Neil Young
Life |
Label :
Geffen |
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Life est le dernier album de l'immonde période Geffen, qui se démarque par la réunion du Crazy Horse (Sampedro/Talbot/Molina). Malheureusement, malgré la présence du trio de choc, la production est lourdement insipide et manque sincèrement d'identité. Les morceaux sont plats, bourrés d'effets foireux, sauce années 80, avec une caisse qui tambourine sur un rythme typiquement nonchalent sur la plupart des pistes.
Le titre qui caractérise particulièrement ces états de faits est "Around The World", avec son pont dégoûtant au synthé et ses quelques effets spéciaux digne d'une 'sous guerre des étoiles'. "Long Walk Home" annonçait un retour à la normalité musicale, introduit par un harmonica, mais elle est rapidement salie par des choeurs fades et un piano ennuyant. La palme revient à "Too Lonely" où l'on entend un Neil Young qui braille sur une composition d'une ingénieuse nullité, on dirait presque un hymne de supporters d'une quelconque équipe de football; d'une 'platitude horizontalement plate'. J'ose à peine évoquer les slows exceptionnellement mous comme "When Your Lonely Heart Breaks" ou "We Never Danced". La guitare de Sampedro tente désespérement de sortir une émotion, mais le groupe apparait fatigué, et Neil Young en panne d'inspiration.
Malgré la fascination que j'ai pour la musique du 'Loner', je me suis forcé à écouter ces productions pour le meilleur et pour le pire. Dans ce cas présent, je pourrais me contenter d'une mauvaise note, mais là ce sera franchement une très mauvaise note.
Le titre qui caractérise particulièrement ces états de faits est "Around The World", avec son pont dégoûtant au synthé et ses quelques effets spéciaux digne d'une 'sous guerre des étoiles'. "Long Walk Home" annonçait un retour à la normalité musicale, introduit par un harmonica, mais elle est rapidement salie par des choeurs fades et un piano ennuyant. La palme revient à "Too Lonely" où l'on entend un Neil Young qui braille sur une composition d'une ingénieuse nullité, on dirait presque un hymne de supporters d'une quelconque équipe de football; d'une 'platitude horizontalement plate'. J'ose à peine évoquer les slows exceptionnellement mous comme "When Your Lonely Heart Breaks" ou "We Never Danced". La guitare de Sampedro tente désespérement de sortir une émotion, mais le groupe apparait fatigué, et Neil Young en panne d'inspiration.
Malgré la fascination que j'ai pour la musique du 'Loner', je me suis forcé à écouter ces productions pour le meilleur et pour le pire. Dans ce cas présent, je pourrais me contenter d'une mauvaise note, mais là ce sera franchement une très mauvaise note.
Très mauvais 4/20 | par Th0mas |
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