'amènera Harvest.
Ce Royce Hall du 30 janvier 1971 est organisé par et pour les étudiants de l'UCLA. Sous cette pochette ni avenante ni gracieuse, qui reprend à l'identique celle du bootleg de 1971, on trouve seize titres dont le choix et l'ordre sont quasiment similaires au concert du Dorothy Chandler (du 1er février 1971), seul un titre, "Down By The River", est ajouté vers la fin.
Jusque là rien d'indispensable et pas grand chose à ajouter à ma chronique du Dorothy Chandler.
Alors ? Qu'a donc de remarquable ce bootleg peu répandu ?
Globalement, le son, la façon de jouer paraissent plus aériens, plus légers, il y a une souplesse, une aisance inhabituelle. Comme s'il avait trouvé ce soir-là les bonnes façons de jouer, de présenter ses nouveaux morceaux qui figureront sur Harvest.
Et c'est peut-être pour cette raison que le concert a dû lui plaire et qu'il lui a donné un destin particulier puisque par trois fois il s'en est servi sur ses albums.
"Heart Of Gold", tout récent et séparé de "A Man Needs A Maid" depuis trois concerts, est apparu sur Archives Vol I.
Time Fades Away reprend des titres de la tournée de 1973 avec les Stray Gators. En plein milieu, il y a cette version de "Love In Mind", enregistrée au Royce Hall. Pour quel motif ? Peu importe, cette chanson est sublime.
Quant à "The Needle & The Damage Done", ce qui est gravé sur Harvest provient directement de cette soirée, tout juste nettoyée des bruits alentour. C'est avec ce morceau qu'il inaugure ce procédé qu'il réutilisera souvent, entre autres sur Rust Never Sleeps, Harvest Moon, d'autres. Chez Neil Young, la différence entre le live et le studio est ténue.
Il est vrai que l'intérêt est surtout historique et que ce live est destiné aux fans, mais on ne va pas bouder un pareil plaisir. Tout comme les autres bootlegs parus récemment, la source n'est pas l'enregistrement officieux, mais bel et bien une prise directe par Henry Lewy, qui participera aux sessions de Harvest.
Quant au concert, il termine comme il a commencé, avec le Buffalo Springfield et "I'm A Child".
Ce Royce Hall du 30 janvier 1971 est organisé par et pour les étudiants de l'UCLA. Sous cette pochette ni avenante ni gracieuse, qui reprend à l'identique celle du bootleg de 1971, on trouve seize titres dont le choix et l'ordre sont quasiment similaires au concert du Dorothy Chandler (du 1er février 1971), seul un titre, "Down By The River", est ajouté vers la fin.
Jusque là rien d'indispensable et pas grand chose à ajouter à ma chronique du Dorothy Chandler.
Alors ? Qu'a donc de remarquable ce bootleg peu répandu ?
Globalement, le son, la façon de jouer paraissent plus aériens, plus légers, il y a une souplesse, une aisance inhabituelle. Comme s'il avait trouvé ce soir-là les bonnes façons de jouer, de présenter ses nouveaux morceaux qui figureront sur Harvest.
Et c'est peut-être pour cette raison que le concert a dû lui plaire et qu'il lui a donné un destin particulier puisque par trois fois il s'en est servi sur ses albums.
"Heart Of Gold", tout récent et séparé de "A Man Needs A Maid" depuis trois concerts, est apparu sur Archives Vol I.
Time Fades Away reprend des titres de la tournée de 1973 avec les Stray Gators. En plein milieu, il y a cette version de "Love In Mind", enregistrée au Royce Hall. Pour quel motif ? Peu importe, cette chanson est sublime.
Quant à "The Needle & The Damage Done", ce qui est gravé sur Harvest provient directement de cette soirée, tout juste nettoyée des bruits alentour. C'est avec ce morceau qu'il inaugure ce procédé qu'il réutilisera souvent, entre autres sur Rust Never Sleeps, Harvest Moon, d'autres. Chez Neil Young, la différence entre le live et le studio est ténue.
Il est vrai que l'intérêt est surtout historique et que ce live est destiné aux fans, mais on ne va pas bouder un pareil plaisir. Tout comme les autres bootlegs parus récemment, la source n'est pas l'enregistrement officieux, mais bel et bien une prise directe par Henry Lewy, qui participera aux sessions de Harvest.
Quant au concert, il termine comme il a commencé, avec le Buffalo Springfield et "I'm A Child".
Très bon 16/20 | par NicoTag |
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