Neil Young

Neil Young

Neil Young

 Label :     Reprise 
 Sortie :    mardi 12 novembre 1968 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

Après de bons et loyaux services auprès du Buffalo Springfield, Neil Young décide de poursuivre sa route en solitaire. Dans son périple, il rencontre Jack Nitzche et consorts, baptisés les Stray Gators. C'est avec eux qu'il enregistre ce premier petit bijou.

Tout commence avec "The Emperor Of Wyoming", un superbe instrumental teinté d'insouciance et de légereté. Surtout ne pas s'y fier car il est suivi de près par le légendaire "The Loner", qui fait l'effet d'une vraie tornade tant il se démarque du reste de l'album, occupé principalement par les claviers et la guitare sèche. Dans ce registre, on citera des morceaux comme le magnifique "The Old Laughing Lady" qui reste le seul morceau de cet album hormis "The Loner" à être joué en concert, ou encore "The Last Trip To Tulsa". Mais il y a également quelques exeptions, comme "If I Could Have Her Tonight", superbe ballade légèrement éléctrique qui aurait pu figurée au répertoire des Byrds, ou "I've Loved Her So Long".

Bien qu'en deça des chefs-d'oeuvre à venir, ce premier album contient son lot de perles et de surprises et mérite d'être redécouvert.


Parfait   17/20
par Loner


 Moyenne 14.50/20 

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Posté le 16 septembre 2005 à 11 h 15

Suite à l'aventure Buffalo Springfield qui aura fait long feu, le génie Canadien s'attèle à son premier album solo sous les auspices de l'excellent Jack Nitzsche (pas le philosophe, il manque un [e]) ...

Etrange disque. Ceux qui ne connaissent pas l'oeuvre de M.Young peuvent apprécier, les autres c'est déjà moins sûr. A mille lieues de ce qu'il fera plus tard, ici chaque chanson a été travaillée à mort, en un nombre de prises assez phénoménal. Certes, les morceaux n'en sont que plus léchés mais toute spontanéité s'envole. Or c'est justement ce qui fait tout le charme de l'homme.
Autre point gênant : sa voix. Comme tout le monde la trouvait un peu naze, elle est ici noyée sous des overdubs incompréhensibles. C'était un nouveau procédé pour l'époque, paraît-il. Et il fallait qu'il soit testé sur ce disque, bien sûr.
Mais restent les chansons. Trois retiennent l'attention : la célebrissime "Loner" (qui lui servira de surnom), "I've Been Waiting For You", reprise par les Pixies ou encore Bowie, et la splendide "The Last Trip To Tulsa" en clôture. Et c'est déjà pas mal pour un début.

Pas un mauvais disque, loin de là, mais un OVNI dans la longue discographie du Loner. Les débutants du canadien feraient mieux de chercher plutôt du côté de "Harvest", de "After the Gold Rush", de "Mirrorball" ou encore de "Sleeping with Angels".
Correct   12/20







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